Madame de Bovary - Francais

Publié le 13 oct. 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 20 oct. 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

Bonjour ,
Alors voila j'ai besoin de votre texte pour un devoir en francais dans le texte (ci dessous ) de Madame de Bovary je dois sous la forme de quelques paragraphes synthetiquemais et precis, faire ressortir les aspects comiques de cette scène .
Ah ! vous trouverez bien des préjugés à combattre, monsieur Bovary ; bien des entêtements de la routine, où se heurteront quotidiennement tous les efforts de votre science ; car on a recours encore aux neuvaines, aux reliques, au curé, plutôt que de venir naturellement chez le médecin ou chez le pharmacien. Le climat, pourtant, n'est point, à vrai dire, mauvais, et même nous comptons dans la commune quelques nonagénaires. Le thermomètre ( j'en ai fait les observations ) descend en hiver jusqu'à quatre degrés, et, dans la forte saison, touche vingt-cinq, trente centigrades tout au plus, ce qui nous donne vingt-quatre Réaumur au maximum, ou autrement cinquante-quatre Fahrenheit ( mesure anglaise ) , pas davantage ! -- et, en effet, nous sommes abrités des vents du nord par la forêt d'Argueil d'une part, des vents d'ouest par la côte Saint-Jean de l'autre ; et cette chaleur, cependant, qui à cause de la vapeur d'eau dégagée par la rivière et la présence considérable de bestiaux dans les prairies, lesquels exhalent, comme vous savez, beaucoup d'ammoniaque, c'est-à-dire azote, hydrogène et oxygène ( non, azote et hydrogène seulement ) , et qui, pompant à elle l'humus de la terre, confondant toutes ces émanations différentes, les réunissant en un faisceau, pour ainsi dire, et se combinant de soi-même avec l'électricité répandue dans l'atmosphère, lorsqu'il y en a, pourrait à la longue, comme dans les pays tropicaux, engendrer des miasmes insalubres ; -- cette chaleur, dis-je, se trouve justement tempérée du côté où elle vient, ou plutôt d'où elle viendrait, c'est-à-dire du côté sud, par les vents de sud-est, lesquels, s'étant rafraîchis d'eux-mêmes en passant sur la Seine, nous amènent quelquefois tout d'un coup, comme des brises de Russie !

-- Avez-vous du moins quelques promenades dans les environs ? continuait madame Bovary parlant au jeune homme.

-- Oh ! fort peu, répondit-il. Il y a un endroit que l'on nomme la Pâture, sur le haut de la côte, à la lisière de la forêt. Quelquefois, le dimanche, je vais là, et j'y reste avec un livre, à regarder le soleil couchant.

-- Je ne trouve rien d'admirable comme les soleils couchants, reprit-elle, mais au bord de la mer, surtout.

-- Oh ! j'adore la mer, dit M. Léon.

-- Et puis ne vous semble-t-il pas, répliqua madame Bovary, que l'esprit vogue plus librement sur cette étendue sans limites, dont la contemplation vous élève l'âme et donne des idées d'infini, d'idéal ?

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'arrive pas a trouver les aspects comiques de cet scene ?
Merci d avance pour vos m'aider a ce devoir .



3 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 13 oct. 2012
Je trouve que c'est l’accumulation de détails météorologiques, géographiques et scientifiques qui en font le comique, avec l’impassibilité de Madame Bovary face à cette avalanche de mots.
bonne soirée.
Anonyme
Posté le 14 oct. 2012
Merci , beaucoup !
willffy
willffy
Posté le 14 oct. 2012
à ton service!

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