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Sujet du devoir
Bonjour,
je voudrais avoir un avis sur ma rédaction de francais, est ce que des choses sont mal dites ou mal orthographiées, si il ya des problemes de temps etc
Merci de m'aider c'est urgent
merci d'avance
Où j'en suis dans mon devoir
https://docs.google.com/document/d/13x_0JzCnFYOsMoGBDV21vf0MCiB6ybnOWj_R9DZ2Rtc
C'était il y a vingt ans. J'avais quatorze ans et j'en ai aujourd'hui trente-quatre. J'habitais seul avec mon père dans un bel immeuble parisien de « Saint-Germain-des-Prés » quartier huppé de la capitale.
Ce bâtiment je le connaissais par cœur, c’était chez moi. Il y avait quatre étages comportant chacuns un appartement. Les plus fortunés habitaient en haut, et les moins riches en bas. Au quatrième étage vivait un riche homme d'affaires célibataire, pressé et qui est qui ne m'adressait jamais la parole. Au troisième demeurait une dame âgée, vivant seule depuis la mort son mari il y a deux ans. Elle me saluait tous les matins quand j’allais à l’école. Au deuxième habitait un couple heureux d'apparence, mais la femme trompait son mari tous les vendredis après-midi. Au premier un appartement était inhabité. Au rez-de-chaussée se dressait un hall majestueux, une moquette rouge, des murs parés de marbre blanc. Tout au fond, derrière un rideau se dressait un escalier modeste qui permettait de descendre au sous-sol où vivait le concierge et son fils. Le concierge c'est mon père, son fils c'est moi.
Mon père avait quitté l’Algérie peu après que ma mère l’ait quitté pour un riche commerçant belge. Ma mère n’aimait plus mon père, elle ne le trouvait pas assez dévoué dans ce qu’il faisait. Mon père, je ne le voyais pas d'un bon œil. Il avait un accent maghrébin prononcé, et maniait la langue française d’une façon étonnante, une faute de conjugaison a chaque phrase. Il ne savait pas écrire, ni lire. Il était pour moi le symbole de notre vie pauvre, autant financièrement qu’intellectuellement. Je le tenais responsable de notre vie misérable.
Mon père m'emmenait tous les matins au collège au bord d’une R4 des années quatre vingt, et je lui demandais de me déposer près de la boulangerie située à une cinquantaine de mètres du collège pour ne pas que l’on m’associe à cette laide voiture. De mon vrai nom, Kamil, je me faisais appeler Camille. J'avais francisé le nom pour qu'il ait une consonance plus «européenne». Je reniais mes origines et faisais tout pour être considéré comme un français de souche.
Un matin, j'attendais l'ouverture de la porte de l'école et je vis mon père arriver au loin. Je me cachai vite. Que voulais-t-il ? Pourquoi il venait vers moi ? Je ne voulais pas être associé à cette homme. C'est trop tard, il m'interpella :«Kamil, mon fils, tu as pas prendre ta trousse ». Des moqueries éclatèrent. Lui, sourit pensant que ces railleries étaient dûes à mon oubli. Cependant, il se moquaient de mon père, son apparence, son accent et surtout de cette faute de conjugaison. J'étais humilié. Qu’allait-on penser de moi ? Tout ce temps perdu à m'intégrer gâché en une en une fraction de seconde. Ce n'était plus mon père, enfin, je ne le considérais plus comme tel. J'espérais qu'il soit rongé par la culpabilité.
Toute l’année, je fus moqué à cause de lui. Tous les soirs, je lui racontais ce que mes camarades me disaient sur moi, en lui rappelant que c’était exclusivement sa faute. Je lui disais qu’il avait gâché toute ma scolarité. Lui, il en pleurait et s’en excusait. Mais je ne le pardonnais pas parce qu’il ne le méritait pas.
Aujourd'hui, vingt années plus tard, j'enterre mon père et j'ai toujours honte. Honte de ne pas avoir remarqué le dévouement de mon père pour moi. Honte de voir que mon père a tout fait pour moi sans rien en retour. Honte d'avoir renié ce que nous étions. Honte d'avoir fait culpabiliser mon père. Honte d'avoir eu honte. Je me questionne : Comment un adolescent peut-il être aussi peu reconnaissant envers son père ? Comment peut-on avoir des paroles aussi blessantes envers celui qui nous à élevé ? Ces réponses, je n’y ai pas la réponse mais cela nous prouve qu’un enfant peut être cruel envers la personne qu’il l’a élevé. Mon père est maintenant dans sa tombe, pour l’éternité et je m’en voudrais toute ma vie de l’avoir renié.
9 commentaires pour ce devoir
bonsoir,
c'est superbe touchant émouvant bravo
quelques corrections
supprimez(et j'en ai aujourd'hui trente_quatre)
comportant chacun (sans s)
pressé et(vous supprimez qui est)
supprimez le passage sur votre mère(elle ne le trouvait pas assez dévoué dans ce qu'il faisait)
une faute de conjugaison à (et non aà chaque phrase
il ne savait ni lire ni écrire
la boulangerie située
modifiez
une cinquantaine de métres du collège pour que l'on ne m'associe pas à cette laide voiture
Modifiez
Que voulait-il?
Pourquoi venait-il vers moi?
C'était trop tard
tout ce temps perdu à m'intégrer gâché en une fraction
envers celui qui nous a ( et non à) élevé
A ces questions je n'ai pas de réponses
je m'en voudrai (sans s)
Mais je vous le redis c'est superbe
Merci ca me touche vraiment
Ma mère n’aimait plus mon père, elle ne le trouvait pas assez dévoué ( motivé par ce qu'il faisait?) dans ce qu’il faisait. Mon père, je ne le voyais pas d'un bon œil. Il avait un accent maghrébin prononcé, et maniait la langue française d’une façon étonnante, une faute de conjugaison à chaque phrase. Il ne savait pas écrire, ni lire. Il était pour moi le symbole de notre vie pauvre, autant financièrement qu’intellectuellement. Je le tenais responsable de notre vie misérable.
Mon père m'emmenait tous les matins au collège au bord d’une R4 des années quatre vingts, et je lui demandais de me déposer près de la boulangerie située à une cinquantaine de mètres du collège pour ne pas que l’on m’associe à cette voiture laide. De mon vrai nom, Kamil, je me faisais appeler Camille. J'avais francisé mon prénom pour qu'il ait une consonance plus «européenne». Je reniais mes origines et faisais tout pour être considéré comme un français de souche.
Un matin, j'attendais l'ouverture de la porte de l'école et je vis mon père arriver au loin. Je me cachai vite. Que voulait-il ? Pourquoi venait-il vers moi ? Je ne voulais pas être associé à cette homme. C'est trop tard, il m'interpella :«Kamil, mon fils, tu as pas prendre ta trousse »
Merci pour ton aide
Des moqueries éclatèrent. Lui, sourit pensant que ces railleries étaient dues à mon oubli. Cependant, ils se moquaient de mon père, son apparence, son accent et surtout de ces fautes de français . J'étais humilié. Qu’allait-on penser de moi ? Tout ce temps perdu à m'intégrer gâché en une fraction de seconde. Ce n'était plus mon père, enfin, je ne le considérais plus comme tel. J'espérais qu'il serait rongé par la culpabilité.
Toute l’année, je fus moqué à cause de lui. Tous les soirs, je lui racontais ce que mes camarades me disaient sur moi, en lui rappelant que c’était exclusivement sa faute. Je lui disais qu’il avait gâché toute ma scolarité. Lui, il en pleurait et s’en excusait. Mais je ne le lui pardonnais pas parce qu’il ne le méritait pas.
Aujourd'hui, vingt années plus tard, j'enterre mon père et j'ai toujours honte. Honte de ne pas avoir remarqué le dévouement de mon père pour moi, honte de voir que mon père a tout fait pour moi sans rien en retour, honte d'avoir renié ce que nous étions, honte d'avoir fait se culpabiliser mon père, honte d'avoir eu honte. Je me questionne : Comment un adolescent peut-il être aussi peu reconnaissant envers son père ? Comment peut-on avoir des paroles aussi blessantes envers celui qui nous à élevés ? Ces réponses, je ne les ai pas mais cela prouve qu’un enfant peut être cruel envers la personne qui l’a élevé. Mon père est maintenant dans sa tombe, pour l’éternité et je m’en voudrai toute ma vie de l’avoir renié.
bonsoir,
je dirai
les réponses je ne les ai pas
ou
A ces questions je n'ai pas de réponses
Bonne suite!
Très bon devoir !!!!
Juste une petite correction
Règle de conjugaison derrière « après que »
À la différence de « avant que », et quoi que l’on pense souvent, « après que » doit être suivi d’un verbe à l’indicatif et non au subjonctif
après que ma mère l’avait quitté pour un riche commerçant
il y a un tiret pour "des années quatre-vingts"
Ils ont besoin d'aide !
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Cela s'est passé il y a vingt ans. J'avais quatorze ans et j'en ai aujourd'hui trente-quatre. J'habitais seul avec mon père dans un bel immeuble parisien de « Saint-Germain-des-Prés » quartier huppé de la capitale.
Ce bâtiment je le connaissais par cœur, c’était chez moi. Il y avait quatre étages comportant chacun un appartement. Les plus fortunés habitaient en haut, et les moins riches en bas. Au quatrième étage vivait un riche homme d'affaires célibataire, pressé et qui est qui(??) ne m'adressait jamais la parole. Au troisième demeurait une dame âgée, vivant seule depuis la mort son mari il y a deux ans. Elle me saluait tous les matins quand j’allais à l’école. Au deuxième habitait un couple heureux semblait-il , mais la femme trompait son mari tous les vendredis après-midi. Au premier un appartement était inhabité. Au rez-de-chaussée se dressait un hall majestueux, une moquette rouge, des murs parés de marbre blanc. Tout au fond, derrière un rideau se dressait un escalier modeste qui permettait de descendre au sous-sol où vivait le concierge et son fils. Le concierge c’était mon père, son fils c’était moi.
Mon père avait quitté l’Algérie peu après que ma mère l’eût quitté pour un riche commerçant belge.