Droit clauses de non concurrence

Publié le 17 janv. 2013 il y a 11A par Anonyme - Fin › 21 janv. 2013 dans 11A
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Sujet du devoir

Bonjour à tous ! Voilà je ne vais pas vous le cacher je suis complètement perdue ! J'ai un devoir à faire en droit et je vous avoue que je n'arrive meme pas à comprendre le temps qui m'est présenté.
Est ce que vous pourriez m'aider à comprendre ce texte. Merci bien !

Maina


Cour de Cassation
Chambre sociale
Audience publique du 7 janvier 2003 Cassation partielle

N° de pourvoi : 00-46476
Inédit titré

Président : M. MERLIN conseiller

Attendu que M. X..., engagé le 29 mars 1976 en qualité de responsable de magasin par la société la foire aux bonnes affaires, devenue la Foir'fouille, a signé le 13 décembre 1992 un contrat le nommant directeur commercial et prévoyant notamment l'engagement d'investir la somme de 500 000 francs dans la société Financière languedocienne ; qu'ayant été licencié le 31 juillet 1997, le salarié a saisi la juridiction prud'homale pour obtenir le paiement de diverses sommes et notamment une indemnité fondée sur la clause de non-concurrence ;
Sur les premier, deuxième et troisième moyens réunis :

Attendu qu'il n'y a pas lieu de statuer sur ces moyens dont aucun ne serait de nature à permettre l'admission du pourvoi ;

Mais sur le moyen relevé d'office, les parties ayant présentées leurs observations :

Attendu que l'employeur fait valoir que le moyen relevé d'office tendant à l'application à la présente instance de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation du 10 juillet 2002 relative à la nullité des clauses de non-concurrence qui ne comportent pas de contrepartie financière, porte atteinte au principe de sécurité juridique prescrit par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme ;

Mais attendu que la sécurité juridique, invoquée sur le fondement du droit à un procès équitable prévu par l'article 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, ne saurait consacrer un droit acquis à une jurisprudence immuable, l'évolution de la jurisprudence relevant de l'office du juge dans l'application du droit ;

Sur le fond :

Vu le principe fondamental de libre exercice d'une activité professionnelle, ensemble l'article L. 120-2 du Code du travail ;

Attendu qu'une clause de non-concurrence n'est licite que si elle est indispensable à la protection des intérêts légitimes de l'entreprise, limitée dans le temps et dans l'espace, qu'elle tient compte des spécificités de l'emploi du salarié et comporte l'obligation pour l'employeur de verser au salarié une contrepartie financière, ces conditions étant cumulatives ;

Attendu que pour rejeter la demande de dommages et intérêts pour clause de non-concurrence, la cour d'appel énonce que celle-ci était justifiée dans l'intérêt de l'entreprise et ne portait pas atteinte à la liberté du travail, du fait de sa limitation dans le temps et dans l'espace ;

Qu'en statuant comme elle l'a fait, en déclarant licite une clause de non-concurrence qui ne comportait pas de contrepartie financière, la cour d'appel a violé le principe ci- dessus énoncé et le texte susvisé ;

PAR CES MOTIFS :

CASSE ET ANNULE, mais seulement en sa disposition rejetant la demande de dommages-intérêts pour clause de non-concurrence, l'arrêt rendu le 11 octobre 2000, entre les parties, par la cour d'appel de Montpellier ; remet, en conséquence, quant à ce, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Toulouse ;

Laisse à chaque partie la charge respective de ses dépens ;

Vu l'article 700 du nouveau Code de procédure civile, rejette la demande de M. X... ;

Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de Cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt partiellement cassé ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de Cassation, Chambre sociale, et prononcé par le président en son audience publique du sept janvier deux mille trois.



Questions :
1. Identifier et qualifier les parties en présence.
2.Exposer et qualifier les faits
3. Exposer les arguments / prétentions des parties
4.Présenter la procédure antérieure
5.Déterminer le problème de droit
6.Justifier juridiquement la décision prise.

Où j'en suis dans mon devoir


Voici mes réponses abrégées bien sur :

1) Demandeur : Monsieur X
Defendeur : la Foir'fouille

2) M.X réclame des indemnités sur la clause de non concurrence

3)Argument : la sécurité juridique, invoquée sur le fondement du droit à un procès équitable prévu par l'article 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, ne saurait consacrer un droit acquis à une jurisprudence immuable, l'évolution de la jurisprudence relevant de l'office du juge dans l'application du droit ;

4)Cour d'appel de Montpellier

5)?

6)CASSE ET ANNULE ; Laisse à chaque partie la charge respective de ses dépens



J'ai besoin de votre aide je n'arrive vraiment pas à comprendre la méthodologie qu'il faut utiliser en droit ! J'ai fait du mieux que je pouvais pour les réponses mais elles sont vraiment trop brèves et peu précises.

Merci d'avance

Maina




10 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 janv. 2013
5) le pb de Droit est de determiner les conditions de validité des clauses de non-concurrence.
6) la Cour rappelle que la contrepartie d'une clause de non-concurrence est le versement d'un indemnité financiére ; c'est d'autant plus justifié que restreindre le lieu et l'activité du salarié est difficile pour le salarié surtout en période de chomage et s'agissant de plus de la région où il habite et de sa specialité professionnelle;

je regrette que la Cour ne précise pas à nouveau que l'ndemnité de non concurrence a valeur de salaire , çà va mieux en le disant !
Anonyme
Posté le 17 janv. 2013
5) le pb de Droit est de determiner les conditions de validité des clauses de non-concurrence.
6) la Cour rappelle que la contrepartie d'une clause de non-concurrence est le versement d'un indemnité financiére ; c'est d'autant plus justifié que restreindre le lieu et l'activité du salarié est difficile pour le salarié surtout en période de chomage et s'agissant de plus de la région où il habite et de sa specialité professionnelle;

je regrette que la Cour ne précise pas à nouveau que l'ndemnité de non concurrence a valeur de salaire , çà va mieux en le disant !
Anonyme
Posté le 17 janv. 2013
je t'aiderai pour le reste demain !
je n'ai pas trop de temps ce soir ! mais le principal est là .
bernard :))
Anonyme
Posté le 18 janv. 2013
Merci beaucoup bbdu92160 ! Ne t'en fais pas je ne te demande pas de me faire le devoir en entier loin de là .Je souhaiterai juste comprendre ce texte car j'ai vraiment du mal avec les termes juridiques . Mais merci déjà pour ces réponses pertinentes !
Anonyme
Posté le 18 janv. 2013
bjr mainaa ,

1- sur les parties , ta réponse est exacte ;

2- on te demande d'exposer des faits(sur quoi porte le desaccord) et leur qualification JURIDIQUE ;

sur les faits le desaccord porte sur une indemnisation potentielle du salarié dès lors que l'employeur oblige le salarié à se soumettre à une clause de non-concurrence ;

sur la qualification juridique : une clause de NC est elle constitutive d'une entrave à la liberté du travail alors meme qu'elle est licite ?
Anonyme
Posté le 18 janv. 2013
3-les arguments et pretentions des parties sont simples: pour le salarié l'art L120 du C.W impose cumulativement qu'une clause de NC soit limitée ds l'espace et ds le tps et indemnisée ;
pour l'employeur , rien n'indique que si la clause est licite elle doit comporter une compenstion financière .

à mon sens tu ne reponds pas à la question posée , tu brules les etapes en allant directement à la C.Cass !
Anonyme
Posté le 18 janv. 2013
4- ta reponse est partielle :
il y a jugement en 1ere instance (Conseil de Prud'hommes relevant de la CA ; il y en a 6 ds le ressort de la CA montpellier , difficile de savoir lequel ! ;
arret de la CA Montpellier
Anonyme
Posté le 18 janv. 2013
je vais approfondir les 5) et 6) , çà en vaut la peine ;

il est clair que la CA Montpellier a donné raison à l'employeur; on le deduit de l'enoncé de l'arret de Cass

:" la cour d'appel a violé le principe ci- dessus énoncé et le texte susvisé ";

Anonyme
Posté le 18 janv. 2013
c'est donc le salarié qui s'et pourvu en Cassation ; il faut savoir que la C.Cass est juge du Droit et non du fait ;

si tu lis bien , tu verras que la C.Cass rejette tous les moyens fournis par Mr X à l'appui de son pourvoi . elle aurait donc du rejeter l'affaire mais ....
Anonyme
Posté le 18 janv. 2013
on note que la C.Cass se saisit d'office sur un moyen qu'elle trouve elle meme (mauvaise application de l'a120 ) !c'est assez rare pour etre relevé;

en realité la C.Cass a voulu donner une interpretation definitive quant aux clauses de non concurrence en ecartant d'une part le principe du proces equitable (ce n'est pas le propos ds cet arret ) et en indiquant clairement comment l'a120 du C.W doit etre interprété .

"UNE CLAUSE DE NON CONCURRENCE EST VALIDE DES LORS QU'ELLE EST LIMITEE DANS LE TEMPS ET L'ESPACE"

CE A QUOI LA COUR RAJOUTE : "UNE TELLE CLAUSE ETANT RESTRICTIVE DU DROIT A TRAVAILLER IMPOSE A L'EMPLOYEUR D'INDEMNISER LE SALARIE".

PROBLEME REGLE DEFINITIVEMENT .

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