Maître Cornélius de Balzac : étude du registre fantastique

Publié le 12 sept. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 14 sept. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonsoir,

Voici le travail que je dois effectué :
Je dois lire le début du texte, "Maître Cornélius" de Balzac, voici la partie en question :

La foule offrait des effets non moins pittoresques. Certaines figures se dessinaient si vaguement dans le clair-obscur, qu'on pouvait les prendre pour des fantômes ; tandis que plusieurs autres, frappées par des lueurs éparses, attiraient l'attention comme les têtes principales d'un tableau. Les statues semblaient animées, et les hommes paraissaient pétrifiés. Çà et là, des yeux brillaient dans le creux des piliers, la pierre jetait des regards, les marbres parlaient, les voûtes répétaient des soupirs, l'édifice entier était doué de vie. L'existence des peuples n'a pas de scènes plus solennelles ni de moments plus majestueux. A l'homme en masse, il faut toujours du mouvement pour faire œuvre de poésie ; mais à ces heures de religieuses pensées, où les richesses humaines se marient aux grandeurs célestes, il se rencontre d'incroyables sublimités dans le silence ; il y a de la terreur dans les genoux pliés et de l'espoir dans les mains [Coquille du Furne : maintes.] jointes. Le concert de sentiments par lequel toutes les âmes s'élancent au ciel produit alors un explicable phénomène de spiritualité. La mystique exaltation des fidèles assemblés réagit sur chacun d'eux, le plus faible est sans doute porté sur les flots de cet océan d'amour et de foi. Puissance tout électrique, la prière arrache ainsi notre nature à elle-même. Cette involontaire union de toutes les volontés, également prosternées à terre, également élevées aux cieux, contient sans doute le secret des magiques influences que possèdent le chant des prêtres et les mélodies de l'orgue, les parfums et les pompes de l'autel, les voix de la foule et ses contemplations silencieuses. Aussi ne devons-nous pas être étonnés de voir au Moyen-âge tant d'amours commencées à l'église après de longues extases, amours souvent dénouées peu saintement, mais desquelles les femmes finissaient, comme toujours, par faire pénitence. Le sentiment religieux avait alors certainement quelques affinités avec l'amour, il en était ou le principe ou la fin. L'amour était encore une religion, il avait encore son beau fanatisme, ses superstitions naïves, ses dénouements sublimes qui sympathisaient avec ceux du christianisme. Les mœurs de l'époque expliquent assez bien d'ailleurs l'alliance de la religion et de l'amour. D'abord, la société ne se trouvait guère en présence que devant les autels. Seigneurs et vassaux, hommes et femmes n'étaient égaux que là. Là seulement, les amants pouvaient se voir et correspondre. Enfin, les têtes ecclésiastiques composaient le spectacle du temps, l'âme d'une femme était alors plus vivement remuée au milieu des cathédrales qu'elle ne l'est aujourd'hui dans un bal ou à l'Opéra. Les fortes émotions ne ramènent-elles pas toutes les femmes à l'amour ? A force de se mêler à la vie et de la saisir dans tous ses actes, la religion s'était donc rendue également complice et des vertus et des vices. La religion avait passé dans la science, dans la politique, dans l'éloquence, dans les crimes, sur les trônes, dans la peau du malade et du pauvre ; elle était tout. Ces observations demi-savantes justifieront peut-être la vérité de cette Etude dont certains détails pourraient effaroucher la morale perfectionnée de notre siècle, un peu trop collet-monté, comme chacun sait.


Je sais c'est un peu long...

La consigne est la suivante : Montrer que la description fait appel au registre fantastique.


Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà lu plusieurs fois le passage de la nouvelle, je vois bien que c'est du registre fantastique mais je ne sais pas comment le dire.
J'ai également cherché les procédés et caractéristiques du registre fantastique.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 13 sept. 2010
Merci pour votre aide à tous les deux, j'ai réalisé le devoir et je pense avoir noté ce qu'il fallait même si je n'est pas assez cité le texte.
Voilà ce que j'ai écrit :

La description du lieux de l'action fait appel au registre fantastique, la présence du champ lexical fantastique, les superstitions, font entrer le récit dans le registre puisqu'il y a toujours une part d'ambiguïté, d'inexpliqué. Cela déclenche également une réaction de peur.
- Champ lexical du fantastique : ..... j'ai cité quelques mots

On observe également de nombreux procédés, tels que les métaphores, les comparaisons, les personnifications, des mots traduisant le doute, l'incertitude...
- j'ai cité quelques exemples
L'expression de l'irrationnel déstabilise le lecteur, il ne sait plus ce qu'il doit croire ou non, si c'est réel ou imaginaire, il ne parvient pas à trancher entre l'explication réaliste et l'interprétation surnaturelle. Il connaît alors le doute, la peur. La situation est également assez stéréotype.


Pouvez-vous me dire ci cela est convenable pour une rentrée en seconde ?
Merci

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