devoir de Ressources humaines

Publié le 31 mars 2020 il y a 4A par Julie#0264 - Fin › 3 avr. 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

Bonjour tout le monde, j'ouvre ce sujet car j'ai besoin de votre aide pour mon devoir de ressources humaines.

Questions : 

1. Quels sont les problèmes RH posés ? 

2. Où situez-vous les responsabilités ? Dégagez les germes et les facteurs déclenchants du conflit. 

3. Éric Diderot a-t-il les moyens de négocier avec les salariés et leurs représentants ? Si oui, sur quelles bases ?  

4. Monsieur Rimbaud a-t-il un rôle à jouer pour régler le conflit ? 

CAS SUGEL 

La papeterie Sugel est installée depuis 40 ans dans la banlieue de Strasbourg. Elle a été cédée par ses propriétaires, quatre ans plus tôt au groupe Manitout en raison de graves difficultés financières. L’objectif du groupe était double : 

 Cet investissement s’inscrivait dans une stratégie globale d’implantation régionale, 

 Cette entreprise était présente sur un segment du marché (les cahiers de papier à rouler le tabac) où le groupe était absent et bénéficiait d’une excellente réputation, aux niveaux local, national et international. De plus, son outil de production était performant bien qu’ancien. 

Le groupe a restructuré cette filiale : 

 Diversification de la production : mise en place d’une nouvelle chaîne (papier nontissé à usage médical) en utilisant la moitié des locaux anciennement utilisés pour la production de cahiers de papier à tabac. 

 Gains de productivité (le groupe a mis en place un plan social dès le rachat) afin d’arriver aux « normes groupe » de rentabilité à 3 ans. 

 Réorganisation des services administratifs, impliquant là aussi des licenciements. 

Lors de la restructuration, le groupe a conservé une partie de l’ancienne équipe de direction : monsieur Du Bellay (61 ans, directeur général) et monsieur Rimbaud (40 ans, ancien directeur de production) actuellement chef du nouvel atelier (papier non-tissé à usage médical). Le groupe a également embauché un jeune ingénieur, monsieur Diderot (26 ans) qui est le chef de l’atelier des cahiers. Le groupe ne s’est pas préoccupé du changement de culture d’entreprise et le climat social est relativement tendu. 

L’année précédente, des rumeurs ont couru : le groupe voudrait fermer l’atelier de cahiers dans un avenir proche. Monsieur Du Bellay s’est contenté de répondre qu’il « n’était pas au courant », sa réponse n’a pas pour autant calmé les esprits. De plus, tout le monde pense qu’il attend patiemment sa retraite.  

L’atelier des cahiers (175 salariés) a vu ses surfaces réduites de moitié au profit du nontissé. Les machines pour les cahiers sont relativement anciennes, mais encore performantes. Dans cet atelier, la main-d’œuvre est essentiellement féminine (85%), l’ancienneté y est importante (en moyenne supérieure à 15 ans) et le taux de syndicalisation plutôt fort. Le chef d’atelier, Éric Diderot, occupe là son premier poste. 

A l’inverse, au non-tissé (75 salariés), les machines sont modernes, les opérateurs sont en majorité des hommes jeunes et récents dans l’entreprise, peu syndiqués. Le groupe a confié la responsabilité de cet atelier à monsieur Rimbaud, en raison de sa grande expérience dans la conception de machines spécifiques et de ses qualités de manager confirmé. 

En 2014, les résultats analytiques de la papeterie sont résumés comme suit dans le reporting groupe (réservé au comité de direction et au groupe) : 

  Cahiers Non tissé total 

Millions d’euros 

% Variation 2014/2013 

Millions d’euros 

% Variation 2014/2013 

Millions d’euros 

% Variation 2014/2013 

Ventes nettes  200 100% 10% 100 100% 20% 300 100% 13% 

Coût des ventes -120 -60% 8% -70 -70% 20% -190 -63% 12% 

Marges Usine 80 40% 13% 30 30% 20% 110 37% 15% 

Frais commerciaux -20 -10% 5% -25 -25% 22% -45 -15% 11% 

Contribution brute 60 30% 18% 5 5% 11% 65 22% 18% 

Frais groupe* -10 -5% 10% -15 -15% 20% -25 -8% 11% 

Résultat net  50 25% 23% -10 -10% 25% 40 13% 22% 

*les frais groupe comprennent des redevances classiques, une quote part R&D, les frais financiers etc. 

Extraits du rapport annuel du Chef d’Entreprise au Comité d’Entreprise : 

 CAHIERS NON TISSE TOTAL 

Chiffre d’affaires net 200 millions d’euros 100 millions d’euros 300 millions d’euros 

Résultat net 50 millions d’euros -10 millions d’euros 40 millions d’euros 

« […] Au cours de l’année 2014, l’activité a été soutenue malgré une conjoncture difficile et une forte pression de la concurrence. […] Les produits non-tissés ont enregistré une croissance de 20% et une amélioration du résultat net de 25,13%, alors que les cahiers, malgré l’augmentation de la consommation des jeunes restaient sur la tendance de 10% et leur résultat se situait à 22,93% par rapport à l’année passée, en deçà du budget. […] Au global, la société a retrouvé le CA de 300 millions d’euros qu’elle avait connu il y a quelques années. […] Le résultat net comptable ressort à 40 millions d’euros […] 

Extraits du tract distribué et affiché par l’organisation syndicale : 

« […] Le résultat de l’usine est fait par les cahiers et les bouleversements du non-tissé ne donnent rien si ce n’est que les ouvrières des cahiers se trouvent maintenant dans une véritable boîte à sardines ! Les travailleurs et travailleuses doivent réagir. […] Nous proposons une réunion d’information dès aujourd’hui à la cantine. […] 

Une prise de parole est organisée dans la semaine. Les salariées sont nombreuses à venir, à écouter les explications de madame Jodelle, déléguée syndicale, et de monsieur Pelletier, secrétaire du Comité d’Entreprise. Le mécontentement est grand contre le groupe qui a imposé ses choix, contre monsieur Du Bellay, les nantis du non-tissé et Éric Diderot. 

Les syndicalistes sont débordés par les ouvrières qui débrayent et veulent envahir le bureau d’Éric Diderot. Une solution médiane est trouvée : une délégation ira forcer son bureau pour exiger au moins une prime de résultat et, pourquoi pas, l’alignement des salaires sur ceux du non-tissé. L’idée d’aller voir Du Bellay est écartée car il n’est jamais là, ce pauvre homme n’attend que sa retraite ! 

L’entrevue avec Éric Diderot est un échec du point de vue de monsieur Pelletier. En effet, Éric Diderot ne peut rien décider « tout seul », il faut qu’il en réfère à la direction groupe. Par ailleurs, pendant l’entretien avec Éric Diderot, il semblerait qu’il y ait eu des sabotages de certains outils de production. Mais il est difficile de connaître nommément les auteurs de ce forfait. 

Le lendemain, après un nouveau débrayage, l’atelier cahiers est en grève illimitée, les salariées revendiquent 500 euros pour tous. Plusieurs journaux régionaux, notamment L’Alsace et les Dernières Nouvelles D’Alsace, publient des articles relatant les faits en soulignant la bonne santé financière de Manitout. 

 

Où j'en suis dans mon devoir

je n'ai pas trop compris du coup ca serait cool d'avoir une explication.

Mercii d'avance.




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