Sujet du devoir Maison!!

Publié le 22 sept. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 25 sept. 2016 dans 7A
1

Sujet du devoir

 

John Johnson, dit le Boa, a été élu maire de Coca, ville imaginaire des 
États-Unis. Il a de grands projets pour sa ville. Quelques semaines après son élection, il fait un séjour à Dubaï. C’est son premier voyage hors du continent américain.

Ce qu’il voit entre l’aéroport et la ville provoque chez lui une sensation ambivalente d’euphorie et d’écrasement.
Les grues d'abord lui éberluent la tête: agglutinées par centaines, elles surpeuplent le ciel, leurs bras comme des sabres laser plus fluorescents que ceux des guerriers du Jedi, leur halo blafard auréolant la ville chantier d'une coupole de nuit blanche. Le Boa se tord le cou à les compter toutes, et l'homme en dishdashblanche qui le coudoie sur la banquette, le voyant faire, lui signale qu'un tiers des grues existant à la surface du globe est réquisitionné en ces lieux: une sur trois répète-t-il, une sur trois est ici, chez nous. Sa toute petite bouche soulignée d'un trait de moustache articule très doucement nous construisons la cité du futur, une entreprise pharaonique. Le Boa ne dit plus rien. Il 
salive, émerveillé. La prolifération des tours le sidère, si nombreuses qu'on les croit multipliées par un œil malade, si hautes qu'on se frotte les paupières, craignant d'halluciner, leurs fenêtres blanches comme des milliers de petits parallélogrammes aveuglants, comme des milliers de pastilles de Vichy effervescentes dans la nuit délavée
; ici on travaille vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les ouvriers sont logés à l'extérieur de la ville, les rotations se font par navette –l'homme susurre chaque information, escortant l'étonnement de Boa avec délicatesse. Plus loin, il pointe d'un index cireux un 
édifice en construction, déjà haut d'une centaine d'étages, et précise: celle-ci sera haute de sept cents mètres. Le Boa hoche la tête, s'enquiert soudain des hauteurs de l'Empire State Building de New York, ou du Hancok Center de Chicago, questionne sur les tours de Shanghai, de Cape Town, de Moscou, il est euphorique et médusé. ÀDubaï donc, le ciel est solide, massif: de la terre à bâtir. Le trajet est long dans la longue voiture, la mer tarde à venir, le Boa l’attend plate, inaffectée, lourde nappe noire comme le pétrole dont le pourtour s’effacerait dans la nuit, et il sursaute à la découvrir construite elle aussi, rendue solide, croûteuse, et apte à faire socle pour un archipel artificiel qui reproduirait un planisphère -la Grande-Bretagne y est à vendre trois millions de dollars –ou un complexe d’habitations de luxe en forme de palmier: elle aussi, donc, de la terre à bâtir.
Le Boa arrive à l’hôtel bouleversé, les joues rouges et les yeux exorbités, il peine à s’endormir, la nuit est trop claire, comme filtrée par une gazechaude, lui-même trop excité –le Burj Al-Arab est l’hôtel le plus haut du monde, une immense voile de verre et de Teflon gonflée face au golfe Persique qui est absolument noir à cette heure, et clos comme un coffre [...]. Au réveil, le Boa est convaincu d’avoir trouvé l’inspiration qui manquait à son mandat. C’est un espace maîtrisé qui s’offre à ses yeux, un espace, pense-t-il, où la maîtrise se combine à l’audace, et là est la marque de la puissance.

Question : 

1. Quelles sont les caractéristiques principales de la ville décrite dans le texte ?

2. Étudiez précisément la progression des émotions et sensations ressenti par le personnage principal au fil de l'extrait.

3. A quelle temps les Verbes sont-ils majoritairement conjugué dans le texte ? Comment comprenez-vous ce choix de l'auteur? 

Où j'en suis dans mon devoir

Les 3 questions sont difficiles aidez moi SVP




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 22 sept. 2016

1/ Surligne les passages qui parlent de la ville et relève les adjectifs.

2/ Soit méthodique et relève ses émotions au fur et à mesure.

3/ " Il voit " " Il fait " " Il a " " Il salive "... Je crois que tu peux facilement trouver le temps.

1
Anonyme
Posté le 23 sept. 2016

1- Pour cette question, tu dois relever les caractéristiques de cette ville.

Si tu lis bien le début de ton texte, il s'agit d'une ville"imaginaire" où les grues s'agglutinent par centaines (Les grues d'abord lui éberluent la tête: agglutinées par centaines, elles surpeuplent le ciel, leurs bras comme des sabres laser plus fluorescents que ceux des guerriers du Jedi, leur halo blafard auréolant la ville chantier d'une coupole de nuit blanche)

2- Au début , il ressent tout d'abord une " sensation ambivalente d'euphorie et d'écrasement"; il est à la fois enthousiasmé par ce premier voyage hors des États-Unis et en même temps il se sent écrasé par toutes les grues qu'il voient. Ensuite, il est sidéré par la 'prolifération" des tours qui défilent devant ses yeux; croyant même halluciner... puis euphorique et médusé ...puis bouleversé, excité

3- Cette question est très simple, les verbes sont majoritairement au présent. On l'appelle aussi présent de narration. L 'auteur choisit de raconter son histoire au présent pour lui donner une valeur de réalisme, comme si le lecteur était témoin de ce que voit le personnage principal.

 


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte