Français question por le vendredi 13 09 2019

Publié le 12 sept. 2019 il y a 4A par teambts - Fin › 15 sept. 2019 dans 4A
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Sujet du devoir

Question a partir de quelle ligne les indications de lieu disparaissent elle?Pourquoi?dans le texte Un effrouable rideau d'Henri Barbusse

Où j'en suis dans mon devoir

Je pense que c'est jusqua a la ligne7 car je ne sais pas

 




3 commentaires pour ce devoir


gamy1
gamy1
Posté le 12 sept. 2019

Quel extrait?

teambts
teambts
Posté le 12 sept. 2019

Un effroyable rideau de"Brusquement devant nous"a"qui tient toute la place"dans son livre Le feu qui date de 1916

gamy1
gamy1
Posté le 12 sept. 2019

Brusquement, devant nous, sur toute la largeur de la descente, de sombres
flammes s’élancent en frappant l’air de détonations épouvantables. En ligne, de
gauche à droite, des fusants sortent du ciel, des explosifs sortent de la terre. C’est un
effroyable rideau qui nous sépare du monde, nous sépare du passé et de l’avenir.

 

 

On
s’arrête, plantés au sol, stupéfiés par la nuée soudaine qui tonne de toutes parts ; puis un
effort simultané soulève notre masse et la rejette en avant, très vite.
On trébuche, on se retient les uns aux autres, dans de grands flots de fumée. On voit, avec
de stridents fracas et des cyclones de terre pulvérisée, vers le fond, où nous nous
précipitons pêlemêle, s’ouvrir des cratères çà et là, à côté les uns des autres, les uns dans les autres.
Puis on ne sait plus où tombent les décharges. Des rafales se déchaînent si
monstrueusement retentissantes qu’on se sent annihilé par le seul bruit de ces
averses de tonnerre, de ces grandes étoiles de débris qui se forment dans l’air. On voit, on sent
passer près de sa tête des éclats avec leur cri de fer rouge dans l’eau. A un coup, je lâche mon
fusil, tellement le souffle d’une explosion m’a brûlé les mains. Je le ramasse en chancelant et
repars tête baissée dans la tempête à lueurs fauves, dans la pluie écrasante des laves,
cinglé par des jets de poussière et de suie. Les stridences des éclats qui passent vous font mal aux
oreilles, vous frappent la nuque, vous traversent les tempes, et on ne peut retenir un cri
lorsqu’on les subit. On a le coeur soulevé, tordu par l’odeur soufrée. Les souffles de la mort
nous poussent, nous soulèvent, nous balancent. On bondit ; on ne sait pas où on marche. Les yeux
clignent, s’aveuglent et pleurent, la vue est obstruée par une avalanche, qui tient toute la place.
Henri Barbusse, Le feu.
Nous avons fait clignoter le mot « Brusquement » & l'avons mis en avant par sa taille car cet adverbe nous
plonge tout de suite dans l'histoire.
Les mots en orange font partie du champs lexical du feu et de la catastrophe naturelle.
Les mots en noir, soulignés & en grande taille sont des mots qui frappent, décrivent l'horreur.

 

Pourquoi? De quoi est il question ensuite? Qu'est ce qui est important pour les héros?


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