Le dernier jour d'un condamné

Publié le 21 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 26 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bonjour,
pouvez vous m'aider pour répondre à ces questions de synthèses?
1)En quoi le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo s'apparente t-il à une autobiographie ? Quel est l'intérêt d'un tel choix formel par l'auteur?

2)Par ailleurs ce texte d'une centaine de pages est divisé en 49 chapitres : en précisant les sujets abordés expliquez commet est organise ce texte (en termes de chronologie,de rythme, de thèmes abordés,de types de textes....) et l'intérêt d'une telle organisation.

Où j'en suis dans mon devoir

Merci d'avance



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 mars 2010
1)1)Ce texte s'apparente à une autobiographie car l'auteur utilise plusieurs fois le pronom personnel "je". L'intérêt d'un tel choix formel que le lecteur ayant besoin d’un point de repère, d’une marque de réel va chercher des ressemblances entre le personnage et l’auteur. Suivant le raisonnement que l’auteur s’est forcément inspiré de quelqu’un en écrivant, s’il ne s’agit pas d’une personne réelle évidente, qui pourrait être en l’occurrence un condamné dont il a beaucoup été question dans l’actualité récente, le lecteur se persuade alors que le personnage est à plus ou moins grande échelle inspiré de l’auteur lui-même
2Le livre se présente comme le journal qu’un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence dans lequel il relate ce qu’il a vécu depuis le début de son procès jusqu’au moment de son exécution, soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…,
Anonyme
Posté le 21 mars 2010
est ce bon?
Anonyme
Posté le 21 mars 2010
Bonjour j'espère que ça t'aidera,

Ce texte s'apparente à une autobiographie car l'auteur utilise plusieurs fois le pronom personnel "je". L'intérêt d'un tel choix formel que le lecteur ayant besoin d’un point de repère, d’une marque de réel va chercher des ressemblances entre le personnage et l’auteur. Suivant le raisonnement que l’auteur s’est forcément inspiré de quelqu’un en écrivant, s’il ne s’agit pas d’une personne réelle évidente, qui pourrait être en l’occurrence un condamné dont il a beaucoup été question dans l’actualité récente, le lecteur se persuade alors que le personnage est à plus ou moins grande échelle inspiré de l’auteur lui-même.


Source wikipédia :

Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d’un paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d’âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction

Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C’est là qu’il apprend qu’il vit sa dernière journée.
La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec la friauche, l’architecte, le gardien demandeur de numéros de loterie, le prêtre, sa fille. On partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son amertume.
Une chambre de l’Hôtel de Ville où sont écrits les deux derniers chapitres, un très long relatant sa préparation et le voyage dans Paris jusqu’à la guillotine, l’autre très court concernant les quelques minutes qui lui sont octroyées avant l’exécution.
On remarque aussi plusieurs rétrospectives qui sont souvent des chapitres :

Chapitre II : Le procès
Chapitre IV et V : le transfert et la vie quotidienne à Bicêtre
Chapitre XIII et XIV : le ferrage et le départ des forçats
Chapitre XXVIII : le souvenir de la guillotine
Chapitre XXXIII : Pepita
Descriptions présentes :

celle de Bicêtre au chapitre 4
celle du cachot au chapitre 10
celle de l’Hôtel de Ville au chapitre 37
celle de la place de Grève au chapitre 3
Diverses informations :

chapitre 8 : l’homme compte les jours qu’il lui reste à vivre
chapitre 9 : l’homme pense à sa famille
chapitre 13 : le ferrage des forçats
chapitre 16 : chanson d’une jeune fille lorsque l’homme séjourne à l’infirmerie
chapitre 22 : transfert du prisonnier à la Conciergerie
chapitre 23 : rencontre du successeur au cachot de la Conciergerie
chapitre 32 : demande du gendarme par rapport aux numéros de la loterie
chapitre 42 : rêve avec la vieille dame
chapitre 43 : le condamné voit une dernière fois sa petite fille qui ne le reconnaît pas
chapitre 48 : transfert à l’Hôtel de Ville
toilette du condamné
on emmène le prisonnier à la guillotine.



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