question de lecture ("la petite fille qui aimait Tom Gordon" de Stephen King

Publié le 23 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 19 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

je doit répondre aux questions suivantes:
- étude détaillée des personnages
- Les circonstances du drame(physiques et psychologique)
-la peur: pourquoi? Comment influence t-elle le comportement de la petite fille?
- le base ball et Tom Gordon
- La forêt,étudiée son rôle dans le récit
- Résumé l'histoire
- Quels sont les points importants du livre
- Qu'est ce que "la chose" ?

Où j'en suis dans mon devoir

le livre ne m'a pas plus donc je n'ai pas retenu beaucoup de chose,j'ai donc chercher partout et je n'ai rien trouver d'intéressant.Aidez moi,merci.



1 commentaire pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 31 mars 2010
Bonjour,
Voilà ce que je t'ai trouvé sur le net :

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Qui d'autre que Stephen King pouvait écrire un livre tout entier consacré à une petite fille perdue dans les bois. La réponse est un bon nombre d'auteurs de littérature générale, mais seul King était capable, sans sombrer dans le ridicule et sans plagier les frères Grimm ou Charles Perrault, de transformer ce simple fait divers en un roman où apparaissent des choses et des faits inexplicables. Une nouvelle fois, le récit de King reste à la frontière du fantastique, ne franchissant cette ligne qu'à la fin et uniquement si le lecteur le veut bien. Plus encore que Sac d'os ou que la Ligne verte, la Petite fille qui aimait Tom Gordon reste fermement ancré dans la réalité. Ainsi, les bois qui emprisonnent Trisha McFarland existent bel et bien, les marais qui menacent de l'engloutir sont tout aussi réels et les guêpes, moustiques et autres bestioles qui assaillent la petite Trisha le sont tout autant. Alors que la chose qui la suit, menaçante et invisible, semble, pour le lecteur, directement sortie de l'imagination fertile et enfiévrée de cette petite fille perdue.

La Petite fille qui aimait Tom Gordon n'est donc pas à proprement parler un livre de monstres et de mystères, c'est un récit où la terreur peut surgir du fond des bois, là où il fait si sombre, là où la mort rampe ou a des griffes. Car, qu'il soit réel ou imaginaire, le monstre est là, présent dans chacune des pensées de la petite fille perdue. Pourtant au-delà de ce duel à distance entre cette fillette de neuf ans et la chose cachée au fond des bois, la véritable histoire est celle de Trisha McFarland qui lutte pour survivre dans un environnement hostile et qui se bat pour retrouver sa mère, son père et même son frère.

La narration elle-même amplifie le sentiment de solitude. Se faisant pratiquement du seul point de vue de la petite fille perdue, l'histoire devient rapidement oppressante. Le lecteur n'a aucune bouée de sauvetage à laquelle il pourrait se raccrocher, il ne peut que suivre le long calvaire de cette enfant perdue. Aucun espoir ne vient alléger le récit de King et les rares incursions hors des bois ne font qu'aggraver cette impression de désespérance. Surtout lorsqu'on apprend, au détour d'un paragraphe, que les sauveteurs s'orientent vers une mauvaise piste.

Le découpage du roman en neuf chapitres est astucieux, à condition d'y reconnaître celui d'une partie de base-ball, sport bien peu pratiqué dans nos contrées. Évidemment, il n'est pas innocent puisque le seul soutien de la petite fille perdue reste son Walkman et les retransmissions des matchs de base-ball de son équipe favorite, les Red Sox de Boston, avec son idole, le lanceur Tom Gordon, le nº 36. Le joueur devient le compagnon imaginaire de Trisha et lui permet d'affronter certaines de ses peurs.

La Petite fille qui aimait Tom Gordon risque de déplaire à ceux qui ne voient en Stephen King que le “roi de l'horreur”. Avec ce livre, le romancier prouve une fois de plus qu'il est avant un créateur de personnages, qu'il s'agisse d'un romancier en quête d'inspiration, d'un gardien de prison à la retraite ou d'une petite fille perdue, dont les peurs et les sentiments les plus profonds deviennent le moteur indispensable de ses histoires. Si l'on devait tirer une maxime de ce récit, ce pourrait être celle-ci : « Le goût en était à la fois sublime et infect. Comme la vie. »

Le monde a des dents, et quand l'envie le prends de mordre, il ne s'en prive pas. Trisha McFarland avait neuf ans lorsqu'elle s'en aperçut. Ce fut un matin, au début de juin. A dix heures, elle était assise à l'arrière de la Dodge Caravan de sa mère, vêtue de son maillot d'entraînement bleu roi de l'équipe des Red Sox (avec 36 Gordon inscrit au dos), et jouait avec Mona, sa poupée. A dix heures trente, elle était perdue dans la forêt. A onze heures, elle s'efforçait de ne pas céder à la panique, de ne pas se dire "Je suis en danger", de chasser de sa tête l'idée que les gens qui se perdent dans la forêt s'en tirent quelquefois avec de graves blessures, que quelquefois même ils en meurent.

risha se perd dans la forêt alors qu'elle faisait une randonnée dans un sentier des Appalaches avec sa mère et son frère.

Stephen King a démontré avec brio toute la gamme des émotions par lesquelles sont passées cette petite fille de 9 ans: confiance, espoir, désespoir, peur, terreur, panique, angoisse, indifférence... Bref c'est criant d'authenticité.

Aussi l'auteur décrit la forêt dans sa magnificence mais aussi dans ce que qu'elle récèle de plus terrifiant. Encore là Stephen King est génial. Le baseball joue un grand rôle dans ce roman et c'est bien pensé, c'est tellement américain.

Au cours d'une excursion dans les Appalaches, Trisha, neuf ans, s'éloigne de la piste tracée, exaspérée par les disputes entre son frère et sa mère. Pensant pouvoir rejoindre un autre chemin, elle coupe à travers la forêt... et se perd.
Commence une longue errance pour cette petite fille, qui a pour seul lien avec la civilisation sa radio portable et les matchs de baseball de son idole, Tom Gordon. Au fil du temps, elle s'aperçoit que 'quelque chose' la suit : qu'est-ce ?


C'est exprès que Trisha s'est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là.

Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, sur lequel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver.

Après Sac d'os et La Tempête du siècle, le roi de l'épouvante offre à ses millions de fans une surprise. Un magnifique personnage de petite fille drôle, futée, énergique, capable de désespoir autant que de courage. Et puis une histoire très simple.

Une terreur très simple.


Lieu : Limite occidentale du Maine - White Mountain

Personnages mentionnés: Trisha Mc Farland - Pete - Eddie Rayburn - Malden - Quilla Andersen - Larry Mc Farland - Pepsi Robichaud - Mme Chetwynd - Francis Raymon - Travis Herrick - Mona (poupée)

Histoire : Trisha vit avec sa mère, Quilla, et Pete, son grand frère. Etant divorcée, Quilla s'occupe seule de leur éducation. Au cours d'une dispute habituelle entre Pete et sa mère, Trisha, en balade avec eux dans la forêt, décide de leur fausser compagnie quelques instants pour aller soulager un besoin pressant. Ignorant les appels répétés de Trisha de faire une pause en l'attendant, Pete et sa mère continuent à marcher tout en s'engueulant. Une fois son envie passée, Trisha décide de couper à travers la forêt pour les retrouver sur la route principale. Malheureusement, son sens de l'orientation lui fait défaut et elle s'enfonce plus loin dans la forêt qui devient de plus en plus oppressante. Son instinct de survie sera renforcé par une chose : sa foi en son idole, le lanceur des Boston Red Sox, Tom Gordon.


Stephen King développe le thème du Petit Chaperon rouge à sa façon, version moderne, rien de trop surnaturel cependant, ni rien d''épouvantable; on se retrouve dans la peau de son héroïne, la jeune Trisha, neuf ans, qui se perd dans la forêt. Tout est rapidement mis en place: les mouches, la faim, la peur mais aussi le courage et la persévérance; même si elle ignore où elle s'en va, Trisha marche, elle avance, elle s'enfonce à bout de force et King ne nous ménage rien; on le sent pris de sympathie pour Trisha mais on sent en même temps qu'elle ne l'aura pas facile. Quelle grande leçon de courage! Et comme cette histoire est désolante! Trisha a son balladeur avec elle et le soir elle écoute les parties de baseball. Son héros c''est Tom Gordon, joueur des Red Sox de Boston. La jeune fille est juste un brin téméraire (mais elle va le payer cher, très cher, croyez-en Stephen King!) S'il se fait si impitoyable, c''est qu''il est impuissant: il ne peut rien pour aider Trisha. La fatalité, rien de pire pour qualifier le sort de cette pauvre fille perdue dans les Appalaches. Tout ira de mal en pis pour Trisha. Une dizaine de pages suffisent à son auteur pour nous plonger dans le vif du sujet. On en ressortira deux-cents pages plus loin, meurtris et blessés à notre tour. La fin demeure un mystère. Notez ceci: ce roman est construit sur le modèle d''un match de baseball: il se divise en neuf manches plutôt qu''en chapitres. Et l'oeuvre est dédiée à son fils Owen. Pas de sang, pas de sexe, pas de violence; il s''agit juste de l''histoire d''une petite fille qui se perd dans le bois.

J'espère que ça t'aidera à répondre à tes questions.
Bon courage !

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