pouvez vous le faire ? conjuguant les verbes à l'imparfait

Publié le 15 mars 2020 il y a 4A par sarahrttxoxo - Fin › 17 mars 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

je dois et vous devez le faire vite je devrez le rentre bientot 

conjuguant les verbes à l'imparfait le texte

Où j'en suis dans mon devoir

​​​Je vois des ombresj'émergeais de ces puits latéraux, et se mouvais , masses énormes et difformes : des espèces d’ours qui pataugent et grognent. C’est nous.​​​

 

Nous sommes emmitouflés à la manière des populations arctiques. Lainages, couvertures, toiles à sac, nous empaquettent, nous surmontent, nous arrondissent étrangement. Quelques-uns s’étirent, vomissent des bâillements. On perçoit des figures, rougeoyantes ou livides, avec des salissures qui les balafrent, trouées par les veilleuses d’yeux brouillés et collés au bord, embroussaillées de barbes non taillées ou encrassées de poils non rasés.​

 

Tac ! Tac ! Pan ! Les coups de fusil, la canonnade. Au-dessus de nous, partout, ça crépite ou ça roule, par longues rafales ou par coups séparés. Le sombre et flamboyant orage ne cesse jamais, jamais. Depuis plus de quinze mois, depuis cinq cents jours, en ce lieu du monde où nous sommes, la fusillade et le bombardement ne se sont pas arrêtés du matin au soir et du soir au matin. On est enterré au fond d’un éternel champ de bataille ; mais comme le tic-tac des horloges de nos maisons, aux temps d’autrefois, dans le passé quasi légendaire, on n’entend cela que lorsqu’on écoute.




4 commentaires pour ce devoir


B_E_D_S12
B_E_D_S12
Posté le 15 mars 2020

Je vois des ombres j'émergeais de ces puits latéraux, et se mouvaient, masses énormes et difformes : des espèces d’ours qui pataugeaient et grognaient. C’est nous.​​​

 

Nous étions emmitouflés à la manière des populations arctiques. Lainages, couvertures, toiles à sac, nous empaquetions, nous surmontions, nous arrondissions étrangement. Quelques-uns s’étiraient, vomissaient des bâillements. On perçevait des figures, rougeoyantes ou livides, avec des salissures qui les balafraient, trouées par les veilleuses d’yeux brouillés et collés au bord, embroussaillées de barbes non taillées ou encrassées de poils non rasés.​

 

Tac ! Tac ! Pan ! Les coups de fusil, la canonnade. Au-dessus de nous, partout, ça crépitait ou ça roulait, par longues rafales ou par coups séparés. Le sombre et flamboyant orage ne cessait jamais, jamais. Depuis plus de quinze mois, depuis cinq cents jours, en ce lieu du monde où nous étions, la fusillade et le bombardement ne se sont pas arrêtés du matin au soir et du soir au matin. On était enterré au fond d’un éternel champ de bataille ; mais comme le tic-tac des horloges de nos maisons, aux temps d’autrefois, dans le passé quasi légendaire, on n’entendait cela que lorsqu’on écoute.

Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 15 mars 2020

"je dois et vous devez le faire vite": ça donne vraiment envie de t'aider!

Version polie: "Je dois rendre rapidement ce devoir et je vous remercie d'avance si vous voulez bien m'aider".

La première phrase est mal recopiée. Le texte de Barbusse:

"Je vois des ombres émerger de ces puits latérauxet se mouvoir, masses énormes et difformes : des espèces d’ours qui pataugent et grognentC’est nous."

Je t'aide pour celle-ci. Mais revérifie le texte d'origine, que tu trouveras ici:

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Barbusse_-_Le_Feu_:_journal_d%E2%80%99une_escouade.djvu/14

D'abord, une précision: les verbes à l'infinitif n'étant pas conjugués ne se mettent pas à l'imparfait.

"Je voyais des ombres émerger de ces puits latérauxet se mouvoir, masses énormes et difformes : des espèces d’ours qui pataugeaient et grognaientC’était nous".

Continue, à partir du texte initial.

destinaii
destinaii
Posté le 15 mars 2020

Je voyais des ombres j'émergeais de ces puits latéraux, et se mouvaient, masses énormes et difformes : des espèces d’ours qui pataugeaient et grognaient. C’est nous.​​​

 

Nous étions emmitouflés à la manière des populations arctiques. Lainages, couvertures, toiles à sac, nous empaquettaient, nous surmontaient, nous arrondissaient étrangement. Quelques-uns s’étiraient, vomissaient des bâillements. On perçevait des figures, rougeoyantes ou livides, avec des salissures qui les balafraient, trouées par les veilleuses d’yeux brouillés et collés au bord, embroussaillées de barbes non taillées ou encrassées de poils non rasés.​

 

Tac ! Tac ! Pan ! Les coups de fusil, la canonnade. Au-dessus de nous, partout, ça crépitait ou ça roulait, par longues rafales ou par coups séparés. Le sombre et flamboyant orage ne cessait jamais, jamais. Depuis plus de quinze mois, depuis cinq cents jours, en ce lieu du monde où nous étions, la fusillade et le bombardement ne s'étaient pas arrêtés du matin au soir et du soir au matin. On était enterré au fond d’un éternel champ de bataille ; mais comme le tic-tac des horloges de nos maisons, aux temps d’autrefois, dans le passé quasi légendaire, on n’entendait cela que lorsqu’on écoutait.

gamy1
gamy1
Posté le 15 mars 2020

depuis cinq cent jours,

 


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