Entrainement au brevet

Publié le 30 sept. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 2 oct. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Les maisons renaîtront sous leurs toits rouges, les ruines redeviendront des villes et les tranchées des champs, les soldats victorieux et las rentreront chez eux. Mais Vous ne rentrerez jamais.
C'était le bon temps.

Je songe à vos milliers de croix de bois, alignées tout le long des grandes routes poudreuses, où elles semblent guetter la relève des vivants, qui ne viendra jamais faire lever les morts. Croix de 1914, ornées de drapeaux d'enfants qui ressembliez à des escadres en fête, croix coiffées de képis, croix casquées, croix des forêts d'Argonne qu'on couronnait de feuilles vertes, croix d'Artois, dont la rigide armée suivait la nôtre, progressant avec nous de tranchée en tranchée, croix que l' Aisne grossie entraînait loin du canon, et vous, croix fraternelles de l'arrière, qui vous donniez, cachées dans le taillis, des airs verdoyants de charmille, pour rassurer ceux qui partaient. Combien sont encore debout, des croix que j'ai plantées ?

Mes morts, mes pauvres morts, c' est maintenant que vous allez souffrir, sans croix pour vous garder, sans coeurs où vous blottir. Je crois vous voir rôder, avec des gestes qui tâtonnent, et chercher dans la nuit éternelle tous ces vivants ingrats qui déjà vous oublient.

Certains soirs comme celui-ci, quand, las d'avoir écrit, je laisse tomber ma tête dans mes deux mains, je vous sens tous présents, mes camarades. Vous vous êtes tous levés de vos tombes précaires, vous m'entourez, et, dans une étrange confusion, Je ne distingue plus ceux que j'ai connus là-bas e ceux que j'ai créés pour-en faire les humbles héros d'un livre. Ceux-ci ont pris les souffrances des autres, comme pour les soulager, ils ont pris leur visage, leurs voix, et ils se ressemblent si bien, avec leurs douleurs mêlées, que mes souvenirs s'égarent et que parfois, je cherche dans mon coeur désolé, à reconnaître un camarade disparu, qu'une ombre toute semblable m'a caché.

Vous étiez si jeunes, si confiants, si forts, mes camarades.: .oh ~ non, vous n'auriez pas dû mourir... Une telle Joie etait en vous qu elle dommait les pires épreuves. Dans la boue des relèves, sous l'écrasant labeur des corvées, devant la mort même, je vous ai entendus rire: jamais pleurer. Etait-ce votre âme, mes pauvres gars, que cette blague divine qui vous faisait plus forts ?

Pour raconter votre longue misère, j'ai voulu rire aussi, rire de votre rire. Tout seul, dans un rêve taciturne, j'ai remis sac au dos, et, sans compagnon de route, j'ai suivi en songe votre régiment de fantômes. Reconnaîtrez-vous nos villages, nos tranchées, les boyaux que nous avons creusés, les croix que nous avons plantées ? Reconnaîtrez-vous votre joie, mes camarades ?

C'était le bon temps... Oui, malgré tout, c'était le bon temps, puisqu'il vous voyait vivants... On a bien ri, au repos, entre deux marches accablantes, on a bien ri pour un peu de paille trouvée, une soupe chaude, on a bien ri pour un gourbi solide, on a bien ri pour une nuit de répit,une blague lancée, un brin de chanson... Un copain de moins, c'était vite oublié, et l'on riait quand même; mais leur souvenir, avec lignes:40"le temps, s'est creusé plus profond, comme un acide qui mord..."Et maintenant, arrivé à la dernière étape, il me vient un remords d'avoir osé rire de vos peines, comme si j'avais taillé un pipeau dans le bois de vos croix.

Où j'en suis dans mon devoir

Pour ce texte en a les questions suivante à faire :

1.Relevez les différentes expressions qui désgnent les compagnons du narrateur. Quels sentiments traduisent-elles?

Ma reponse: Les différentes expressions qui désignent les compagnons du narrateur "Vous étiez si jeune",si confiant" ,"si forts".Elles traduisent la tristesse.

2.Quels sont les deux champs lexicaux opposés qui renvoient au moment de la guerre?Relevez quelques termes pour chacun d'eux.

j'ai pas trouvé la reponse

3.Identifiez la figure de style à la ligne 40.Quel sentiment triomphe?

4.Par quel pronom le narrateur s'adresse-t-il à ses camarades?Par quel types de phrases exprime-t-il son émotion? Citez un exemple de chaque type.

ma réponse : le narrateur s'adresse à ses camarades par le pronom : mes camarades. Et le reste je n'ai pas réussi , aidez moi svp !



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 30 sept. 2010
les deux champs lexicaux sont : les tranchées et les soldats ??
Anonyme
Posté le 30 sept. 2010
je ne comprends pas , c'est un site pour aide et pourtant il n'ya personne qui aides!
Anonyme
Posté le 30 sept. 2010
MoN devoir est à finir pour demain et je n'ai presque pas compris
Anonyme
Posté le 30 sept. 2010
dacord , merci quand même , mais j'ai pas eu le temps pour faire... bref , bonne soirée
Anonyme
Posté le 30 sept. 2010
si quelqu'un pourra quand même m'aider , j'attends , merci pour ton aide Cyberpro:)

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