les croix de bois roland dorgelès

Nous n'avons pas ton livre de français. Donne la première et la dernière phrase de ton texte.

- Ils attaquent!
Gilbert et moi avons bondi ensembke, assourdis. Nos mains aveugles cherchent le fusil et arrachent la toile de tente qui bouche l'entrée.
- Il sont dans le chemin creux!
Le cimetière hurle de grenade, flambe, crépite. C'est comme une folie de flammes et de fracas qui brusquement éclate dans la nuit. Tout tire. On ne sait rien, on n'a pas d'ordres : ils attaquent, ils sont dans le chemin, c'est tout...
Un home passe en courant devant notre trou et s'abat, comme s'il avait buté. D'autres ombres passent, courent, avancent, se replient. D'ue chapelle ruinée, les fusées jaillissent, appela,t le barrage. Puis le jour semble naître d'un coup; de grandes étoiles blafardes crèvent au-dessus de nous et, comme à la lueur d'un phare, on voit naître des fantômes, qui galopent entre les croix. Des grnades éclatent, lancées de partout. Une mitrailleuse glisse sous une dalle, comme un serpent,et se met à tirer, au tir rapide,fauchant les ruines.
- Ils sont dans le chemin creux, répètent les vois.
Et, aplatis contre letalus, des hommes lanent toujours des grenades, sans s'arrêter, de l'autre côté du mur. Par-dessus le parapet, sans viser, les hommes tirent. Toutes les tombes se sont ouvertes, tous les morts se sont dressés,et, e,core aveuglés, ils tuent dans le noir, sans rien voir, ils tuent de la nuit ou des hommes.
Cela pue lapoudre. Les fusées qui s'épanouissent font courir des ombres fantastiques sur le cimétière ensorcelé. Près de moi, Marous, en se cachant la tête, tire entr deux sacs dont la terre s'écoule. Un homme se tord dans les gravats, comme un ver qu'on a coupé d'un coup de bêche. Et d'autres fusées rouges montent encore, semblant crier : "Barrage! barrage!"

Q3

 

C'est la nuit, l'inconnu est encore plus terrible, on ne peut identifier personne.

Les soldats ennemis : "ils", "ombres "....