versification francais a rendre demain

Publié le 18 mars 2020 il y a 4A par Anonyme - Fin › 21 mars 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

1.       Lisez ce groupe de vers de Robert Desnos, « Le paysage » et répondez aux questions :

J’avais rêvé d’aimer. J’aime encor mais l’amour

Ce n’est plus ce bouquet de lilas et de roses

Chargeant de leurs parfums la forêt où repose

Une flamme à l’issue de sentiers sans détour.

 

1.1.    Donnez le nom de la strophe.

1.2.    Donnez la disposition des rimes.

1.3.    Donnez le nom des vers.

1.4.    Donnez le mot que précède la césure au vers 1.

 

2.       Lisez ce poème de Théophile de Viau, puis complétez les phrases avec le terme qui convient.

Sur le haut d’une vieille tour

Un serpent déchire un vautour,

Le feu brûle dedans la glace,

Le soleil est devenu noir,

Je vois la lune qui va choir,

Cet arbre est sorti de sa place.

 

2.1.    Le vers utilisé est …

2.2.    Les rimes des vers 1 et 2 sont …, les quatre autres sont …

 

3.       Quel est le type de vers utilisé dans cet extrait du poème de Jules Supervielle, « Voyages » ? Justifiez votre réponse.

Je ne sais que faire aujourd’hui de la Terre

De ce pic en Europe, cette plaine en Australie

Et de cet orage en Californie.

 

4.       Lisez cet extrait de la Fable de Jean de La Fontaine, « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf » puis répondez aux questions.

Une Grenouille vit un Bœuf

Qui lui sembla de belle taille.

Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,

Envieuse, s’étend, et s’enfle et se travaille

Pour égaler l’animal en grosseur.

 

4.1.    Indiquez pour chaque vers le nombre de syllabes et donnez le nom du vers qui correspond.

4.2.   Quel lien pouvez-vous faire entre la longueur du vers et le contenu du texte ?

4.3.    Quel autre procédé est utilisé dans cet extrait pour représenter son contenu ?

 

5.       Lisez cet extrait du poème de Victor Hugo, « Elle était déchaussée… » puis répondez aux questions.

Elle était déchaussée, elle était décoiffée,

Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;

Moi qui passais par-là, je crus voir une fée,

Et je lui dis : Veux-tu t’en venir dans les champs ?

 

Elle me regarda de ce regard suprême

Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,

Et je lui dis : Veux-tu, c’est le mois où l’on aime,

Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?

 

5.1.    De quel type de strophe cet extrait de poème est-il constitué ?

5.2.    Quel est le type de vers employé ? Délimitez les syllabes des vers 1 et 3 pour répondre.

5.3.    Quel type de rimes est employé ? Repérez ces sonorités à d’autres endroits dans la première strophe. Comment s’appelle ce type de reprise ?

5.4.    Quel effet produisent ces sonorités ?

 

6.       Quel est le sentiment exprimé par le poète dans cet extrait du « Lac » de Lamartine ? Expliquez votre réponse en vous appuyant sur les mots soulignés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,

Que les parfums légers de ton air embaumé,

Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,

Tout dise : Ils ont aimé !

 

7.       Comment Apollinaire fait-il entendre le battement de son cœur dans ces vers ?

Il y a des petits ponts épatants

Il y a mon cœur qui bat pour toi

 

8.       Quels éléments, dans l’extrait ci-dessous du poème de Desnos, vous permettent d’identifier un poème ?

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.

Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant

Et de baiser sur cette bouche la naissance

De la voix qui m’est chère ?

J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre

A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas

Au contour de ton corps, peut-être.

 

9.       Relevez les différents sens évoqués dans l’extrait de poème ci-dessous de Victor Hugo. Commentez le passage souligné.

J’entends des voix. Lueurs à travers ma paupière.

Une cloche est en branle à l’église Saint-Pierre.

Cris des baigneurs. Plus près ! plus loin ! non, par ici !

Non, par là ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi.

Georges l’appelle. Chant des coqs. Une truelle

Racle un toit. Des chevaux passent dans la ruelle.

 

10.   Dans le poème suivant de Paul Eluard, « Leurs yeux toujours purs » :

Jours de lenteur, jours de pluie,

Jours de miroirs brisés et d’aiguilles perdues,

Jours de paupières closes à l’horizon des mers,

D’heures toutes semblables, jours de captivité,

 

Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles

Et les fleurs, mon esprit est nu comme l’amour,

L’aurore qu’il oublie lui fait baisser la tête

Et contempler son corps obéissant et vain.

 

Pourtant j’ai vu les plus beaux yeux du monde,

Dieux d’argent qui tenaient des saphirs dans leurs mains,

 

De véritables dieux, des oiseaux dans la terre

Et dans l’eau, je les ai vus.

 

Leurs ailes sont les miennes, rien n’existe

Que leur vol qui secoue ma misère,

Leur vol d’étoile et de lumière

Leur vol de terre, leur vol de pierre

Sur les flots de leurs ailes,

 

Ma pensée soutenue par la vie et la mort.

 

10.1.                     Quelle figure de style est présente dans les trois premiers vers de ce poème ? Que met-elle en valeur ?

 

10.2.                     Quel registre est présent dans ce poème ?

 

11.   Comment l’agitation du monde moderne apparaît-elle dans cet extrait de Blaise Cendrars ? Observez les procédés d’écriture.

Il est quatorze heures nous sommes enfin à quai

J’ai découvert un paquet d’hommes à l’ombre dans

                L’ombre ramassée d’une grue

Certificats médicaux passeport douane

Je débarque

Je ne suis pas assis dans l’auto qui m’emporte mais dans

                De la chaleur molle épaisse rembourrée comme une

                Carrosserie




2 commentaires pour ce devoir


gamy1
gamy1
Posté le 18 mars 2020

Regarde en haut "devoir avec image"

Anonyme
Anonyme
Posté le 18 mars 2020

merci pour ta reponse je n'avais pas compris que je pouvais copier mon exercice


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