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Publié le 4 nov. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 7 nov. 2015 dans 8A
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Sujet du devoir

Bonjour , je dois résume un texte en 180 mots . Mais le probleme c'est que je ne sais pas comment m y prendre comment le commencer vu qu'il est assez long . Pouvez vous m'aidez ; merci d'avance .


Voici le texte :

Dans un article du courrier de l'Unesco, G-N. Granville montre comment le western et le mythe qui s'y rattache, celui du Cow-boy , peuvent se transformer en fonction de l'évolution des mentalités.

LA FIN DU MYTHE DU COW-BOY


Aucun mythe n’est plus répandu, intégré dans la fibre culturelle contemporaine que celui du western. A l’aube du vingt et unième siècle, il est fascinant qu’un contexte historique plus que centenaire conserve une telle actualité, une telle vitalité. Par les comportements et les aspirations, la mode vestimentaire et même le type d’alimentation qu’il diffuse, le western est devenu une référence mondiale, l’étoffe d’un rêve omniprésent.

Le vêtement le plus populaire de la planète est le blue-jean, image de marque du cow-boy. Et le vêtement n’est-il pas le signe le plus manifeste de l’image que l’on désire projeter ? Avec la popularité du jean, les émules des cow-boys se comptent par centaines de millions. Comment expliquer cette emprise universelle ?

Le cow-boy est en fait l’héritier démocratique de la figure mythique du chevalier. Il évoque les innombrables légendes qui ont suivi de tout temps et en tout lieu la domestication du cheval, mais en les adaptant au grand public moderne.

Le chevalier est celui qui maîtrise sa nature animale. Par là, il s’élève au-dessus des autres hommes, jouit d’une puissance, d’une mobilité, d’une liberté supérieures. C’est à lui qu’incombe la haute responsabilité de rétablir la justice, de défendre le faible et l’opprimé. Mais il est vulnérable, car s’il vacille il tombe de haut, et solitaire, car n’est pas chevalier qui veut. L’attrait du mythe chevaleresque vient de ce qu’il y a en chaque homme un double de rêve de maîtrise de soi et de prolongation de la justice. Pendant longtemps ce rêve est resté inaccessible au plus grand nombre.


Avec les révolutions américaine et française, le grand principe de l’égalité des hommes va s’imposer partout, transformant les mentalités. L’idéal romanesque du western vient à point nommé se substituer à un mythe par trop (1) élitiste. La dignité et la liberté du cavalier sont désormais à la portée de l’imaginaire de chacun, hors de toute distinction de caste ou de rang social. Un personnage du Nouveau Monde, le cow-boy, se greffe ainsi sur un mythe ancien et s’apprête à fasciner la terre entière. (...)


Mais il va se produire peu à peu comme une inversion des valeurs qui ont fait la trame du mythe. Sous la forme qui demeure, le fond va changer : l’idéal n’est plus le héros, mais l’antihéros. La quête d’individualité, de liberté ou la rébellion que symbolise le western va se poursuivre, mais en s’accompagnant du glissement d’une de ses valeurs fondamentales : la croyance en une justice divine.

Jusque-là, cette notion était intégrée au scénario (la cavalerie qui arrive toujours au bon moment) ou le sous-tendait logiquement (le crime ne paie pas). Tout comme le chevalier défendant la juste cause sortait immanquablement victorieux du « jugement de Dieu » (2), il était impossible que le « méchant » puisse dégainer son pistolet plus vite que le « bon » dans leur duel rituel ; l’idée que les forces du bien finissent toujours par triompher donnait au mythe sa dimension transcendante (3). Ce n’est pas un hasard si l’insigne du shérif est une étoile à six branches, comme le sceau de Salomon, symbole d’équilibre et de sagesse.


Jusqu’aux années 70, donc, les spectateurs se sont réjouis de la victoire de l’ordre, qui réaffirmait leur foi en la justice, l’honnêteté, en somme dans toutes les grandes valeurs morales. Puis les mentalités ont changé et la contestation s’est installée. Tout a été remis en cause, même les mythes. Cette morale systématique et parfois naïve prônée par le cinéma américain, notamment dans le western, n’était plus en phase avec l’état d’esprit contemporain. Il était inévitable qu’il y eût une réaction. Justice divine et stéréotypes se brouillèrent. La plupart des westerns, ces dernières années, ont été des pastiches ou des entreprises de démystification. On se met à défendre et même à glorifier le hors-la-loi – une certaine prise de conscience interdisant désormais de considérer les autres adversaires traditionnels, les Indiens, comme les « méchants ». On recherche le réalisme, pour tomber dans le sordide. La solitude du cow-boy se mue en égoïsme, sa dignité en provocation. Le cow-boy de la légende n’est plus. Il est mort, par une curieuse coïncidence, à peu près en même temps que John Wayne

Où j'en suis dans mon devoir

Voila !! est ce que c'est bien ?
Pouvez vous me corriger merci

Le mythe du western est dû aux diverses légendes chevaleresques qui l’entourent. Il est soutenu par l’image du cheval et le bleu jean. Le Cow-boy est un chevalier qui se montrent supérieur par rapport aux autres hommes , il est le responsable de sa communauté. Il doit établir la justice et défendre les faibles. Le mythe du western est devenu synonyme de justice pour certains. Le mythe chevaleresque est une personne admiré par les hommes. Il a était remplace par un personnage du nouveau monde le Cow-boy.
De plus le mythe du western ( cow-boy) ne sera plus vu comme un héro mais un anti-hero en effet l'une des valeurs du Western c'est la croyance qui sera vu comme une justice divine. Cette justice divine et les stéréotypes sur le cow-boy se mélangent. Démystifiée par le cinéma , le cow-boy est devenue une image de brutalité expéditive: il devient égoïste et provocateur. Il ne sera plus vu comme héro et au fur et à mesure il disparaîtra de la légende.




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