Rédaction - Lettre à un vieil ami

Publié le 22 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 28 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bonjour j'ai une rédaction à faire et ...
Bernard, devenu adulte, a lu cette page des Confessions.
Imaginez qu'il s'adresse à Rouseau dans une lettre pour lui présentrer, à son tour, son propre point de vue sur cette amitié.
- Votre texte devra prendre la forme d’une lettre d’une trentaine de lignes au moins
- Vous ne perdrez pas de vue que le texte se situe au XVIIIème siècle
- Bernard peut ne pas être d’accord avec ce que Rousseau dit de lui.v Vous intégrerez une anecdote qui illustrera son point de vue.v Vous veillerez à ne pas utiliser le langage familier.
- Il sera tenu compte dans l’évaluation de la présentation et de la correction de la langue.


LE TEXTE :
L'habitude de vivre ensemble dans un état paisible m'unit tendrement à mon cousin Bernard. En peu de temps j'eus pour lui des sentiments plus affectueux que ceux que j'avais eus pour mon frère, et qui ne se sont jamais effacés. C'était un grand garçon fort efflanqué, fort fluet, aussi doux d'esprit que faible de corps, et qui n'abusait pas trop de la prédilection qu'on avait pour lui dans la maison, comme fils de mon tuteur. Nos travaux, nos amusements, nos goûts étaient les mêmes: nous étions seuls, nous étions de même âge, chacun des deux avait besoin d'un camarade; nous séparer était, en quelque sorte, nous anéantir. Quoique nous eussions peu d'occasions de faire preuve de notre attachement l'un pour l'autre, il était extrême; et non seulement nous ne pouvions vivre un instant séparés, mais nous n'imaginions pas que nous puissions jamais l'être. Tous deux d'un esprit facile à céder aux caresses, complaisants quand on ne voulait pas nous contraindre, nous étions toujours d'accord sur tout. Si, par la faveur de ceux qui nous gouvernaient, il avait sur moi quelque ascendant sous leurs yeux, quand nous étions seuls j'en avais un sur lui qui rétablissait l'équilibre. Dans nos études, je lui soufflais sa leçon quand il hésitait; quand mon thème était fait, je lui aidais à faire le sien, et, dans nos amusements, mon goût plus actif lui servait toujours de guide. Enfin nos deux caractères s'accordaient si bien, et l'amitié qui nous unissait était si vraie, que, dans plus de cinq ans que nous fumes presque inséparables, tant à Bossey qu'à Genève, nous nous battîmes souvent, je l'avoue, mais jamais on n'eut besoin de nous séparer, jamais une de nos querelles ne dura plus d'un quart d'heure, et jamais nous ne portâmes l'un contre l'autre aucune accusation. Ces remarques sont, si l'on veut, puériles, mais il en résulte pourtant un exemple peut-être unique depuis qu'il existe des enfants.
Jean jacques Rousseau, les Confessions


Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà commencé à écrire mais je bloque pour l'anecdote, j'ai un début mais je me suis rendu compte que c'était bof, j'aimerais de l'aide pour une anecdote , un souvenir d'enfance que j'ai passé avec mon ami Rousseau ( je suis Bernarnd, son cousin) . Un truc qui vale la peine d'être écrit, quelque chose qui montre l'exemple d'une amitié exceptionnelle !!
Merci D'avance



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