WIKILEAKS, DÉMOCRATIE ET DIPLOMATIE : PEUT-ON TOUT DIFFUSER ?

Publié le 23 déc. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 27 déc. 2011 dans 12A
5

Sujet du devoir

Réalisez un dossier (papier ou numérique) sur le sujet suivant :

"WIKILEAKS, DÉMOCRATIE ET DIPLOMATIE : PEUT-ON TOUT DIFFUSER ?"

Dans le dossier, vous reviendrez sur les points suivants :

4)Présentation de Wikileaks.
Vous reviendrez particulièrement sur la personnalité de son président.
Vous expliquerez les objectifs de ce site.

5)Les révélations (méthodes, contenus, diffusions).
Vous insisterez sur les révélations américaines et françaises.
Quelle vision de la Russie est exprimée à travers les fuites de la diplomatie américaine ?
Vous expliquerez en quoi les révélations sur les pays du golfe posent problème à ceux-ci.
Vous montrerez, en quoi les diffusions sont représentatives de la situation de la liberté d'expression dans le monde.

6)Les réactions (étatiques, médiatiques,...).
Vous insisterez sur les réactions américaines, françaises.
Vous expliquerez les propos du gouvernement chinois sur la situation.
Prenez quelques exemples de réactions de la part d'intellectuels.

Le dossier répondra aux attentes suivantes :

1)Une introduction problématisée.
Revenez sur le développement d'Internet.
Replacez Wikileaks dans ce contexte.
Le sujet doit être reformuler dans la problématique.

2)Un développement organisé autour de 2 ou 3 parties.
Chaque partie doit être hiérarchisée et organisée autour de sous-parties.
Travaillez les transitions.

3)Une conclusion développée.
Reprenez rapidement le débat suscité par le site Wikileaks.
Expliquez en quoi ce site est un exemple concret de la mondialisation de l'information.
Donnez ensuite votre avis personnel sur la situation.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà fait l'introduction. Il me manque la reformulation du sujet.
Je ne trouve pas beaucoup d'informations sur Wikileaks donc je n'arrive pas pour le développement et la conclusion.

C'est assez urgent (il faut que je rende mon dossier le 10 janvier 2011).



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 23 déc. 2010
Ok merci. Est-ce que tu pourrait me donner d'autre informations (pas obligatoirement sur Internet, comme un livre qui parle de Wikileaks par exemple,...).
Anonyme
Posté le 23 déc. 2010
Bonjour.

Merci de ta réponse, je trouve que la problématique est bien reformuler.
Anonyme
Posté le 29 déc. 2010
peut-on voir ce que tu as deja fait ?
Anonyme
Posté le 29 déc. 2010
Voila : mais il faut que je reformule beaucoup de choses

En 1969, le gouvernement américain a décidé de créer un réseau national permettant l'interconnexion de sites informatiques sur tout le pays. Ce projet, nommé Arpanet, était l’ancêtre d'Internet. Ce réseau a servi à l'armée américaine pour faire des recherches sur la construction de réseaux presque insensibles à une destruction locale. Le grand progrès de ce réseau était de répartir les ressources sur tout le territoire plutôt que de les concentrer en un seul lieu. En cas de destruction de l'un ou l'autre des serveurs, les autres devaient être capables de prendre la relève. Pour cela, il ne fallait pas que les lignes de transmission des informations soient figées par construction. Ainsi, les données allant d'un ordinateur A à un ordinateur B pouvaient prendre plusieurs chemins différents. Si l'une des lignes était coupée pour une raison ou pour une autre, le bloc de données trouverait lui-même un nouveau trajet, et ceci, sans l'aide de l'émetteur.

Un autre avantage d'Arpanet est qu'il permettait à des ordinateurs de toutes marques de communiquer ensemble. En effet, il suffit de respecter quelques règles pour configurer le paquet d'information à émettre (l'Internet protocol, IP) pour que celui-ci arrive à bonne destination, quelque soit le type de machine émettrice et réceptrice. Ceci a d'ailleurs fait le bonheur des universités américaines et du gouvernement qui n'avait pas à spécifier à ces institutions quelles machines acheter.

Dans les années 80, de nombreux réseaux utilisant la norme IP ont commencé à prospérer. Le plus connu d'entre eux est certainement le NSFNET, crée par la National Science Fondation. Il était composé de plusieurs centres équipés de puissants ordinateurs et reliés aux universités par des lignes téléphonique ayant une bande passante de 56000 bits par seconde. Néanmoins, pour des raisons de coût, toutes les universités n'étaient pas directement reliées aux serveurs centraux mais seulement aux universités voisines. Pour atteindre les ordinateurs surpuissants de la NSF, il fallait donc faire passer le message à l'université voisines qui elle-même le transmettait à une autre université et ainsi de suite, avant d'arriver à l'ordinateur cible.

Bien sûr, les lignes utilisées sont vite arrivées à saturation et il a fallu multiplier le débit par 20 en 1987. Depuis ce temps, le nombre de lignes et le débit de celle-ci ne cessent de s'accroître pour répondre à la demande.

Aujourd'hui, Internet regroupe plus de 90 000 réseaux interconnectés dans plus de 100 pays. Le nombre de personne qui y sont reliées est assez difficile à estimer mais le chiffre de 30 millions a déjà été dépassé (ce chiffre doubles tous les ans). En France, il y aurait entre 300 000 et 500 000 personnes connectées (avec une progression de 80% par an). Quant aux nombres de sites Web (voir plus loin), il y en aurait 1 870 000 dans le monde actuellement (progression de 200% par an!).

Il est clair à la vue de ces chiffres que ce réseau est littéralement en train d'exploser... S'il ne touchait au début que les personnes ayant plus ou moins trait à l'informatique la démocratisation des ordinateurs personnels font que pratiquement tous les domaines sont concernés, amenant de plus en plus de monde à vouloir s'y connecter.

Ce qui fait la force, mais aussi la faiblesse d'Internet, c'est qu'il n'a pas de directeur ou de chefs qui contrôle les informations disponibles.
Cette absence de contrôle des données transitant sur le globe, et le fait qu'elles peuvent être accessibles par tous ont donné naissance à un gigantesque débat dénommé: faut-il censurer Internet?

Dans ce contexte du développement d’Internet, on peut citer pour exemple le récent site Wikileaks. À la fois novateur et promoteur du développement des technologies de l’information, Wikileaks s’est donné pour tâche de se procurer et de divulguer des informations confidentielles ou occultées, en particulier celles qui concernent les gouvernements, mais aussi les entreprises, provenant de sources anonymes. Selon l’information donnée par wikileaks.org, le travail d’information du site (où circulent plus d’un million de documents) est assuré par « un groupe de gens du monde entier » composé « de journalistes, de programmeurs informatique, d’ingénieurs de réseaux, de mathématiciens et autres ». Ce groupe, sous le couvert de la virtualité et de l’anonymat, se bat - selon le site- en faveur du libre accès à l’information, de la liberté de la presse et d’une totale transparence en matière de questions publiques.
D’après le quotidien espagnol El País, un « noyau dur» d’une vingtaine de personnes collabore avec près d’un millier de gens aux quatre coins du monde. Le site attache une importance particulière à la protection de ses dizaines de milliers de sources. Le fonctionnement de Wikileaks nous apprend qu’il est possible de récupérer l’information sans être découvert. La protection est assurée, entre autres, par l’utilisation d’encodages indéchiffrables pour les connexions, le cryptage des messages, et le recours à de faux domaines et à divers serveurs basés dans plusieurs pays.
Pour beaucoup, ce fonctionnement bien huilé est un bel exemple d’intelligence collective. Le site reçoit également des donations anonymes.

On peut donc se poser la question suivante : Tout est-il bon à dévoiler dans les médias ?



Wikileaks est dirigé par l’Australien et ancien hacker Julian Assange. Il est le visage de la plate-forme Internet Wikileaks. Il est le fondateur et agit en tant que haut-parleur unique, faisant de lui la cible du gouvernement et des médias. Son principe est la liberté absolue de l'information et il n'accepte aucune forme de censure.

L'activiste politique et journaliste Julian Assange est né en 1971 dans le Queensland, en Australie et a étudié la physique et les mathématiques à l'Université de Melbourne. Dès son jeune âge, il exécutait sous le pseudonyme "Mendax" les premières attaques de hacker. Assange était accusé, alors, dans 24 cas et était trouvé pour coupable.
Depuis 2006, Julian Assange travail pour Wikileaks et soutient gratuitement l’entreprise. Cette année a été le plus gros coup de Wikileaks et la plate-forme recevait d'un jour à l'autre une attention particulièrement haute par des médias et services publics. La raison en était la diffusion de 92.000 documents secrets de l'OTAN. Julian Assange devenait comme porte-parole de Wikileaks l'une des personnes le plus souvent cherchées du monde. Mais non seulement le gouvernement américain veut voir Assange en prison, la police suédoise le cherchait aussi à cause d'un délit sexuel. Après des semaines d'enquête, alors qu'il se rendait à une convocation, il est arrêté par la police britannique, qui décidera de son éventuelle extradition vers la Suède. Une semaine après son arrestation, Julian Assange bénéficie d'une décision de remise en liberté surveillée sous réserve du paiement d'une caution fixée à hauteur de 240.000 £. Le jeudi 16 décembre 2010, après le versement d'une caution de 283.000 € exigée pour sa libération conditionnelle, Julian Assange est libéré mais doit porter un bracelet électronique.
Malgré ces accusations, Julian Assange compte parmi les personnes les plus puissantes du monde. En témoigne les prix qu’il a reçut tels que la Personne la plus influente de l'année 2010, élu par les internautes et remis par le Time ou encore l’Index on Censorship Award 2008, remis par The Economist.

L’objectif de Wikileaks est de révéler au public des vérités sensibles ou classées "confidentiel défense" par les institutions, les entreprises ou encore les médias traditionnels.
Son fondateur, Julian Assange, va même plus loin, il parle de changer le cours de l’Histoire : « La divulgation raisonnée a déjà changé le cours de l’Histoire de manière positive ; elle peut en faire autant aujourd’hui et conduire vers un avenir meilleur». Il présente aussi son site comme étant un « Service de renseignement du peuple ». Il veut rendre visible ce qui est obscur en comptant sur la participation d’informateurs anonymes. L’objectif à long terme de Wikileaks est de devenir « l’organe de renseignements le plus puissant au monde ».
Malgré tout, Wikileaks n’est pas le premier site à s’être spécialisé dans la communication de documents confidentiels : depuis plus de 10 ans, les sites Cryptome, Secrecy News et Statewatch publiaient déjà des informations gouvernementales secrètes.
Cependant, ces sites diffèrent de Wikileaks. Wikileaks cherche à hyper médiatiser volontairement les documents secrets qui lui appartiennent. Une hypermédiatisation rendu possible par le potentiel illimité de l’Internet qui permet d’informer, de publier et rendre instantanément accessible partout dans le monde ces fameux câbles diplomatiques si secrets. Internet est un acteur majeur du succès controversé de Wikileaks !

Si les publications ne constituent pas toutes des « révélations » forcément « fracassantes », elles offrent tout de même un regard inédit sur les coulisses de la diplomatie américaine en permettant de connaître, à coté de la langue de bois habituelle, la réalité de la perception américaine du monde. C’est en ce sens que ces fuites sont véritablement embarrassantes pour les Etats-Unis…mais aussi pour les personnalités visées par ces documents.

Ces révélations peuvent donc passionner mais aussi déranger.

Le journalisme de Julian Assange est bien un journalisme de révélation, et non d’enquête.
Les "fuites" de Wikileaks ont provoqué un petit séisme sur la scène diplomatique et dans le monde de l'information.
Les télégrammes n'apportent pas jusqu'ici de révélations fracassantes sur les grandes questions internationales. Elles portent en revanche un coup terrible à la crédibilité des Etats-Unis et remettent en cause la culture du secret, fondement de la diplomatie, en livrant au grand public les jugements parfois assez crus que certains diplomates portent sur les dirigeants de la planète. Le président français, Nicolas Sarkozy, apparaît ainsi "susceptible et autoritaire".
Anonyme
Posté le 29 déc. 2010
Il faut que je fasse encore ça :

* Les révélations (méthodes, contenus, diffusions):
Vous insisterez sur les révélations américaines et françaises.
Quelle vision de la Russie est exprimée à travers les fuites de la diplomatie américaine ?
Vous expliquerez en quoi les révélations sur les pays du golfe posent problème à ceux-ci.
Vous montrerez, en quoi les diffusions sont représentatives de la situation de la liberté d'expression dans le monde.

* Avis personnel sur la situation.

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte