Texte (questions)

Publié le 7 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 10 avr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

" souvent, sérieux, presque tragique : écoute bien à ton école ! " Peur que cette faveur étrange du destin, mes bonnes notes, ne cesse d'un seul coup. Chaque composition réussie, plus tard, chaque examen, autant de pris, l'espérance que je serais mieux que lui...
Je travaillais mes cours, j'écoutais des disques, je lisais, toujours dans ma chambre. Je n'en descendais que pour me mettre a table. On mangeait sans parler. Je ne riais jamais à la maison. Je faisais de " l'ironie ". C'est le temps où tout ce qui me touche de près m'est étranger. J'émigre doucement vers le mode petit-bourgeois, admise dans ces surboums dont la seule d'accès, mais si difficile, consiste à ne pas être cucul. Tout ce que j'aimais me semble péquenot.
Mon père est entré dans la catégorie des gens simples ou modestes ou braves gens. Il n'osait plus me raconter des histoires de son enfance. Je ne lui parlais plus de mes études. Sauf le latin, parce qu'il avait servi la messe, elles lui étaient incompréhensibles et il refusait de faire mine de s'y intéresser, à la différence de ma mère. Il se fâchait quand je me plaignais du travail ou critiquais les cours.
Le mot " prof " lui déplaisait ou " dirlo " même " bouquin " . Et toujours la peur ou peut être le désir que je n'y arrives pas.
Il s'énervait de me voir a la longueur de journée dans les livres, mettant sur leur compte mon visage fermé et ma mauvaise humeur. La lumière sous la porte de ma chambre le soir lui faisait dire que je m'usais pour obtenir une bonne situation et ne pas prendre un ouvrier. Mais que j'aime me casse la tête lui paraissait suspect. Une absence de vie à la fleur de l'âge. Il avait parfois l'air de penser que j'étais malheureuse.
Devant la famille, les clients, de la gêne, presque de la honte que je ne gagne pas encore ma vie à dix-sept-ans, autour de nous toutes les filles de cet âge allait au bureau, à l'usine ou servaient derrière le comptoir de leurs parents. Il craignait qu'on ne me prenne pour une paresseuse et lui pour un crâneur. Comme un excuse " On ne l'a jamais poussée , elle avait ça dans elle ". Il disait que j'apprenais bien, jamais que je ne travaillais bien. Travailler, c'était seulement travailler de ses mains [...]

Un jour : " Les livres, la musique , c'est bon pour toi. Moi je n'en ai pas besoin pour vivre "

De Annie Ernaux, La Place, Folis Gallimard, 1998, p 74 - 83!

Les questions (auxquelles je dois répondre pour demain) sont :

1) Pourquoi certain mot sont écris en italiques sur le texte? (les mots sont : "mieux que lui ; pris ; vivre ; cucul ; péquenot ; gens simples ; brave gens ; modestes ; ne pas prendre un ouvrier ; )

2) Dans le 3e paragraphe (c'est à dire a partir de : Mon père est entré dans la catégorie des .. ) que veut dire l'expression " ne pas prendre un ouvrier " ?

3) A quelles moments l'accès de la narratrice a un autre milieu sociale est-t-il mentionné?

4) Je sais plus la questions mais quand je la retrouverais je vous le dirais ;)


5) A votre avis, pourquoi le mot " vivre " figure-t-il en italique?

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'y arrives absolument pas! J'ai vraiment besoin d'aide. S'il vous plaît, en plus c'est pour demain, je paniques. Amicalement.



13 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
je vais regarder pour toi
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
1) Pourquoi certain mot sont écris en italiques sur le texte? (les mots sont : "mieux que lui ; pris ; vivre ; cucul ; péquenot ; gens simples ; brave gens ; modestes ; ne pas prendre un ouvrier ; )

je pense que ces mots relèvent du langage familier pour la plupart. Mais je ne suis pas sûre que ce soit ce qu'attend ton prof. Quel est le thème de tes cours de français en ce moment ?
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
La lumière sous la porte de ma chambre le soir lui faisait dire que je m'usais pour obtenir une bonne situation et ne pas prendre un ouvrier.

es-tu sûre que dans cette phrase tu n'as pas oublié des mots ? J'attends ! Merci.
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
Ah d'accord ;) merci! Le thème de mon cours de français en ce moment est : "lire une critique littéraire" normalement
Euh, attends je vais voir pour la phrase lol.
ah si en effet, j'ai oublié des mots! (merci)
c'est : " La lumière sous la porte de ma chambre le soir lui faisait dire que je m'usais la santé. Les études une souffrance obligée ,pour obtenir une bonne situation et ne pas prendre un ouvrier. "
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
allusions à une catégorie sociale différente :

"l'espérance que je serais mieux que lui..."

"J'émigre doucement vers le mode petit-bourgeois, "

"Tout ce que j'aimais me semble péquenot"

"Mon père est entré dans la catégorie des gens simples ou modestes ou braves gens. Il n'osait plus me raconter des histoires de son enfance"

" Et toujours la peur ou peut être le désir que je n'y arrives pas."

"faisait dire que je m'usais pour obtenir une bonne situation"

"autour de nous toutes les filles de cet âge allait au bureau, à l'usine ou servaient derrière le comptoir de leurs parents"

" Il craignait qu'on ne me prenne pour une paresseuse et lui pour un crâneur"

"Travailler, c'était seulement travailler de ses mains "


Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
merci d'avoir complété : "La lumière sous la porte de ma chambre le soir lui faisait dire que je m'usais la santé. Les études une souffrance obligée ,pour obtenir une bonne situation et ne pas prendre un ouvrier. "

le père a honte de sa condition sociale sans doute d'ouvrier, et il ne veut absolument pas que sa fille se retrouve dans la même situation que lui.

Personnellement, j'ajoute qu'en France on est devenu obnubilé par les diplômes, résultat : on manque de main d'oeuvre dans les professions de l'artisanat ! Il n'y a rien de vexant à travailler de ses mains. Au contraire, les artisans font travailler leurs mains et leur tête... Je connais tant de super-diplômés qui sont incapables de changer une ampoule ou de remettre del'huile ou de l'eau dans les niveaux de leur voiture !




Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
as-tu trouvé la question 4 ? Téléphone à un camarade.

Pour la dernière question, peux-tu me copier/coller la phrase dans laquelle se trouve le mot "VIVRE",je ne la trouve pas. Merci.
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
Non malheureusement. Oui j'ai appeler un camarade mais ça ne répond pas lol. J'attendrais ;)

Pour la dernière questions le passage est : " Un jour : " Les livres, la musique , c'est bon pour toi. Moi je n'en ai pas besoin pour vivre ""
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
Es-tu toujours la?
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
Pour la dernière questions le passage est : " Un jour : " Les livres, la musique , c'est bon pour toi. Moi je n'en ai pas besoin pour vivre ""

VIVRE est ici en italique pour faire ressortir le mot... en effet, on peut vivre sa vie, sans pour autant avoir bien réussi à l'école ou avoir fait de hautes études.

Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
D'accord, merci :D ! au fait finalement tout a l'heure je m'étais trompé il n'y a que quatre questions (j'avais mal noté dans mon agenda et j'ai appeler un camarade) merci encore une fois pour tout (l).
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
Donc normalement la j'ai tout, lol, grâce a toi! Je ne sais comment te remercier
Anonyme
Posté le 7 avr. 2010
je peux vraiment t'aider tu travailles sur quoi?

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