exposé sur la deuxiéme partie des contemplations de victor hugo

Bonjour , voici une petite aide si cela peut aider :
Les Contemplations de Victor Hugo
mercredi 30 septembre 2009, par Maennel Marine
Les Contemplationsde Victor Hugo (Le Livre de Poche)
On me dit souvent que j’écris trop, mais on ne peut pas dire qu’Hugo soit bref ! Le premier poème de la partie Autrefois et qui s’intitule A ma fillem’a beaucoup plu. Je ne pourrais dire qu’il m’a mis l’eau à la bouche car ce n’était pas vraiment une partie de plaisir que de parvenir au terme de ce gros, que dis-je, cet é-nor-me livre. Il comporte 523 pages, en enlevant celles qui sont inutiles (et que je n’ai pas lues). Cinq cent vingt trois très longues pages… Les quatre cents premières ont été avalées sans aucun souci. Malheureusement, avec ce genre d’œuvre, c’est comme dans la vie. Dès qu’on passe un cap, on se sent vieillir, flétrir, et on perd quelques facultés intellectuelles nécessaires jusqu’alors.
En fait, ce recueil, rédigé sur vingt-cinq ans, est divisé en deux parties majeures ; l’une s’intitule Autrefois, l’autre Aujourd’hui. Elles sont toutes deux significatives des grands changements, pour ne pas dire drames, survenus dans la vie de Hugo. En effet, sa fille Léopoldine s’est noyée dans la Seine avec son mari fin 1843. Cet événement explique la coupure relativement marquante entre début et fin. De fait, la différence entre ces deux extrêmes est presque frustrante, mais il est intéressant de voir comment l’auteur passe d’une façon d’écrire très fleurie, idéalisée est réellement heureuse à cette sorte de demi-réalité où ne survivent que le triste, le morbide, le macabre, les idées noires et les problèmes de conscience. Il me semble alors que le mot le plus fréquent est « tombeau ». C’est en entamant cette seconde partie que nous, lecteurs, bipèdes démunis d’un quelconque sentiment de compassion, fulminons d’avoir choisi une telle lecture et de nous y être accrochés si durement depuis le début. Bien entendu, l’attraction et le lien qui nous unissent à ces poèmes est indéfectible. Ainsi, bêtement, nous sommes persuadés de réussir à finir ce livre, quitte à y passer des heures entières si besoin, pour simplement ne pas être atteints dans notre amour-propre. Après avoir pris une décision si importante, je me suis armée de patience et de courage afin de terminer ces Contemplations. J’y ai trouvé des belles choses, il est vrai, surtout deux d’entre elles qui ont particulièrement attiré mon attention. Il m’a été nécessaire de relire plusieurs fois A Alexandre D.(V, 15) (qu’il adresse à son ami A. Dumas père) afin d’en comprendre le sens, mais ceci me rappelle que j’écris moi-même des choses incompréhensibles de temps en temps, mais qui plaisent à mes amies. Pour ce qui du second poème (Nomen, numen, lumen, « Nom, divinité, lumière » VI, 25), imaginer que les lettres du nom de « Jéhovah » sont « les sept astres géants du noir septentrion » m’a semblé très poétique et touchant. Finalement, ma dernière impression a été très bonne quand j’ai lu A celle qui est restée en France. Cependant, j’ai été un peu fâchée de commencer et finir en beauté, alors que ma tête a eu énormément de mal à suivre l’auteur dans ses explications profondes, certes, mais inaccessibles par son vocabulaire et son style. On s’y perd à force de chercher à comprendre. Du coup, je lisais uniquement pour le plaisir des rimes et des mots lorsque je ne comprenais pas. Toutefois, c’est en passant d’un extrême à l’autre que l’on remarque comme l’homme est changeant, et peut soudain avoir une vision très manichéenne des choses.
Bonnes impressions tout de même, même si V. Hugo ne fait pour le moment pas partie de mes favoris, du moins en tant que poète.

Bon après midi. Bon courage.

oh merci c'est gentil vraiment !!!