Evaluation de fin de séquence

Publié le 1 juin 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 8 juin 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

Le barbier, dans sa boutique chauffée d’un bon poêle, rasait une pratique et jetait de temps en temps un regard de côté à cet ennemi, à ce gamin gelé et effronté qui avait les deux mains dans ses poches, mais l’esprit évidemment hors du fourreau.
Pendant que Gavroche examinait la mariée, le vitrage et les Windsor-soap, deux enfants de taille inégale, assez proprement vêtus, et encore plus petits que lui, paraissant l’un sept ans, l'autre cinq, tournèrent timidement le bec de canne et entrèrent dans la boutique en demandant on ne sait quoi, la charité peut-être, dans un murmure plaintif et qui ressemblait plutôt à un gémissement qu’à une prière. Ils parlaient tous deux à la fois, et leurs paroles étaient inintelligibles parce que les sanglots coupaient la voix du plus jeune et que le froid faisait claquer les dents de l’aîné. Le barbier se tourna avec un visage furieux, et sans quitter son rasoir, refoulant l’aîné de la main gauche et le petit du genou, les poussa dans la rue, et referma sa porte en disant :
- Venir refroidir le monde pour rien!
Les deux enfants se remirent en marche en pleurant.
Cependant une nuée était venue, il commençait à pleuvoir.
Le petit Gavroche courut après eux et les aborda :
- Qu’est-ce que vous avez donc, moutards?
— Nous ne savons pas où coucher, répondit l'aîné.
(l.25) - C'est ça? dit Gavroche, Voilà grand'chose. Est-ce qu’on pleure pour ça? Sont-ils serins donc!
Et prenant, à travers sa supériorité un peu goguenarde, un accent d’autorité attendrie et de protection douce:
- Momacques, venez avec moi.
- Oui, monsieur, fit l’aîné.
Et les deux enfants le suivirent comme ils auraient suivi un archevêque. Ils avaient cessé de pleurer.
Gavroche leur fit monter la rue Saint-Antoine dans la direction de la Bastille.
Gavroche, tout en cheminant, jeta un coup d’œil indigne et rétrospectif à la boutique du barbier.
— Ça n’a pas de cœur, ce merlan-là, grommela-t—il. [...]
Du reste il ne fit pas de questions . Être sans domicile, quoi de plus simple ?
1)Comment le barbier considère-t-il Gavroche? Justifiez votre réponse en citant le texte et en expliquant les termes relevés.

2) Comment les deux enfants considèrent-ils gavroche? Justifiez votre réponse en relevant au moins deux élements du texte.

3) En quoi les enfants sont-ils des misérables pour le barbier? justifiez votre réponse en citant le texte.

4) En quoi les enfants sont-ils des misérables pour Gavroche? Justifiez votre réponse en citant le texte.

5) En vous appuyant sur les paroles de Gavroche aux enfants, expliquez les expressions prenant, à travers sa supériorité un peu goguenarde, un accent d'autorité attendrie et de protection douce.

6) A quelle classe grammaticale appartient le mot ça (l.25)? Que traduit-il? Trouvez d'autres élements du texte qui illustrent la même idée.

7) Quelle est la visée de cet épisode?

Où j'en suis dans mon devoir

je n ai rien fait pour le moment car je n ai rien compris j espere que vous m aiderez a le terminer!!



5 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 1 juin 2012
Comment le barbier considère-t-il Gavroche?
"jetait de temps en temps un regard de côté à cet ennemi, à ce gamin gelé et effronté qui avait les deux mains dans ses poches, mais jetait de temps en temps un regard de côté à cet ennemi, à ce gamin gelé et effronté qui avait les deux mains dans ses poches, mais l’esprit évidemment hors du fourreau."

J’ignore ce que veut dire " mais l’esprit évidemment hors du fourreau"
envie de voler?? .
willffy
willffy
Posté le 1 juin 2012
Comment les deux enfants considèrent-ils gavroche? Justifiez votre réponse en relevant au moins deux éléments du texte.
"Oui, monsieur, fit l’aîné.
Et les deux enfants le suivirent comme ils auraient suivi un archevêque. Ils avaient cessé de pleurer."
willffy
willffy
Posté le 1 juin 2012
En quoi les enfants sont-ils des misérables pour le barbier? justifiez votre réponse en citant le texte.
". Le barbier se tourna avec un visage furieux, et sans quitter son rasoir, refoulant l’aîné de la main gauche et le petit du genou, les poussa dans la rue, et referma sa porte en disant :
- Venir refroidir le monde pour rien!"
willffy
willffy
Posté le 1 juin 2012
- C'est ça?

http://www.aidenet.eu/grammaire12b.htm

regarde le titre et les particularités.

Bonne soirée.
Anonyme
Posté le 2 juin 2012
sa appartient a quelle classe grammaticale le mot ça?

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