Redaction devoir 10 français

Publié le 4 juin 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 11 juin 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

Créon :
Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes.
Et dieu sait si j’aimais autre chose dans la vie que d’être puissant…
Antigone :
Il fallait dire non, alors !
Créon :
Je le pouvais, seulement, je me suis senti
tout d’un coup comme un ouvrier qui refusait
un ouvrage. Cela ne m’a pas paru honnête.
J’ai dit oui.
Antigone :
Et bien, tant pis pour vous. Moi, je n’ai pas
Dit « oui » ! Qu’est-ce que vous voulez que cela
Me fasse, à moi, votre politique, votre nécessité,
Vos pauvres histoires ? Moi, je peux dire
« non » encore à tout ce que je n’aime pas et je
Suis seul juge. Et vous, avec votre couronne,
Avec vos gardes, avec votre attirail, vous
Pouvez seulement me faire mourir parce que
Vous avez dit « oui ».
Créon :
Ecoute-moi.
Antigone :
Si je veux, moi, je peux ne pas vous écouter.
Vous avez dit « oui ». Je n’ai plus rien à apprendre
De vous. Pas vous. Vous êtes là à boire mes
Paroles. Et si vous n’appelez pas vos gardes,
C’est pour m’écouter jusqu’au bout.
Créon :
Tu m’amuses !
Antigone :
Non. Je vous fais peur. C’est pour cela que
vous essayez de ma sauver. Ce serait tout de
même plus commode de garder une petite
Antigone vivante et muette dans ce palais.
Vous êtes trop sensible pour faire un bon
Tyran, voilà tout. Mais vous allez tout de
Même me faire mourir tout à l’heure, vous le
Savez, et c’est pour cela que vous avez peur.
Créon, (sourdement) :
Et bien, oui j’ai peur d’être obligé de te
faire tuer si tu t’obstines. Et je ne le voudrais pas.
Antigone :
Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que
Je ne voudrais pas ! Vous n’auriez pas voulu
Non plus, peut-être, refuser une tombe à mon
Frère ? Dites-le donc, que vous ne l’auriez pas voulu ?
Créon :
Je te l’ai dit.
Antigone :
Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant,
Vous allez me faire tuer sans le vouloir.
Et c’est cela, être roi !
Créon :
Oui, c’est cela !
Antigone :
Pauvre Créon ! Avec mes ongles cassés et
Pleins de terre et les bleus que tes gardes
M’ont fait aux bras, avec ma peur qui me
Tord le ventre, mi je suis reine.
Créon :
Alors, aie pitié de moi, vis. Le cadavre de
ton frère qui pourrit sous mes fenêtres, c’est
assez payé pour que l’ordre règne dans
Thèbes. Mon fils t’aime. Ne m’oblige pas à
Payer avec toi encore. J’ai assez payé.
Antigone :
Non. Vous avez dit « oui ». Vous ne vous
arrêterez jamais de payer maintenant !

Créon, (la secoue soudain, hors de lui) :
Mais, bon Dieu ! Essaie de comprendre une
Minute, toi aussi, petite idiote ! J’ai bien
Essayé de te comprendre, moi. Il faut pourtant
Qu’il y en ait qui disent oui. Il faut pourtant
Qu’il y en ait qui mènent la barque. Cela
Prend l’eau de toutes parts, c’est plein de
Crimes, de bêtises, de misère…Et le gouvernail
Est là qui ballote. L’équipage ne veut plus
rien faire, il pense, il ne pense qu’à piller la cale et les
officiers sont déjà en train de se construire un
petit radeau confortable, rie que pour eux,
avec toute la provision d’eau douce pour tirer
au moins leurs os de là. Et le mât craque, et
le vent siffle, et les voiles vont se déchirer,
et toutes ces brutes vont crever toutes
ensemble, parce qu’elles ne pensent qu’à leur
peau, à leur précieuse peau et à leur petites
affaires. Crois-tu, alors, qu’on a le temps de
faire le raffiné, de savoir s’il faut dire « oui »
ou « non », de se demander s’il ne faudra pas
payer trop cher un jour et si on pourra encore
être un homme après ? On prend le bout de
bois, on redresse devant la montagne d’eau,
on gueule un ordre et on tire dans le tas, sur
le premier qui s’avance. Dans le tas ! Cela n’a
pas de nom. C’est comme la vague qui vient
de s’abattre sur le pont devant vous ; le vent
qui vous gifle, et la chose qui tombe dans le
groupe n’a pas de nom. C’était peut-être celui
qui t’avait donné du feu en souriant la veille.
Il n’a plus de nom. Et toi non plus, tu n’as
Plus de nom, cramponné à la barre. Il n’y a
Plus que le bateau qui ait un nom et la tempête.
Est-ce que tu comprends, cela ?

Antigone :
Je ne veux pas comprendre. C’est bon pour
Vous. Moi je suis là pour autre chose que pour
Comprendre. Je suis là pour vous dire non et
Pour mourir.
I

Où j'en suis dans mon devoir

Où j'en suis :Il ne me reste que la rédaction

Je dois faire la rédaction a présent et je n'ai absolument aucunes idées.

Hemon, fils de Creon et fiance d'Antigone, a entendu la fin de la conversation.
Imagine, sous laforme d'un dialogue, une scene de theatre qui sera la suite immediate de notre texte : Hemon intervient pour essayer de convaincre son pere et sa fiancée de revenir sur leur décision.

Tu devras tenir compte des caractéristiques du genre theatral et introduire des arguments dans les repliques d'Hemon.



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 4 juin 2012
tu peut faire entrer Hemon qui demande pitié a Antigone tu peut donner comme arguments qu'il veut un fils avec elle, qui'il l'aime et que si elle meurt il se tueras avec elle et antigone elle refuse et l'oblige a ne pas se tuer pour elle et de trouver une autre fille...
enfin après je sais pas c'est juste des idées comme sa.
Anonyme
Posté le 6 juin 2012
Merci, beaucoup ! Les redac c'est pas mon fort, et la en plus je me concentre sur le brevet
Anonyme
Posté le 9 juin 2012
wé c'est n'importe quoi cette rédac lol moi aussi je suis au cned , stp tu peux m'aider en espagnol exercice 6 devoir 10 stpp c urgent!!

Ils ont besoin d'aide !

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