Paroles de Jacques Prevert

Merci! Mais j'ai une question s'il te plait: en fait la liberte a plusieurs aspects dans le recueil mais je ne comprend pas comment je peux trouver des liens et des connexions entre elles parce que pour faire un expose il faut bien qu'il y ait des liens entre les differentes parties non?
Je suis vraiment desole de te deranger encore mais j'ai vraiment besoin d'aide!

Quelques poèmes abordant le thème de la liberté dans ses différents aspects :
- Chasse à l'enfant
- Pour faire le portrait d'un oiseau (comprendre la fin)
- Pour toi mon amour
- le cancre
- Pater noster
- quartier libre

Il y en a bien d'autres, Prévert passé sa vie à militer pour la liberté sous toutes les formes. Tu remarqueras que l'oiseau est pour lui LE symbole de la liberté

Merci! Mais comment prouve-t-on que c'est l'oiseau qui est "LE" symbole de liberte pour Prevert?

Voici un travail sur Prévert que j’avais fait en seconde. Ne recopie pas tout tel quel, déjà parce que tu ne comprendrais pas forcément tout et puis c’est un travail de seconde. De plus, ça ne correspond pas vraiment au sujet. Prends ce qui t’intéresses ;)

Né en 1900, Jacques Prévert est lui aussi un auteur surréaliste. Il a écrit notamment des poèmes comme Les feuilles mortes, mis en musique par son ami Joseph Kosma, ou le recueil Paroles. Il a aussi rédigé des scénarios de films comme Quai des brumes ou Les enfants du paradis écrit pour Marcel Carné.
Le style de Prévert est polymorphe. Il ne s’arrête pas à un seul genre mais écrit de la poésie, du théâtre, des contes, des scénarios de dessins animés ou de films… Il a aussi composé des textes longs qui sont des poèmes satiriques ou bien des fables oniriques. Dans certains poèmes, les sentiments sont exprimés de façon lyrique, tandis que dans d’autres poèmes, ils sont exposés de façon quasi objective. Certains textes semblent n’être dus qu’au plaisir de jouer avec les mots. Ceci dit, le style de Prévert peut être exposé en trois points : une imagination débordante, un humour permanent et une culture de l’hétéroclite.
Une imagination débordante
Comme les enfants, Jacques Prévert donne libre court à son imagination débordante. Il donne vie à des objets ou des idées. C’est ainsi que ses poèmes sont remplis de métaphores, souvent insolites, façonnant un autre monde.
« […] La vieille armoire normande
et la vache bretonne
sont partis dans la lande
en riant comme deux folles […] »
Extrait de « Les animaux ont des ennuis »
La personnification est une figure de style clé chez Prévert. On la retrouve dans le célèbre poème de Paroles « Le désespoir est assis sur un banc. », où on peut remarquer une véritable allégorie, ou bien dans cet autre poème :
« […] volets ouverts
des lilas pleins les bras
et brune et blonde et rousse
une chanson pieds nus traverse la maison
comme elle a par ailleurs
traversé les saisons […] »
Extrait de « Volets ouverts »
Un humour permanent
La lecture des textes de Prévert provoque souvent la bonne humeur et le rire. Prévert joue avec les différents modes et procédés de l’humour selon les objectifs à atteindre : faire rire juste pour le plaisir de rire, se moquer, provoquer, dénoncer…
La fantaisie
Prévert à l’art d’introduire dans son écriture une fantaisie incroyable : fantaisie verbale, typographique, syntaxique, orthographique. C’est un « cancre artiste » qui fait déclencher le rire avec finesse. Il maîtrise sûrement la langue pour mieux en émoustiller la rigueur.
Il utilise les jeux avec les mots et expressions avec des figures telles que les calembours, le néologisme, les contrepèteries ou encore les énumérations inattendues…
« Il y en a élèvent des enfants
d’autres qui élèvent des poulets
ou des vaches
Moi, j’élève la voix »
Extrait de « Drôle d’immeuble »
« Quand quelqu’un vous dit : Je me tue à vous le dire !
Laissez le mourir. »
Extrait de « Intermède », Spectacle
« Martyr, c’est pourrir un peu »
Extrait de « Clanche de Bastille » Paroles

Il utilise aussi les jeux avec la typographique ou bien avec la syntaxe.
« L’Afrance et la Lemagne »
Extrait de « Cagnes-sur-Mer »
« Oui j’ai une jambe de verre
et j’ai un œil de bois »
Extrait de « La fontaine des innocents »
Il joue avec l’orthographe.
« MEA CULPA
C’est ma faute
C’est ma faute
C’est ma très grande faute d’orthographe
Voilà comment j’écris
Giraffe »
Extrait de « Histoires et d’autres histoires »
L’absurde et le burlesque
Prévert aime introduire de la légèreté là où tout est sévérité. Il invente, notamment pour son théâtre, des situations absurdes et loufoques. L’opéra des Girafes, par exemple, nous place d’emblé dans une histoire absurde : « Comme les girafes sont muettes, la chanson reste enfermée dans leur tête. C’est en regardant très attentivement les girafes dans les yeux que l’on peut voir si elles chantent faux ou si elles chantent vrai. ».
Prévert prend un certain plaisir à tenir des propos déroutants, dépourvus de logique et à constamment introduire un décalage entre une forme apparemment sérieuse et un contenu insensé. Dans la pièce « En famille », le caractère burlesque tient précisément de ce décalage entre la situation tragique (fratricide) et la façon dont la situation est traitée (avec une légèreté totale).
L’ironie et l’humour noir
Prévert sait manier l’humour comme on manierait le fusil : pour se moquer, provoquer, faire réagir, dénoncer l’inacceptable… L’humour prend alors les allures de l’ironie, souvent à l’aide d’antiphrases. L’humour devient noir lorsque Prévert souligne, avec une désillusion extrême, les absurdités du monde. On ne rit pas comme pour un calembour : notre rire est jaune et accompagné de dégoût. Il est déclencher chez le lecteur non plus dans l’objectif de le faire réagir, mais seulement pour qu’il constate l’étendue de la bêtise.
Une culture de l’hétéroclite
Le style de Prévert est multiforme. Presque tous ses recueils sont hétéroclites, comme s’il refusait de se soumettre à un seul et même style. Ainsi, Paroles et Spectacle rassemblent des textes d’une grande variété.

Wow! Merci beaucoup! :))

De rien ;) je ne sais pas si ça va te convenir... En tout cas bon courage pour ton exposé :)

Merci encore une fois ;)

Dans l'oiseau-lyre, c'est en passant dans le ciel qu'il tire l'enfant de son ennui et lui rend sa liberté de rêver donc de s'évader.
Dans le portrait d'un oiseau, il faut dessiner la cage, mais à la fin les effacer soigneusement pour que le tableau soit réussi.
Dans quartier libre, le képi sur la tête est remplacé par l'oiseau et, du coup, "on ne salue plus" !
Pour Prévert école = caserne = cage

Convaincue ?

Oui merci beaucoup! Mais seulement... je n'ai pas tres bien saisi le sens dans "le quartier libre" si tu peux me l'expliquer un peu plus s'il te plait? =P

Au sens propre le "quartier libre", dans une caserne, c'est l'autorisation de sortie.
Au sens figurer, avoir "quartier libre", c'est être libre de décider.

Le képi représente le rapport hiérarchique dans l'armée, plus de képi, plus de hiérarchie, donc on ne salue plus un supérieur.
C'est le message que transmet l’oiseau, qui a pris la place du képi !

Merci encore une fois et desole d'avoir pris de ton temps ;) Bonne fin de journee =P

Bonne journée à toi aussi