la page 206 207 du livre de texto college émile zola au bonheur des dames

Sujet du devoir

Sujet :

Bourdoncle, lui aussi, était là depuis le petit jour. Pas plus que les autres, il ne comprenait, et ses regards suivaient le directeur d'un air d'inquiétude. Il n'osait lui poser des questions, sachant de quelle manière on était reçu, dans ces moments de crise. Pourtant, il se décida, il demanda doucement :
- Est-ce qu'il était bien nécessaire de tout bouleverser ainsi, à la veille de notre exposition ?
D'abord, Mouret haussa les épaules, sans répondre. Puis, comme l'autre se permit d'insister, il éclata.
- Pour que les clientes se tassent toutes dans le même coin, n'est-ce pas ? Une jolie idée de géomètre(1) que j'avais eue là ! Je ne m'en serais jamais consolé... Comprenez donc que je localisais la foule. Une femme entrait, allait droit où elle voulait aller, passait du jupon à la robe, de la robe au manteau, puis se retirait, sans même s'être un peu perdue !... Pas une n'aurait seulement vu nos magasins !
- Mais, fit remarquer Bourdoncle, maintenant que vous avez tout brouillé et tout jeté aux quatre coins, les employés useront leurs jambes, à conduire les acheteuses de rayon en rayon.
Mouret eut un geste superbe.
- Ce que je m'en fiche! Ils sont jeunes, ça les fera grandir... Et tant mieux, s'ils se promènent ! Ils auront l'air plus nombreux, ils augmenteront la foule. Qu'on s'écrase, tout ira bien !
Il riait, il daigna expliquer son idée, en baissant la voix
- Tenez! Bourdoncle, écoutez les résultats... Premièrement, ce va-et-vient continuel de clientes les disperse un peu partout, les multiplie et leur fait perdre la tête ; secondement, comme il faut qu'on les conduise d'un bout des magasins à l'autre, si elles désirent par exemple la doublure après avoir acheté la robe, ces voyages en tous sens triplent pour elle la grandeur de la maison ; troisièmement, elles sont forcées de traverser des rayons où elles n'auraient pas mis les pieds, des tentations les y accrochent au passage, elles succombent ; quatrièmement...
Bourdoncle riait avec lui. Alors, Mouret, enchanté, s'arrêta, pour crier aux garçons(2) :
- Très bien, mes enfants ! Maintenant, un coup de balai, et voilà qui est beau !


question

II
3. a) D'après la 1ére réplique de Mouret, comment était organisé le magasin avant la grande exposition ?
b) Quelle nouvelle organisation a-t-il trouvée ?
4. Quelle est la thèse de Mouret au sujet de l'organisation des grands magasins ?
5. Dans l'avant-dernière réplique, combien d'arguments Mouret donne-t-il à l'appui de sa thèse ? Présente-t-il ces arguments de maniére ordonnée ? Relevez des mots à l'appui de votre réponse.
6. Bourdoncle est-il convaincu par Mouret ? Citez le texte à l'appui de votre réponse.

III
7. " Qu'on s'écrase, tout ira bien ! " (l.22) : à quel modee est conjugué le premier verbe ? Quelle est la valeur de ce mode ici ?
8. Qui s'exprime le plus dans le dialogue ?
9. Que révèle ce passage sur le caractère de Mouret ? Justifier votre réponse en relevant des passages du texte.
10. a) Dans la 2éme réplique de Boudoncle, sur quoi porte l'argument ?
b) Relevez dans cette réplique le mot qui exprime une opposition. Celle-ci est-elle forte ou légère ? Bourdoncle s'oppose-t-il aux idées de Mouret ?
11. Qu'est-ce que cette scène nous apprend au sujet du caractère de Bourdoncle et de ses relations avec me directeur ?

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai rien encore commencé svp aidez moi