La peine de mort de Victor Hugo

Sujet du devoir

BONJOUR,
Je doit lire le texte ci-dessous et répondre e ses questions:
1.Quels est le thème de ce texte?
2. Quelles sont les 2 thèses qui s’affrontent? Relevez les mots et expressions qui servent à désigner les partisans des 2 thèses. Déduisez en alors la position de Victor Hugo
3. Le texte est construit de 3 partie [ ]. Relevez les connecteurs logiques ainsi que les argument des adversaires et de l’auteur
4. 1er Partie:
a. Comment l’auteur réfute-t-il la thèse adverse? Étudiez la construction des phrases: le type et la nuance exprimé par les proposition subordonnées circonstancielles.
b. Comment l’auteur conclut-il cette partie ? Quelle thèse prend l’avantage?
5. 3ème Partie:
Qu’utilise l’auteur pour illustrer son dernier argument? Quels éléments rendent cet argument plus concret?

Où j'en suis dans mon devoir

1.[Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire.
D'abord, - parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale
un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. - S'il ne
s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. A quoi bon la mort?
5.Vous objectez qu'on peut s’échapper d'une prison? Faites mieux votre ronde. Si vous ne
croyez pas a la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries
Pas de bourreau ou Ie geôlier suffit.]
[Mais, reprend-on, - il faut que la société se venge, que la société punisse. ni
I'un, ni I'autre. Se venger est de I'individu, punir est de Dieu.
10.La société est entre deux. Le châtiment est au-dessus d'elle, la vengeance
au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas « punir pour
se venger )}; elle doit corriger pour améliorer, Transformez de cette façon la formule
des criminalistes1, nous la comprenons et nous y adhérons]
[Reste la troisième et la dernière raison, la théorie de l‘exemple.- II faut faire
15.des exemples ! il faut épouvanter par Ie spectacle du sort réservé aux criminels ceux
qui seraient tentés de les imiter! - Voila bien a peu près textuellement la phrase
éternelle dont tous les réquisitoire des cinq cents parquets de France ne sont que
des variations plus ou moins sonores. Eh bien! nous nions d'abord qu'il y ait
exemple. Nous nions que Ie spectacle des supplices produise I'effet qu'on en attend
20.Loin d'édifier Ie peuple, il Ie démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, partant
toute vertu. Les preuves abondent, et encombreraient notre raisonnement si nous
voulions en citer. Nous signalerons pourtant un fait entre mille, parce qu'il est Ie
plus récent. Au moment ou nous écrivons, il n'a que dix jours de date. II est du
5 mars, dernier jour du carnaval. A Saint-Pol, immédiatement après I'exécution
25.d'un incendiaire nommé Louis Camus, une troupe de masques4 est venue dans
autour de I'échafaud encore fumant. Faites donc des exemples! Ie mardi gras vous
rit au nez.]