Rédaction : La relève

Publié le 23 sept. 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 26 sept. 2018 dans 5A
3.00 / 20
1

Sujet du devoir

Sujet : Un des soldats qui va être relevé lève la tête et rencontre le regard d'un des hommes qui va prendre sa place sur le front. Il s’arrête un instant. Imaginez le dialogue entre les deux hommes 

Ma redaction est basé sur ce texte la:

La nuit tombe. Il commence à faire froid. Les premiers ne tardent pas à apparaître. Une grappe d’hommes épuisés qui marchent lentement. La tête basse. Sans parler. Ils trébuchent souvent car ils sont trop fatigués pour ne pas laisser traîner leurs bottes. Une poignée d’hommes. Je les regarde passer. On dirait un peuple de boue. On voit à peine la couleur de leur uniforme. Juste de la boue séchée, partout. Sur le visage et sur les vêtements. Des barbes de trois jours. Le regard vide. Je crois qu’ils ne nous ont pas vus. Aucun ne nous a salués. Aucun ne nous a même adressé un signe de la main ou du regard. Des ombres. Sales et courbées.

La première grappe d’hommes est passée. Et puis plus rien. Ils étaient sept ou huit et ils ont disparu. J’ai entendu le soldat Dermoncourt, dans mon dos, qui murmurait entre ses dents : "Pas beaux à voir ceux-là." Et c’est vrai qu’ils étaient hideux. Ecuyers fatigués de chevaliers disparus. Mal rasés, débraillés, avec la crasse qui colle à la joue et la faim qui leur tiraille l’estomac. On aurait dit une armée en retraite. Un seul groupe de sept à dix hommes est passé. Le grand processus de la relève ne faisait que commencer. Pauvres hommes. Ils ne ressemblent plus à rien. Plus de regard, plus de force dans le corps. Juste la démarche mécanique des chevaux de trait. Pauvres hommes qui se sont battus et ont perdu. Car même s’ils vivent encore, ceux-là ont perdu, et à les voir ainsi passer devant nous sans nous remarquer, je me demande s’ils retrouveront jamais l’usage de la parole. Nous avons encore attendu. Et un deuxième groupe d’une vingtaine d’hommes est passé. Les mêmes visages hirsutes de vagabonds armés. Les mêmes démarches traînantes et courbées de chiens malades. Ils ont continué leur marche chaotique et je m’attendais à tout instant à voir l’un d’eux s’effondrer et mourir d’épuisement, là, à nos pieds, dans l’indifférence des autres marcheurs têtus. Mais ils ont tenu et leurs longues silhouettes ont à nouveau disparu dans la nuit. C’est alors que Messard, derrière moi, a dit : "Mon lieutenant, ceux-là, c’était la première section du quatrième régiment." J’ai mis du temps à comprendre ce qu’il voulait dire. Mais maintenant je comprends. Ces vingt hommes sont tout ce qu’il reste de la première section. Et les sept ou huit premiers appartenaient probablement à une autre section. C’est cela la vieille garde. Une toute petite poignée d’hommes exsangues, sans souffle, sans regard, avec la force juste de marcher, la force juste de s’éloigner le plus possible de ce front. La vieille garde défile sous nos yeux. Je ne vois pas leurs visages mais je peux les compter. Ils sont si peu. Je comprends maintenant que Dermoncourt a tort de dire qu’ils ne sont pas beaux à voir. Il a tort de penser qu’il n’aimerait pas leur ressembler. Je comprends maintenant que ce qu’il faut vouloir, de tout son cœur, c’est être un jour comme eux. Pouvoir comme eux, même épuisés et sales, même vagabonds et blessés, quitter ce front. C’est tout ce qu’il reste de la vieille garde et nous aurons de la chance si nous aussi, un jour, on vient nous relever et si nous avons encore assez de vie dans nos muscles pour nous lever et marcher jusqu’à la gare.

pour réussir: 

1) narration :

-le texte doit être au présent.

-Insertion du dialogue ( mise en page, verbes introducteurs de parole ) 

2) Pertinence et richesse du contenu 

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai aucune idée de dialogue je ne sais pas quel verbe introducteur de parole insérer dans mon dialogue 

Je ne sais pas comment commencer.

voila ce que j'ai deja imaginer

Il se retourne. Ce qu'il vit le chamboule. C'était là de jeunes soldats qui se tenaient derrière lui, et non des hommes d'une quarantaine d'années .
Il s'approche d'un garçon qui lui paru avoir tout juste la vingtaine.
- Bonne chance à toi.
L'interpelé lève les yeux, intrigué.
- M... Merci monsieur.
Un autre soldat plus âgé un petit rire, et lui dit :
- Comme tu le vois, nous ne sommes plus que très peu. On se considère comme des survivants . Ce que tu t'imagines de la guerre est bien pire que ce que tu dois . Mais je dois te prévenir, accroche toi à la vie et la vie te le rendra. Tu seras fier comme moi de retourner en ton pays en un seul morceau malgré une conscience blessée.
- Merci mais pourquoi  faîtes-vous cela ?
- Je ne fais qu'agir en soldat.
Le jeune soldat s'est tourné vers le soldat Dermoncourt et je comprends maintenant qu'il avait entendu ce que Dermoncourt avait dit tout bas.
-Tu nous ressembleras bientôt : sal, recouvert de boue, sans âme et avec la faim qui te tiraille le ventre.
Puis le soldat s'est retourner et s'est fondu dans les troupes.

 




4 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 23 sept. 2018

Celui qui arrive  en forme, mais inquiet, pose des questions auxquelles il n'a pas de véritables réponses , offre à boire et des sucreries 

Celui qui part, le soulagement ,l'épuisement,  mais la peur à l'idée du retour , ne veut pas décourager le nouveau venu, il est pressé de partir.

Anonyme
Posté le 23 sept. 2018

ce serait donc le début de ma rédaction ?

Merci de votre aide !

voila ce que j'avais déjà imaginer:

Il se retourne. Ce qu'il vit le chamboule. C'était là de jeunes soldats qui se tenaient derrière lui, et non des hommes d'une quarantaine d'années .
Il s'approche d'un garçon qui lui paru avoir tout juste la vingtaine.
- Bonne chance à toi.
L'interpelé lève les yeux, intrigué.
- M... Merci monsieur.
Un autre soldat plus âgé un petit rire, et lui dit :
- Comme tu le vois, nous ne sommes plus que très peu. On se considère comme des survivants . Ce que tu t'imagines de la guerre est bien pire que ce que tu dois . Mais je dois te prévenir, accroche toi à la vie et la vie te le rendra. Tu seras fier comme moi de retourner en ton pays en un seul morceau malgré une conscience blessée.
- Merci mais pourquoi  faîtes-vous cela ?
- Je ne fais qu'agir en soldat.
Le jeune soldat s'est tourné vers le soldat Dermoncourt et je comprends maintenant qu'il avait entendu ce que Dermoncourt avait dit tout bas.
-Tu nous ressembleras bientôt : sal, recouvert de boue, sans âme et avec la faim qui te tiraille le ventre.
Puis le soldat s'est retourner et s'est fondu dans les troupes.

willffy
willffy
Posté le 23 sept. 2018

 

Il se retourne. Ce qu'il voit le remue . Ce sont  là de jeunes soldats qui se tiennent  derrière lui, et non des hommes d'une quarantaine d'années .
Il s'approche d'un garçon qui lui parait avoir tout juste la vingtaine.
- Bonne chance à toi!
L’interpellé lève les yeux, intrigué.
- M... Merci monsieur.
Un autre soldat plus âgé a un petit rire, et lui dit :
- Comme tu le vois, nous ne sommes plus que très peu. On se considère comme des survivants . Ce que tu t'imagines de la guerre est bien pire que ce que tu dois (??)  . Mais je dois te prévenir, accroche toi à la vie et la vie te le rendra. Tu seras fier comme moi de retourner en ton pays en un seul morceau malgré une conscience blessée.
- Merci mais pourquoi  faites-vous cela ?
- Je ne fais qu'agir en soldat.
Le jeune soldat se  tourne vers le soldat Dermoncourt et je comprends maintenant qu'il a  entendu ce que Dermoncourt a dit tout bas.
-Tu nous ressembleras bientôt : sale, recouvert de boue, sans âme et avec la faim qui te tiraille le ventre.
Puis le soldat fait demi tour  et se fond dans la masse hideuse.

 

willffy
willffy
Posté le 23 sept. 2018

- présente la situation , les lieux, le personage principal, 

- n'oublie pas que ton texte doit être au présent

- à la fin , on ne sait pas de quel soldat tu parles 


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte