Etude de texte_Le livre de ma mère

Publié le 6 janv. 2018 il y a 6A par Anonyme - Fin › 9 janv. 2018 dans 6A
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Sujet du devoir

TEXTE 1:

J'ai été un enfant, je ne le suis plus et je n'en reviens pas. Soudain, je me rappelle notre arrivée à Marseille. J4avais 5 ans. En descendant du bateau, accroché à la jupe de Maman coiffée d'un canotier orné de cerises, je fus effrayé par les trams, ces voitures qui marchaient toutes seules. Je me rassurai en pensant qu'un cheval devait être caché dedans. (...)
Peu après notre débarquement, mon père m'avait déposé, épouvanté et ahuri, car je ne savais pas un mot de français, dans une petite école de soeurs catholiques. J'y restais du matin au soir, tandis que mes parents essayaient de gagner leur vie dans ce vaste monde effrayant. Parfois, ils devaient partir si tôt le matin qu'ils n'osaient pas me réveiller. Alors, lorsque le réveil sonnait à sept heures, je découvrais le café au lait entouré de flanelles par ma mère qui avait trouvé le temps, à cinq heures du matin, de me faire un petit dessin rassurant qui remplaçait son baiser et qui était posé contre la tasse. J'en revois de ces dessins : un bateau transportant le petit Albert, minuscule à côté d'un gigantesque nougat tout pour lui; un éléphant appelé Guillaume, transportant sa petite amie, une fourmi qui répondait au doux nom de Nastrine; un petit hippopotame qui ne voulait pas finir sa soupe; un poussin de vague aspect rabbinique qui jouait avec un lion. Ces jours-là, je déjeunais seul, devant la photographie de Maman qu'elle avait mise aussi près de la tasse pour me tenir compagnie. (...)
Je me rappelle qu'en quittant l'appartement, je fermais la porte au lasso. J'avais cinq ou six ans et j'étais de très petite taille. Le pommeau de la porte étant très haut placé, je sortais une ficelle de ma poche, je visais le pommeau en fermant un oeil et, lorsque j'avais attrapé la boule de porcelaine, je tirais à moi. Comme mes parents me l'avaient recommandé, je frappais ensuite plusieurs fois contre la porte pour voir su elle était bien fermée. Ce tic m'est resté.

 

TEXTE 2:
Dans cette seconde scène, le narrateur a une dizaine d'année
Soudain, je la revois, si animée par la visite du médecin venant soigner son petit garçon. Combien elle était émue par ces visites du médecin, lequel était un pontifiant crétin parfumé que nous admirions éperdument. Ces visites payées, c'était un événement mondain, une forme de vie sociale pour ma mère. Un monsieur bien du dehors parlait à cette isolée, soudain vivifiée et plus distinguée. Et même, il laissait tomber du haut de son éminence des considérations politiques, non médicales, qui réhabilitaient ma mère, la faisaient une égale et ôtaient, pour quelques minutes, la lèpre de son isolement. Sans doute se rappelait-elle alors que son père avait été un notable. Je revois son aspect de paysanne pour le médecin, sonore niais qui nous paraissait la merveille du monde et dont j'adorais tout, même une trace de variole sur son pif majestueux. Je revois l'admiration si convaincue avec laquelle elle le considérait m'auscultant d'une tête à l'eau de Cologne, après qu'elle lui eut tendu cette serviette neuve à laquelle il avait droit divin. Comme elle respectait cette nécessité magique d'une serviette pour ausculter. Je la revois, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas le déranger tandis qu'il me prenait génialement le pouls tout en tenant génialement sa belle montre dans sa main. Que c'était beau, n'est-ce pas, pauvre Maman si peu blasée, si sevrée des joies de ce monde ?

 

TEXTE 1:

1) Relevez l'adjectif épithète qualifiant les dessins de la mère. Quelle caractéristique de la mère traduit-il ?

2) Dans le second paragraphe, quelle figure de style le narrateur emploie-t-il ? Que veut-il montrer ?

 

TEXTE 2:

3) Quel sentiment la mère éprouve-t-elle à l'égard du médecin ? Ce sentiment était-il partagé par le narrateur enfant ? Par le narrateur adulte ? Pourquoi sa mère se comporte-elle ainsi face au médecin ? Rédigez les réponses de ces 4 questions et justifiez en citant le texte.

4) Quel jugement le narrateur adulte porte-t-il sur sa mère ? Répondez en citant le texte.

 

TEXTE 1 ET 2:

5) Quelle image de sa mère l'auteur-narrateur donne-t-il dans ces deux extraits ? Rédigez un paragraphe argumenté.

Où j'en suis dans mon devoir

1) L'adjectif épithète qualifiant les dessins de la mère est 'rassurant'. Il traduit que la mère est attentionné.

 

Pour les autres questions, je n'y arrive pas, j'aurai besoin de votre aide svp

merci d'avance !




5 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 6 janv. 2018

DSL, je ne fais pas le travail complet.

Anonyme
Anonyme
Posté le 6 janv. 2018

J'ai pas mis toute les questions juste celle que j'arrive pas.

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Anonyme
Posté le 6 janv. 2018

J'ai trouver les corrige sur ce site mais au cas ou je vous ai mis les reponses ci dessous

http://www.collegetulear.fr/fichiers_utiles/2013_2014/college_francais_fr_3e_06.pdf

 

texte 1 

1)L’adjectif qualifiant les dessins de la mère est « rassurant» .C’est une mère aimante, soucieuse de rassurer
son enfant,protectrice.

2)Le narrateur emploie ici une énumération (annoncée par les deux points), il veut montrer que les dessins
de la mère étaient nombreux, qu’il ne les a pas oubliés.

texte 1 et 2

L’auteur-narrateur présente sa mère comme une femme courageuse, qui n’hésite pas à se lever très tôt
pour travailler dans un pays qu’elle ne connaît pas. C’est aussi une mère dévouée, attentive qui fait preuve
d’un grand amour maternel. La dernière scène racontée évoque le déracinement dont souffre sa mère.
Celle-ci est victime d’un déclassement social (femme d’un notable dans son pays d’origine), elle n’a plus
en France la même place dans la société et doit faire face à la solitude.

Anonyme
Posté le 6 janv. 2018

dites moi si cela vous a aidé?

Anonyme
Anonyme
Posté le 6 janv. 2018

Je te remercie, sa ma beaucoup aidé.


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