Question: Le Feu

Publié le 28 déc. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 31 déc. 2016 dans 7A
2

Sujet du devoir

Brusquement, devant nous, sur toute la largeur de la descente, de
sombres flammes s’élancent en frappant l’air de détonations
épouvantables. En ligne, de gauche à droite, des fusants sortent du
ciel, des explosifs sortent de la terre. C’est un effroyable rideau qui
nous sépare du monde, nous sépare du passé et de l’avenir. On
s’arrête, plantés au sol, stupéfiés par la nuée soudaine qui tonne de
toutes parts ; puis un effort simultané soulève notre masse et la
rejette en avant, très vite. On trébuche, on se retient les uns aux
autres, dans de grands flots de fumée.On voit, avec de stridents
fracas et des cyclones de terre pulvérisée, vers le fond, où nous
nous précipitons pêle-mêle, s’ouvrir des cratères, çà et là, à côté les
uns des autres, les uns dans les autres. Puis on ne sait plus où
tombent les décharges. Des rafales se déchaînent si
monstrueusement retentissantes qu’on se sent annihilé par le seul
bruit de ces averses de tonnerre, de ces grandes étoiles de débris
qui se forment en l’air.
On voit, on sent passer près de sa tête des éclats avec leur cri de
fer rouge dans l’eau. À un coup, je lâche mon fusil, tellement le
souffle d’une explosion m’a brûlé les mains. Je le ramasse en
chancelant et repars tête baissée dans la tempête à lueurs fauves,
dans la pluie écrasante des laves, cinglé par des jets de poussier et
de suie.
Les stridences des éclats qui passent vous font mal aux oreilles,
vous frappent sur la nuque, vous traversent les tempes, et on ne
peut retenir un cri lorsqu’on les subit.
On a le cœur soulevé, tordu par l’odeur soufrée. Les souffles de la
mort nous poussent, nous soulèvent, nous balancent. On bondit ; on
ne sait pas où on marche. Les yeux clignent, s’aveuglent et
pleurent. Devant nous, la vue est obstruée par une avalanche
fulgurante, qui tient toute la place.

Où j'en suis dans mon devoir

A partir de quelle ligne les indications de lieu disparaissent-elles ?Pourquoi?

Par quel pronom les soldats sont-ils désignés?Quel est l'effet produit?

Quel rythme la ponctuation a l'intérieur des phrases donne-t-elle au texte?

Par lesquels des cinq sens les soldats perçoivent-ils les explosions?

Relevez dans un tableau le vocabulaire évoquant cette perception des explosions.Quel commentaire pouvez-vous faire?




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 28 déc. 2016

Les indications de lieu disparaissent à partir de "Puis on ne sait plus où
tombent les décharges." pour perdre le lecteur, le mettre dans la peau du soldat qui est troublé, perdu. 

Les soldats sont désignés par le pronom "on". Le lecteur ne sait pas qui ils sont, c'est imprécis flou, encore une fois il est perdu. 

Pour la ponctuation je ne suis  pas sûre. Les virgules doivent obliger le lecteur à faire des pauses, elles donnent donc un effet de lenteur, on s'enlise, on ne voit pas le bout de la phrase. Mais en lisant le texte j'ai plutôt ressenti un effet de rapidité, les actions s'enchaînent une à une, on n'a pas le temps de se reposer. A toi de voir ce que tu ressens. 

La vue, l'ouïe et l'odorat. 

Pour la dernière question, je pense que le tableau n'est pas compliqué à faire, tu pioches les perceptions du texte et tu les classes selon les trois sens utilisés. Pour le commentaire, les sens apparaissent au fur et à mesure: d'abord la vue des obus, des dégâts qu'ils causent, ensuite l'ouïe avec les fracas des bombes puis l'odorat avec l'odeur qu'elles dégagent quand elles explosent et l'odeur de la mort qui les entourent. 

 

J'espère t'avoir aidé. 

 

Anonyme
Posté le 29 déc. 2016

Oui,merci pour ton aide!


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte