Devoir francais : faire un resumé

Publié le 29 déc. 2020 il y a 3A par Mafumudo - Fin › 3 janv. 2021 dans 3A
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Sujet du devoir

Bonjour, mon devoir consiste a faire un resume de 225 mot +/- 10% d'un texte de 900 mots presenté ci dessous : 

 

L’ANALYSE DES PRATIQUES touristiques s’expose souvent à une première erreur, qui consiste à amalgamer le sujet et le phénomène. À refuser de distinguer le touriste du tourisme. Ainsi l’observation du voyageur comme personne – avec ses désirs, ses valeurs et ses rêves – disparaît-elle au profit de l’étude du fait de masse : sa quantité, son nombre, ses espaces, ses flux. On en vient ainsi à une approche purement comptable des pratiques touristiques, Ces approches ont bien sûr leurs utilités. Mais elles ignorent toutes les facettes psychologiques du voyage. Cette confusion conduit à prêter au touriste les vices du tourisme: les méfaits environnementauxles dévoiements culturels, les impacts économiques nocifs, les effets sociaux déstructurants, souvent redoublés par le développement de trafics suscités par le goût du lucre, du luxe et de la luxure (sexe, drogue et casino) ... Sur cette base, le voyageur se voit imputé des perversités en réalité issues de la manipulation mercantile. [...] La seconde erreur est de sous-estimer le touriste dans sa complexité. Le touriste est, on le sait, un être rudimentaire, inculte, grossier, superficiel, égoïste, pressé, paresseux, etc. Moyennant quoi, voyageur dévalorisé, le sens de ses voyages, leurs fonctions et leurs enjeux symboliques le sont aussi.

Pourtant, la mobilité de loisir repose sans cesse une question fondamentale : pourquoi voyageons-nous ? Pourquoi, alors que nous ne sommes plus ni des nomades, ni des migrants, ni des forains ou autres itinérants vitalement dépendants, que nous ne sommes plus de ceux que la nécessité ou la tradition poussent au déplacement ? Le touriste est entier dans son obstination et sa persévérance alors que rien d’impérieux ne l’y pousse. Pourquoi ? C’est là sa valeur anthropologique majeure.

Le touriste est un symptôme de société. Loin de sa réduction à une pratique sociale de classe ou au statut de matière première d’un marché juteux, le tourisme nous parle de la société. Il nous parle de nos désirs, de nos rêves, de nos peurs et de nos répulsions. [...]

Il fut ainsi un temps, de Montaigne aux curistes du XIXe siècle, où la visée du voyage était d’abord hygiéniste : on voyageait pour sa santé. Et l’on en est es maintenant à voyager en craignant de la perdre, prenant parfois d’excessives précautions afin de prévenir les risques de maladie ! De même, côté découverte, est-on passé du plaisir à la peurSi l’on partait jadis à l’aventure, l’on s’en va aujourd’hui bardé d’informations, de prévisions, de réservations et d’assurances en tous genres. Rien n’est plus désagréable pour cet « aventurier » contemporain, toujours en lien sur le Net, plus jamais détaché, déconnecté, donc réellement éloigné quand il voyage, qu’un imprévu ! C’est qu’un tel incident, échappant à sa prospective, pourrait lui faire perdre son argent, ses liens, son réseau, ou pire : son temps ! [...]

Il va de soi qu’un touriste aujourd’hui ne peut être comparé à celui d’hier ou d’avant-hier. Chaque génération, chaque classe d’âge ou chaque classe sociale apporte sa vision du monde, ses modèles de comportement et l’imaginaire de son époque. Le voyage d’agrément nous raconte parce qu’il est un lieu de délivrance, de désinhibition, d’expression libre, de défoulement et de réappropriation de soi. [...] À l’origine de cette pratique récurrente est le désir de distinction. Ainsi use-t-on du départ en vacances et du loisir des voyages comme moyens de reconnaissance sociale. Il faut également citer les profits culturels et sanitaires du voyage, qui à tous égards forme, soigne, éduque la jeunesse et les moins jeunes aussi, ce que l’on sait au moins depuis la Renaissance.

 

Mais par-delà ces déterminations, il y a le sujet avec ses rêves, ses raisons, ses déraisons aussi et cette obstination à renouveler l’expérience de sa liberté. Ce n’est pas seulement un consommateur de voyages. C’est aussi un inventeur, un interprète des sens cachés. Aussi, pour finir, faut-il bien se garder de confondre le support et la fonction, notamment en croyant que tel lieu manifeste invariablement tel désir parce qu’il en prescrirait la fonction ou l’usage à son visiteur. Par exemple, que l’appel du désert et l’envie de solitude ne peuvent trouver réponse qu’au Sahara ou au Groenland. Une cabane en forêt ou un fond de jardin peut suffire, tout comme la rencontre de l’autre ne requiert pas à tout coup un pays lointain pour faire écho au songe altruiste. [...] « Si j’avais à imaginer un nouveau Robinson, déclarait Roland Barthes, je ne le placerais pas dans une île déserte mais dans une ville de douze millions d’habitants, dont il ne saurait déchiffrer ni la parole ni l’écriture... » C’est l’imaginaire du voyageur, modelé par ses désirs, qui détermine sa vision du monde comme de l’expérience du voyage, celle d’autrui et de lui-même. Sans cet imaginaire, ce monde ne serait rien d’autre qu’espaces vides et les voyages de vaines mobilités. C’est cet imaginaire qui fait du monde une attraction et du voyage une tentation et une invitation sans lesquelles le désir de partir ne serait pas, et donc les raisons de repartir forcément encore moins ! André Suarès écrivait : « Les pays varient avec ceux qui les parcourent », et ceux-là les parcourent tout d’abord avec leurs rêves et leurs raisons. Ce sont leurs premiers bagages. Que des marchands et des industriels viennent ensuite faire de leurs transports un commerce est bien une autre affaire. Cessons de confondre. Et partons à la recherche du voyageur oublié, symptôme de société… (902 mots)

Où j'en suis dans mon devoir

Et j'ai fais une premiere version et j'aimerai avoir vos avis si possible.

Merci d'avance

 

L’analyse des pratiques touristiques revient à faire les mêmes erreurs, qui sont de refuser la distinction du tourisme et du touriste. Cette confusion vient à assimiler les deux termes qui n’ont pas le même sens / objectif, et sont complètement opposés, celui des vices du tourisme (les méfaits environnementaux, impacts économiques) et la complexité / nature du touriste (inculte, grossier, égoïste, …).

Pourtant l’Homme essaye de comprendre pourquoi cherche-t-il à voyager alors qu’il en a plus l’obligation et la contrainte. Car c’est dans sa nature, permettre à l'être humain de mieux se connaître.

Dans notre société, le tourisme est un problème tandis que le touriste, en est le symptôme, celui-ci nous pousse à consommer à nos dépens pour satisfaire nos propres désirs.

 

A présent, nous sommes bien loin de la principale intention du voyage qui était essentiellement pour la santé, le plaisir de découverte. L’Homme ne veut plus prendre de risques et en a même peur, il est constamment connecté à la technologie mais déconnecté du monde.

Mais chaque Homme a sa propre vision du voyage que cela soit, de l’ancien temps ou d’aujourd’hui, le voyage est pour celui-ci, un lieu délivrance et de liberté.

 

A la différence de l’idée perçue du touriste, l’Homme construit sa propre définition du voyage et de liberté à l’aide de son imagination, chacun appréhende une version différente du voyage basée sur son caractère et son idéal.

 

(246 mots)




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