Lettre de Julien Sorel à Mathilde

Publié le 21 avr. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 23 avr. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Julien Sorel est le héros du roman Le Rouge et le Noir de Stendhal, paru en 1830.


LETTRE DE JULIEN

- Il la remercie de sa lettre
- Se déclare touché par ses sentiments
- Attiser l'attirance de Mathilde sans se dévoiler (le but: rester maître du jeu)
- Acceptation sous condition: - lui faire comprendre le risque qu'il prend. - demander une contre-partie.

Où j'en suis dans mon devoir

Jeune homme intelligent, beau et ambitieux, il naît à Verrières, petite ville imaginaire du Doubs, mais ces indications géographiques n'ont aucun caractère réaliste. Fils d’un charpentier, méprisé par son père et ses frères pour sa faiblesse physique et son goût des livres, il se passionne pour Napoléon. Le curé du village, l'abbé Chélan, lui enseigne le latin, ce qui lui permet de devenir précepteur des enfants du maire de Verrières, M. de Rênal.
Il entreprend ainsi son ascension sociale en sortant de sa condition d'enfant du peuple mais en étant confronté aux classes dominantes de la province au moment de la Restauration. Il est à la fois domestique, comme le Rousseau des Confessions, et en ascension vers un statut de clerc, rêvant plus tard d'accéder au pouvoir social par le Rouge de l'uniforme militaire ou par le Noir du clergé.
Ce personnage de roman de formation fait un autre apprentissage : celui de la séduction, qui renvoie aussi au jeune Rousseau et à sa rencontre avec Mme de Warens, sensiblement plus âgée que lui. Julien rejette les avances de la servante et choisit le défi social de la conquête de la douce et fragile Mme de Rênal. Sa fougue romantique le mènera au succès sans que Stendhal approfondisse exactement ses sentiments pour Mme de Rênal dont l'amour pour le jeune homme est plus clair. Cependant la scène, au début du roman, où Julien s'impose l'enjeu de saisir la main de Mme de Rênal à la faveur du soir, montre très clairement la psychologie du jeune homme. La scène de séduction est décrite, au travers de l'ironie stendhalienne, comme une scène de combat : "Au moment précis où dix heures sonneront, j'exécuterai ce que, pendant toute la journée, je me suis promis de faire ce soir, ou je monterai chez moi me brûler la cervelle". Chez Julien, grand admirateur de Napoléon, aucune décision ne se justifie sans l'idée de combat. Sa fierté s'explique par l'idéal guerrier qui transparaît ici : tout le roman se justifie d'après ce choix initial.
Contraint par la morale sociale, il quitte sans grand tourment Verrières et Mme de Rênal effondrée. Il passe par le séminaire de Besançon et découvre les conflits de pouvoir dans le clergé avant de trouver une voie prometteuse en devenant, à Paris, le secrétaire du Marquis de La Mole. Son intelligence et sa mémoire prodigieuse le mènent à de grands succès, tant dans les salons aristocratiques de Paris qu'en mission diplomatique à l'étranger. Mais peu à peu se noue un amour conflictuel avec l'orgueilleuse fille du marquis, Mathilde de La Mole qui est très amoureuse de Julien. Pour Julien, Mathilde est désirable parce que les autres la désirent. C'est le rang social de Mathilde qui pousse le jeune homme à accepter cette liaison. Mais celle-ci tombe enceinte : pour éviter le déshonneur, le marquis lègue une somme importante à Julien, qu'il fait lieutenant des hussards et fait anoblir sous le nom de Julien Sorel de La Vernaye. Mais le nouvel officier laisse basculer sa vie quand il tente de tuer, dans l'église de Verrières, Mme de Rênal que son confesseur a contrainte à dénoncer l'immoralisme du jeune homme au marquis.
Mme de Rênal rend visite à Julien à la prison de Besançon. Cette entrevue réveille leur passion commune au détriment de Mathilde. Julien se préoccupe également de dénoncer la justice de classes de ses juges, et se drape dans une attitude (assez surprenante à vrai dire) de Révolutionnaire condamné pour son audace sociale, et non pour sa tentative d'assassinat. Il refuse de demander sa grâce et meurt dignement sur l'échafaud. Même au dernier instant, il définit sa mort comme la conséquence de son combat - comme s'il maîtrisait sa vie jusqu'au bout. Mathilde, imitant son ancêtre, fait de sa tête coupée l'objet d'un culte « romantique » et Mme de Rênal meurt trois jours plus tard.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 22 avr. 2012
1. Je ne comprends pas bien l'intérêt de mettre dans la rubrique "où j'en suis" un copié / collé de Wikipedia...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Sorel

2. De plus, je ne comprends pas la consigne. Dois-tu rédiger la biographie de Julien Sorel ou bien la lettre qu'il écrit à Mathilde ? S'il s'agit de la lettre, ce que tu as mis dans "où j'en suis" est totalement "hors-sujet".

Pour la lettre que tu dois visiblement écrire, la consigne te donne les étapes à rédiger :

1. dans un premier paragraphe, Julien remercie Mathilde pour la lettre qu'elle lui a adressée.

2. dans un second paragraphe, Julien va expliquer à Mathilde qu'il est touché de découvrir que Mathilde a des sentiments pour lui.

3. dans un troisième paragraphe, Julien doit faire en sorte que Mathilde le désire encore plus, mais à aucun moment il ne doit lui dire qu'il l'aime. Sa lettre doit rendre Mathilde encore plus amoureuse sans pour autant que lui s'engage officiellement.

4. dans un dernier paragraphe, Julien va faire comprendre à Mathilde qu'il est prêt à accepter mais va demander quelque chose en retour (à toi d'imaginer quoi).

5. On n'oublie pas de présenter la rédaction sous forme de lettre, avec le lieu, date, adresse, formules de politesse...

De cette manière, tu auras un travail 100 % perso et 100 % conforme à la consigne ! En espérant avoir été utile. ^^

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