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Sujet du devoir
Madrid 1936Madrid seule et solennelle, Juillet t'avait surprise avec ta joie
De rayon de miel pauvre ; claire était ta rue,
Clairs étaient tes songes.
Un hoquet noir
De généraux, une vague
De soutanes rageuses
Rompit entre tes genoux
Ses eaux boueuses et leurs ruisseaux de fange.
Les yeux encore tout meurtris de sommeil,
Avec un vieux fusil et des pierres, Madrid,
Récemment blessée,
Tu te défendis. Tu courais
Dans les rues
Laissant les traces de ton sang sacré
Rassemblant, appelant d'une voix d'océan
Avec ton visage à jamais changé
Par la lueur du sang,
Madrid,
Comme une montagne vengeresse,
Comme une sifflante
Étoile de couteaux.
Lorsque dans les ténébreuses casernes,
Dans les sacristies de la trahison,
S'enfonça ton épée ardente,
Il n'y eut qu'un long silence d'aube,
Il n'y eut que le pas haletant des drapeaux,
Et qu'une honorable goutte de sang sur ton sourire.
Questions :
1- Relevez les mots qui marquent l'opposition entre l'ombre et la lumière, entre la première et la deuxième strophe. Que-ce que l'auteur cherche à dénoncer ?
2- Montrez que la ville de Madrid est personnifié tout au long du poème. Qui l'auteur veut-il en fait désigner ? Pourquoi utilise-t-il ce procédé ?
3- Relevez une métaphore et expliquez-la.
4- Quelle est la force de ce texte ? Justifiez avec des extraits du poème.
Où j'en suis dans mon devoir
J'ai déjà expliquez à quel évènement historique ce poème faisait allusion (coup d'Etat de Franco), une biographie de Pablo Neruda.0 commentaire pour ce devoir
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