Une Lettre du 17 siecles

Publié le 30 avr. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 3 mai 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjours a tous, j'ai une rédaction de Français ou je doit repondre a une lettre de Mme de Sevigne en tant que sa fille,la lettre est la suivante :

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À Livry1, Mardi saint2 24 mars 1671
Voici une terrible causerie, ma pauvre bonne. Il y a trois heures que je suis ici. Je suis partie de
Paris avec l’abbé3, Hélène4, Hébert5 et Marphise6, dans le dessein7 de me retirer pour jusqu’à
jeudi au soir du monde et du bruit8. Je prétends être en solitude ; je fais de ceci une petite
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Trappe9 ; je veux y prier Dieu, y faire mille réflexions. J’ai dessein d’y jeûner beaucoup par
toutes sortes de raisons, marcher pour tout le temps10 que j’ai été dans ma chambre et, sur le
tout11, m’ennuyer pour l’amour de Dieu. Mais, ma pauvre bonne, ce que je ferai beaucoup
mieux que tout cela, c’est de penser à vous. Je n’ai pas encore cessé depuis que je suis arrivée,
et ne pouvant tenir12 tous mes sentiments, je me suis mise à vous écrire au bout de cette petite
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allée sombre que vous aimez, assise sur ce siège de mousse où je vous ai vue quelquefois
couchée. Mais, mon Dieu, où ne vous ai-je point vue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées
me traversent-elles le cœur ? Il n’y a point d’endroit, point de lieu, ni dans la maison, ni dans
l’église, ni dans le pays, ni dans le jardin13, où je ne vous aie vue. Il n’y en a point qui ne me
fasse souvenir de quelque chose de quelque manière que ce soit ; et de quelque façon que ce
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soit aussi, cela me perce le cœur. Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense et repense à
tout ; ma tête et mon esprit se creusent : mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher ; cette chère
enfant que j’aime avec tant de passion est à deux cents lieues de moi ; je ne l’ai plus. Sur cela,
je pleure sans pouvoir m’en empêcher ; je n’en puis plus, ma chère bonne : voilà qui est bien
faible, mais pour moi, je ne sais point être forte contre une tendresse si juste et si naturelle.
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Je ne sais en quelle disposition vous serez en lisant cette lettre. Le hasard peut faire qu’elle
viendra mal à propos, et qu’elle ne sera peut-être pas lue de la manière qu’elle est écrite. À
cela je ne sais point de remède ; elle sert toujours à me soulager présentement ; c’est tout ce
que je lui demande. L’état où ce lieu ici m’a mise est une chose incroyable. Je vous prie de
ne me point parler de mes faiblesses ; mais vous devez les aimer, et respecter mes larmes, qui
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viennent d’un cœur tout à vous.
Lettre de Madame de Sévigné

Les consigne a respecter son les suivante :

1- Respecte la mise en page de la lettre ainsi que les indices de la situation d’énonciation
(lieu et date, formule d’appellation, signature, utilisation cohérente des pronoms
personnels et des déterminants possessifs...).
2- Raconte des souvenirs d’enfance de Mme de Grignan en adoptant son point de vue et en
reprenant, en partie, les informations fournies dans la lettre de Mme de Sévigné.
3- Développe les sentiments de Mme de Grignan.
4- Recherche des idées intéressantes.
5- Veille à l’orthographe et à la correction de la langue : toutes les phrases comportent
au moins un sujet et un verbe ; les groupes nominaux sont bien accordés (= accords
déterminant-nom-adjectif) ; les verbes sont bien conjugués et accordés ; les phrases sont
bien ponctuées.
6- Ton texte, d’une quarantaine de lignes, est composé de différents paragraphes.

Merci d'avance aux personnes qui m’aideront

Où j'en suis dans mon devoir

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3 commentaires pour ce devoir


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Anonyme
Anonyme
Posté le 30 avr. 2015

                                                             A Avignon, le 15 avril 1671

Ma chère Mère,

 

Je vous remercie pour votre belle lettre ! A travers celle-ci je perçois votre intense peine. Je ne veux pas que vous souffriez de la sorte, je vous aime tant ma douce maman !  Que d'émotions ! Si vous saviez dans quel état je suis ! J'ai un pincement au coeur qui me blesse au plus profond de moi. Comme vous m'avez fait pleurer ! Les kilomètres qui nous séparent m'étaient déjà extrêmement déchirants et douloureux à supporter, mais le fait de ressentir par le biais de votre lettre votre immense chagrin, cela a ravivé en moi une intense nostalgie.

Par pitié, ne vous excusez pas d'être faible ma douce maman ! Je vous admire tellement ! Vous mon exquise idole !

Je te laisse continuer.

Pour finir tu peux mettre:

Dans l'attente de nos prochaines retrouvailles, prenez soin de vous ma chère mère, ne vous tracassez pas et fuyez cette pluie de tristesse qui vous mine.

Je vous envoie mille baisers.

                                                                    Votre fille aimante et dévouée,

                                                                                        Madame de Grignan.

Anonyme
Posté le 30 avr. 2015

Merci beaucoup pour cette reponse ! Cela  ma beaucoup aidé !

Anonyme
Anonyme
Posté le 1 mai 2015

Bonjour (pour les modérateurs)

Je ne comprends pas pourquoi ma réponse apparait deux fois, je ne voudrais pas que vous pensiez que je fais cela pour obtenir des points.

Si je peux apporter mon aide, je ne le fais pas pour obtenir quelque chose, c'est avec bon coeur.

Bien cordialement.


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