QUESTION SUR LE MENDIANT

Publié le 19 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 23 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Le Mendiant

Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant
Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile.
Les ânes revenaient du marché de la ville,
Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.
C'était le vieux qui vit dans une niche au bas
De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,
Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu.
Je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu.
Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme
Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. »
Et je lui fis donner une jatte de lait.
Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait,
Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre.
« Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre,
Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu.
Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu,
É talé largement sur la chaude fournaise,
Piqué de mille trous par la lueur de braise,
Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé.
Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé
D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières,
Je songeais que cet homme était plein de prières,
Et je regardais, sourd à ce que nous disions,
Sa bure où je voyais des constellations.

Victor Hugo, Les Contemplations (1856)

Les questions :
-Quelle est l'attitude de l'énonciateur face au mendiant ?
-Relever les trois expressions qui désignent le manteau du mendiant .
-Dans quel état est-il ?
-A quoi le manteau est-il comparé ? Analyser la comparaison en dégagent le point commun entre le comparé et le comparant .
-'Sa bure où je voyais des constellations.' Quel est le sens de cette métaphore ?
-Par quel terme précis la comparaison précédente est-elle prolongée ?
-Cette comparaison et cette métaphore donnent-elles un image méliorative ou péjorative de ce manteau ?
-En quoi ce mendiant est-il pour Victor Hugo le symbole de l'homme de dieu ?appuyer vous sur des termes précis qui peuvent renvoyer à Dieu
-Quel regard l'énonsiaceur porte_il sur le mendiant ?
-En quoi ce poème traduit-il la volonté d' Hugo de se préoccuper des plus miséreux ?

Où j'en suis dans mon devoir

Je ne comprend rien j'ai fais 7 question juste avent mais celle la . IMPOSSIBLE MERCI D'AVENCE BESOiN D'AIDE !! :)



9 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Bonjour,

Un lien qui pourrait t'aider :

http://www.bacdefrancais.net/mendiant.ph

I une peinture sociale
1.La description réaliste de la misère
Dès le début du texte, le vent et le froid , «givre» et «vent»,s'installent pour donner l'impression d'acharnement de la part des éléments, comme si le malheur du mendiant n'était opas seulement dû aux hommes mais a tout ce qu'il entoure. De plus, le son v présent dans givre et dans vent va revenir de facon constante comme le ferai le vvv du vent violent et glacé : vitre, devant, ouvris, civile. Plus tard il sera décrit comme grelotant de froidet poratnt des habits mouillés. Ses vêtements
Puis le mot «vitre» vient créer une sorte de barrière entre nous, lecteurs, symbolisées par Victor Hugo, et ce monde en quelque sorte à part, oû vit le «pauvre». Cependant le fait que ce matériaux soit transparent nous incite a nous rendre compte que nous les cotoyons tous les jours, ces «pauvres», mais que nous préferons placer unesorte de «barrière» entre eux et nous, suscitant en nous une sorte de malaise. Ensuite, le premier contact s'établit mais le poète garde une distance entre lui et cette personne: en effet il adopte une attitude très neutre: il ouvre la porte «d'une facon civile».
Ensuite l'auteur dresse, en quelque sorte, un portrait robot de cet homme qu'il place dès le départ «au bas de la montée», au bas de l'échelle sociale.
Par ailleurs, le fait que le mendiant vive dans une «niche» compare cet homme à un animal,comme si la pauvreté lui avait enlevé toute humanité. Cette 'idée que la misère a transformée cet homme au point de le déshumaniser revient: cet homme a tellement vécu dans la misère qu'il en a oublié son nom et qu'il n'existe qu'à travers la misère et qu'il l'assume entièrement : «je me nomme le Pauvre». Enfin, nous pouvons remarquer que tout au long du texte, «LE MENDIANT» n'est désigné que par une sucession de périphrases : «un pauvre homme», «le vieux», «brave homme», «cet homme», ce qui donne l'impression moins a ce qu'est le mendiant sur le plan de sa personne mais plus a ce qu'il représente dans sa société.
Cependant, il lui reste une chose, le rêve: «et rêve». Ce mot est mis en relief à la fois grace sa sonorité -ai, où l'on est obligé d'ouvrir la bouche pour le prononcer, et qui apparaît pour la première fois dans le texte, au milieu de son grave et dur dits guturals et à la fois par le mot «montée» qui le précède et qui renforce cette sorte de lueur d'espoir car on l'a l'impression que c'est l'apogée de cette montée. Néanmoins, cet échappatoire est immédiatement fermé par le retour des sons graves et l'apparition du mot «solitaire» qui nous replonge dans un état de malaise et de pitié. S'en suit un chiasme articulé autour de deux césures à l'hémistiches très fortes : la virgule entre triste et un, et à et dans le vers qui suit. Cette opposition entre l'homme et Dieu est introduite par les contraste entre la terre et le ciel et entre les deux gérondifs tendant et joignant. L'un exprimant la charité et l'appel à une quelqonque secour, l'autre traduisant la croyance pour Dieu mais aussi quelque chose de bien plus terrible: l'impression de fin est très présente dans ce chiasme. En effet, lorsque l'auteur qualifie le ciel de «triste» , cela peut nous laisser suposer qu'il vient de perdre quelq'un de chère à ses yeux. Ce sentiment est accentué par le mouvement de rapprocher ses mains pour les joindre: cela ne serd plus a rien de demander l'aumone et il ne peut s'en remettre qu'à Dieu, c'est la fin d'un espoir. En outre, le verbe «passait» traduisait aussi cette impression d'éphémérité du mendiant, il est la pour l'instant mais ne sera peut etre plus de ce monde demain.
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010

"Le mendiant" de Victor Hugo , Les Comtemplations (Français - 1re générale)
Situation : au départ, il s'agit d'une rencontre avec "un pauvre homme" mais à la fin, Hugo "[voit] des constellations"
La clef du poème : le regard du poète qui opère sur le pauvre homme. Comment cet homme devient-il un messager étoilé et entre-t-il en communication avec Dieu ?
Remarque : Victor Hugo a toujours manifesté un intérêt pour la pauvreté des gens (Les Misérables, roman-fleuve)
Le Mendiant tiré des Comtemplations (recueil lyrique, 1856) illustre à son tour l'intérêt porté par Hugo aux gens pauvres.

I. La peinture du réel

Remarque : dans l'Antiquité, accueillir un mendiant était une tradition

a. une scène banal
On assiste à une scène d'hospitalité entre 2 personnages : une personne (le narrateur, le poète) et un pauvre-les circonstances de l'action : "dans le givre et le vent"
Décor :
- arrière plan : "paysans accroupis sur leurs bâts", scène simple

b. un personnage très ordinaire : le mendiant
Vision : de plus en plus proche > le pauvre prend ses aises -v.9 : "Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu". Il s'agit d'un moine mendiant coupe au milieu : rythme régulier Zeugma (= mettre sur le même plan des éléments opposés ; ex.: abstrait/ concret)Tous ces détails prosaïques, se charge de poésie, puisque le poète nous propose une transformation du réel.

II. La transformation du réel

b. une comparaison
"Semblait un ciel noir étoilé", Hugo compare le manteau du pauvre à un ciel : vaste ; bleu initialement mais il s'est assombri avec le temps > le manteau se transforme en voûte céleste par l'intermédiaire d'une comparaison

c. une métaphore
v.26 : "Sa bure ou je voyais des constellations"
- diérèse (=prononciation en deux syllabes de ce qui se pronon ce en une syllabe ; contraire : synérèse) "constellations" > allonge l'immensité du manteau
- synecdoque : manteau / bure : la matière (bure) remplace la chose(manteau)
- le comparant : "constellation" confère de la grandeur au manteau, le rend extraordinaire > "pleins de prières" : le mendiant devient un envoyé de Dieu, intermédiaire entre Dieu et le poète. La particularité du poète : passer de la réalité à des visions particulières grâce à son regard.

III. Le regard du poète

a. regard et sentiments
On ne peut pas voir quelque chose sans sympathie et émotiondonc comme le poète voit, c'est parce qu'il éprouve de l'affection pour ce mendiant

b. le poète voyant
- la pensée : "Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre" au vers15 mise en valeur par la position dans le vers : début du deuxième hémistiche (=moitié d'un alexandrin)

- le songe : "Je songeais que cette homme était plein de prières" au vers 24 mis en valeur par la position : début du vers.

- le regard : "Et je regardais, sourd à ce que nous disions" au vers 25 idem

- La vision : "Sa bure où je voyais des constellations" au vers 26 mise en valeur par la position : fin du deuxième hémistiche > la vision envahit tout ; le poète poursuit sa vision intérieur.

Remarque : ce que le pauvre dit n'est pas important, le plus important : le regard. Le discours du pauvre est annexe, accessoire Ex. : "sans l'entendre", "sourd".

Conclusion : poème dépourvue d'éloquence : très simple , portant sur scène banal, humble-le poème nous fait progressivement passé d'une réalité quotidienne à des visions étranges-le poème nous montre la transformation de l'artiste-la pitié du poète constitue un symbole humain-changement pour le dernier vers : "Sa bure ou je voyais des constellations" au lieu de "Sa bure ou rayonnait des constellations" pour montrer que c'est bien le poète qui transforme, pour insister sur son rôle


Bonne continuation !
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Merci . . . Malgré que je n'ai pas tout compris . Et que sa ne maide pas réellement pur les question mais merci des effort :D)
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Merci . . . Malgré que je n'ai pas tout compris . Et que sa ne maide pas réellement pur les question mais merci des effort :D)
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Merci . . . Malgré que je n'ai pas tout compris . Et que sa ne maide pas réellement pur les question mais merci des effort :D)
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
&é le texte que tu a dit corespond a une site ou je sui allé :/
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
MERCI BEAUCOUP :)
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Mais juste une image méliorative pourquo ?
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010

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