Romain Gary, La promesse de l'aube.

Publié le 27 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 2 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Ambassadeur de France !

Romain Gary (1914-1980) et sa mère sont maintenant installés à Wilno
(Pologne). Celle-ci façonne des chapeaux pour les grandes dames de la ville.

Considérée avec méfiance, parce qu’étrangère, par ses voisins petits-bourgeois, elle est
accusée de recel d’objets volés. De colère, elle fait le tour de l’immeuble…


Ma mère allait de porte en porte, sonnant, frappant et invitant tous les
locataires à sortir sur le palier. Les premières insultes à peine échangées – là,
ma mère avait toujours et incontestablement le dessus – elle m’attira contre elle
et, me désignant à l’assistance, elle annonça, hautement et fièrement, d’une voix
qui retentit encore en ce moment à mes oreilles :

– Sales petites punaises bourgeoises ! Vous ne savez pas à qui vous avez
l’honneur de parler ! Mon fils sera ambassadeur de France, chevalier de la Légion d’honneur, grand auteur dramatique, Ibsen, Gabriele d’Annunzio ! Il…
Elle chercha quelque chose de tout à fait écrasant, une démonstration
suprême et définitive de réussite terrestre :
– Il s’habillera à Londres !
J’entends encore le bon gros rire des « punaises bourgeoises » à mes oreilles.
Je rougis encore, en écrivant ces lignes. Je les entends clairement et je vois les
visages moqueurs, haineux, méprisants – je les vois sans haine : ce sont des
visages humains, on connaît ça. Il vaut peut-être mieux dire tout de suite, pour
la clarté de ce récit, que je suis aujourd’hui Consul Général de France, compagnon
de la Libération, officier de la Légion d’honneur et que si je ne suis
devenu ni Ibsen, ni d’Annunzio, ce n’est pas faute d’avoir essayé.
Et qu’on ne s’y trompe pas : je m’habille à Londres. J’ai horreur de la coupe
anglaise, mais je n’ai pas le choix.
Je crois qu’aucun événement n’a joué un rôle plus important dans ma vie que
cet éclat de rire qui vint se jeter sur moi, dans l’escalier d’un vieil immeuble
de Wilno, au n° 16 de la Grande-Pohulanka. Je lui dois ce que je suis : pour
le meilleur comme pour le pire, ce rire est devenu moi.

Romain GARY, La Promesse de l’aube © Éditions Gallimard, 1960.

Où j'en suis dans mon devoir

Je vous ai mis le texte ici les question sont ici: http://www.yodawork.com/images/BORDAS-COLLEGES-LYCEES/da/pdf2003/729732/729732_chap5_2.pdf

Je dois répondre à toutes les question sauf la 12.
J'aurais besoin d'aide parce que c'est un DM de fin de séquence, il compte gros et je dois le rendre lundi sans faute.

J'ai commencé à la permiere question
a-je penses que ce sont des CC de maniere
b et c-""
2- ""
3-a-"hautement et fierement" cc de maniere
b-""
4-Malgrès l'humiliation cette femme tient beaucoup a sa fierté, elle aime beaucoup son fils et a beaucoup d'ambition pour lui.
5-""
6-""
7-""
8-C'es du pésent d'énnociation et de narration.
9-""
10-"Cet éclat de rire qui vint se jeter sur moi", je pense que c'est une personification
11-a-imparfait d'arriere plan et passé simple de premier plan.
b-du présent et du futur
c-""

Voila ce que j'ai fait pour l'instant SVP vous pouvez m'aidé à répondre aux autres question et n'hésitez pas à me coriger ou à completer mes réponse, c'est vraiment important, car c'est pour Lundi, Merci d'avance!!



1 commentaire pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 1 mars 2010
2 c'est le language familier je pense
4 la femme est dévouée envers son fils, elle le soutient et à une confiance absolue en lui et en sa réussite future

Désolé, j'essayerais de t'aider plus tard

Bonne chance
Yasmine

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