Poesie Senghor 4eme

Publié le 21 nov. 2017 il y a 6A par Anonyme - Fin › 24 nov. 2017 dans 6A
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Sujet du devoir

Bonjour 

Léopold Sédar Senhgor, Hosties noires, Seuil, 1948
Ndessé
Mère, on m'écrit que tu blanchis comme la brousse à l'extrême hivernage
Et je devais être ta fête, la fête gymnique de tes moissons
Ta saison belle avec sept fois neuf ans sans nuage et les greniers pleins à craquer de fin mil (…) Voivi que je suis devant toi Mère, soldat aux manches nues
Et je suis vêtu de mots étrangers ou' tes yeux ne voient qu'un assemblage de bâtons et de haillons. Si je te pouvais parler, Mère! Mais tu n'entendrais qu'un gazouillis précieux et tu n'entendrais pas Comme lorsque, bonnes femmes de sérères, vous déridiez le Dieu-aux-troupeaux-de-nuages Pétardant des coups de fusil par-dessus le cliquetis des mots (…)
Mère, parle-moi. Ma langue glisse sur nos mots sonores et durs.Tu les sais faire doux et moelleux comme à ton fils chéri autrefois. Ah! me pèse le fardeau pieux de mon mensonge.
Je ne suis plus le fonctionnaire qui a autorité, le marabout aux disciples charmés.
L'Europe m'a broyé comme le plat guerrier sous les pattes pachydermes des tanks
Mon coeur est plus meurtri que mon corps jadis, au retour des lointaines escapades aux bords enchantés des Esprits. Je devais être, Mère, le palmier florissant de ta vieillesse, je te voudrais rendre l'ivresse de tes jeunes années Je ne suis plus ton enfant endolori, et il se tourne et retourne sur ses flancs douloureux Je ne suis plus qu'un enfant qui se souvient de ton sein maternel et qui pleure. Reçois-moi dans la nuit qu'éclaire l'assurance de ton regard
Redis-moi les vieux contes des veillées noires, que je me perde par les routes sans mémoires. Mère, je suis un soldat humilié qu'on nourrit de gros mil.
Dis-moi donc l'orgueil de mes pères!
1) Etudiez la composition du poème, Suivez à travers les mouvements du texte les états
successifs qui agitent le poète.
2) Ce poème fait allusion à un épisode de la vie de Senghor. Pouvez-vous l'identifier? Citez
quelques passages à l'appui de votre réponse.
3) Le fils de la mère. Etudiez les mots et expressions qui les décrivent. Quel réconfort le poète cherche-t-il auprès de sa mère?

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai pas du tout commencer je ne comprend pas les questions s'il vous plait aider moi c'est urgent




4 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 21 nov. 2017

1) Etudiez la composition du poème, Suivez à travers les mouvements du texte les états
successifs qui agitent le poète.

 

Mère, on m'écrit que tu blanchis comme la brousse à l'extrême hivernage
Et je devais être ta fête, la fête gymnique de tes moissons
Ta saison belle avec sept fois neuf ans sans nuage et les greniers pleins à craquer de fin mil (…) Voici que je suis devant toi Mère,
soldat aux manches nues ( humilité)
Et je suis vêtu de mots étrangers ( étranger à sa famille) ou' tes yeux ne voient qu'un assemblage de bâtons et de haillons. Si je te pouvais parler( crainte, blocage) , Mère! Mais tu n'entendrais qu'un gazouillis précieux et tu n'entendrais pas Comme lorsque, bonnes femmes de sérères, vous déridiez le Dieu-aux-troupeaux-de-nuages Pétardant des coups de fusil par-dessus le cliquetis des mots (…)
Mère, parle-moi( supplication) . Ma langue glisse sur nos mots sonores et durs.Tu les sais faire doux et moelleux comme à ton fils chéri autrefois.( besoin de démonstration d’affection, contacts)

Ah! me pèse le fardeau pieux de mon mensonge.( Regrets)
Je ne suis plus le fonctionnaire qui a autorité, le marabout aux disciples charmés.
L'Europe m'a broyé( désillusion) comme le plat guerrier sous les pattes pachydermes des tanks
Mon coeur est plus meurtri ( blessure morale )que mon corps jadis, au retour des lointaines escapades aux bords enchantés des Esprits. Je devais être, Mère, le palmier florissant de ta vieillesse, je te voudrais rendre l'ivresse de tes jeunes années Je ne suis plus ton enfant endolori, et il se tourne et retourne sur ses flancs douloureux Je ne suis plus qu'un enfant qui se souvient de ton sein maternel et qui pleure (désespoir) . Reçois-moi dans la nuit qu'éclaire l'assurance de ton regard ( supplications de l'enfant prodigue)
Redis-moi les vieux contes des veillées noires, que je me perde par les routes sans mémoires. Mère, je suis un soldat humilié qu'on nourrit de gros mil.
Dis-moi donc l'orgueil de mes pères! (retrouver ses racines)

Anonyme
Anonyme
Posté le 21 nov. 2017
Merciii
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Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 21 nov. 2017

2) Ce poème fait allusion à un épisode de la vie de Senghor. Pouvez-vous l'identifier? Citez
quelques passages à l'appui de votre réponse.

Hosties noires, publié en 1948, est le deuxième recueil de Senghor. Le poète y retrace son expérience douloureuse de la guerre et des camps de travail, douloureuse parce qu’il rencontre partout, de manière exacerbée, le mépris pour l’homme noir. 

http://crdp.ac-paris.fr/parcours/index.php/category/senghor

Recherche dans le texte ce qui fait allusion à la vie des soldats.

3) Le fils de la mère. Etudiez les mots et expressions qui les décrivent. Quel réconfort le poète cherche-t-il auprès de sa mère?

Par exemple: 

Redis-moi les vieux contes des veillées noires, que je me perde par les routes sans mémoires. Mère, je suis un soldat humilié qu'on nourrit de gros mil.
Dis-moi donc l'orgueil de mes pères!

Il aimerait que sa mère l'aide à retrouver la paix de l'enfance, à retrouver sa dignité et ses racines intactes.

Il y a d'autres exemples de la recherche de réconfort auprès de sa mère dans le texte. 

Anonyme
Anonyme
Posté le 21 nov. 2017

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


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