Exercice Francais Texte Etudié !

Publié le 18 janv. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 25 janv. 2012 dans 12A
5

Sujet du devoir

Bonjour à tous ,

A partir de la lecture des trois extraits du roman l’Étranger d'Albert Camus, rédigez le portrait de Meursault , son personnage principal .
Voici la consigne :

- Votre devoir comportera 2 parties : le portrait physique et le portrait moral .
- Votre portrait sera réaliste, donc le plus précis possible .
- Votre devoir sera rédigé au présent de l'indicatif , vous veillerez à varier les formulations du type " il a " ou "il est .. "
- Vous veillerez rigoureusement à l'orthographe et à la correction de la langue .
- Vous utiliserez les différentes expansions du nom. Pour cela vous soulignerez :
• en rouge les épithètes ( 6 )
• en vert les appositions (6)
• en bleu les compléments du nom (6)
• en noir les propositions subordonnées relatives (6)

Je n'est pas d'idée , donc je n'arrive pas à commencer .
Quelqu'un aurez t'il fait un devoir comme celui ci pour me montré le format

Merci à tous ceux qui m'aideront ;)



Voici les 3 extraits :

1
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un
télégramme de l'asile: «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.»
Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai
l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je
rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait
pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai
même dit : «Ce n'est pas de ma faute.» II n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je
n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui
de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il
me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte.
Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une
allure plus officielle.
J'ai pris l'autobus à deux heures. II faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez
Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste
m'a dit: «On n'a qu'une mère.» Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte.
J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui
emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.
J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de
tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la
route et du ciel, que je me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et
quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a
demandé si je venais de loin. J'ai dit «oui» pour n'avoir plus à parler.


L'asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d'Alger. Je prendrai
l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi, je pourrai veiller et je
rentrerai demain soir. J'ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait
pas me les refuser avec une excuse pareille. Mais il n'avait pas l'air content. Je lui ai
même dit : «Ce n'est pas de ma faute.» II n'a pas répondu. J'ai pensé alors que je
n'aurais pas dû lui dire cela. En somme, je n'avais pas à m'excuser. C'était plutôt à lui
de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il
me verra en deuil. Pour le moment, c'est un peu comme si maman n'était pas morte.
Après l'enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une
allure plus officielle.
J'ai pris l'autobus à deux heures. II faisait très chaud. J'ai mangé au restaurant, chez
Céleste, comme d'habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste
m'a dit: «On n'a qu'une mère.» Quand je suis parti, ils m'ont accompagné à la porte.
J'étais un peu étourdi parce qu'il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui
emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.
J'ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c'est à cause de
tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la
route et du ciel, que je me suis assoupi. J'ai dormi pendant presque tout le trajet. Et
quand je me suis réveillé, j'étais tassé contre un militaire qui m'a souri et qui m'a
demandé si je venais de loin. J'ai dit «oui» pour n'avoir plus à parler.
L'asile est à deux kilomètres du village. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman
tout de suite. Mais le concierge m'a dit qu'il fallait que je rencontre le directeur. Comme
il était occupé, j'ai attendu un peu. Pendant tout ce temps, le concierge a parlé et
ensuite, j'ai vu le directeur : il m'a reçu dans son bureau. C'était un petit vieux, avec la
Légion d'honneur. Il m'a regardé de ses yeux clairs. Puis il m'a serré la main qu'il a
gardée si longtemps que je ne savais trop comment la retirer. Il a consulté un dossier et
m'a dit: «Mme Meursault est entrée ici il y a trois ans. Vous étiez son seul soutien.» J'ai
cru qu'il me reprochait quelque chose et j'ai commencé à lui expliquer. Mais il m'a
interrompu: «Vous n'avez pas à vous justifier, mon cher enfant. J'ai lu le dossier de
votre mère. Vous ne pouviez subvenir à ses besoins. Il lui fallait une garde. Vos
salaires sont modestes. Et tout compte fait, elle était plus heureuse ici.» J'ai dit: «Oui,
monsieur le Directeur.» Il a ajouté: «Vous savez, elle avait des amis, des gens de son
âge. Elle pouvait partager avec eux des intérêts qui sont d'un autre temps. Vous êtes
jeune et elle devait s'ennuyer avec vous.» C'était vrai. Quand elle était à la maison,
maman passait son temps à me suivre des yeux en silence. Dans les premiers jours où
elle était à l'asile, elle pleurait souvent. Mais c'était à cause de l'habitude. Au bout de
quelques mois, elle aurait pleuré si on l'avait retirée de l'asile. Toujours à cause de
l'habitude. C'est un peu pour cela que dans la dernière année je n'y suis presque plus
allé. Et aussi parce que cela me prenait mon dimanche — sans compter l'effort pour
aller à l'autobus, prendre des tickets et faire deux heures de route.


En me réveillant, j'ai compris pourquoi mon patron avait l'air mécontent quand je lui ai demandé mes deux jours de congé : c'est aujourd'hui samedi. Je l'avais pour ainsi dire oublié, mais en me levant, cette idée m'est venue. Mon patron, tout naturellement, a pensé que j'aurais ainsi quatre jours de vacances avec mon dimanche et cela ne pouvait pas lui faire plaisir. Mais d'une part, ce n'est pas de ma faute si on a enterré maman hier au lieu d'aujourd'hui et d'autre part, j'aurais eu mon samedi et mon dimanche de toute façon. Bien entendu, cela ne m'empêche pas de comprendre tout de même mon patron.
J'ai eu de la peine à me lever parce que j'étais fatigué de ma journée d'hier. Pendant que je me rasais, je me suis demandé ce que j'allais faire et j'ai décidé d'aller me baigner. J'ai pris le tram pour aller à l'établissement de bains du port. Là, j'ai plongé dans la passe. Il y avait beaucoup de jeunes gens. J'ai retrouvé dans l'eau Marie Gardona, une ancienne dactylo de mon bureau dont j'avais eu envie à l'époque. Elle aussi, je crois. Mais elle est partie peu après et nous n'avons pas eu le temps. Je l'ai aidée à monter sur une bouée et, dans ce mouvement, j'ai effleuré ses seins. J'étais encore dans l'eau quand elle était déjà à plat ventre sur la bouée. Elle s'est retournée vers moi. Elle avait les cheveux dans les yeux et elle riait. Je me suis hissé à côté d'elle sur la bouée. Il faisait bon et, comme en plaisantant, j'ai laissé aller ma tête en arrière et je l'ai posée sur son ventre. Elle n'a rien dit et je suis resté ainsi. J'avais tout le ciel dans les yeux et il était bleu et doré. Sous ma nuque, je sentais le ventre de Marie battre doucement. Nous sommes restés longtemps sur la bouée, à moitié endormis.
Quand le soleil est devenu trop fort, elle a plongé et je l'ai suivie. Je l'ai rattrapée, j'ai passé ma main autour de sa taille et nous avons nagé ensemble. Elle riait toujours.

Sur le quai, pendant que nous nous séchions, elle m'a dit: «Je suis plus brune que vous.»
Je lui ai demandé si elle voulait venir au cinéma, le soir. Elle a encore ri et m'a dit qu'elle avait envie de voir un film avec Fernandel. Quand nous nous sommes rhabillés, elle a eu l'air très surprise de me voir avec une cravate noire et elle m'a demandé si j'étais en deuil. Je lui ai dit que maman était morte. Comme elle voulait savoir depuis quand, j'ai répondu: «Depuis hier.» Elle a eu un petit recul, mais n'a fait aucune remarque. J'ai eu envie de lui dire que ce n'était pas de ma faute, mais je me suis arrêté parce que j'ai pensé que je l'avais déjà dit à mon patron. Cela ne signifiait rien.
De toute façon on est toujours un peu fautif.
Le soir, Marie avait tout oublié. Le film était drôle par moments et puis vraiment trop bête. Elle avait sa jambe contre la mienne. Je lui caressais les seins. Vers la fin de la séance, je l'ai embrassée, mais mal. En sortant, elle est venue chez moi.

Où j'en suis dans mon devoir

Merci à tous ceux qui m'aideront est ceux qui ont une adresse mail pour m'aider sur courrier , je vous en remercie énormément



6 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 18 janv. 2012
Pas d’adresse mail sur le site, question de sécurité pour vous.

Bonne soirée.
Anonyme
Posté le 18 janv. 2012
D'accord , merci de m'aider
Anonyme
Posté le 18 janv. 2012
Oui merci sa m'aide comment faire les 2 parties physique et morale?
Merci :)
willffy
willffy
Posté le 18 janv. 2012
pour le portrait physique:

J'ai eu de la peine à me lever parce que j'étais fatigué de ma journée
j'ai plongé dans la passe.
elle a plongé et je l'ai suivie. Je l'ai rattrapée,
«Je suis plus brune que vous.»

Sportif, bon nageur, châtain clair,
willffy
willffy
Posté le 18 janv. 2012
pour le portrait moral:
- "abandonne" sa mère à l'hospice
- indifférence devant la mort de sa mère
- nostalgique
- séducteur
- imprévoyant (pas de cravate et de brassard)
- souhaite classer "l’affaire."

Anonyme
Posté le 19 janv. 2012
Bonjour ,

Avec tous ceci je fais des phrases et je viens posté pour que vous me corrigier ?

Merci beaucoup beaucoup :)

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte