Le voyage une façon de rencontrer l'autre

Publié le 10 nov. 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 13 nov. 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

bonsoir j'ai des question a faire sur des textes

J'aurais besoins d'une correction approfondi merci

 

Voici le texte:

 

Texte 1 :

 

Kum-Bum 12 juillet 1918.

J’ai envie de dire : ouf ! Me voici à Kum-bum ! Combien, là-bas, au Japon, j’ai regardé de fois, sur la carte, ce nom inscrit en tout petits caractères à peine visibles parmi l’ombre des montagnes. Cela semblait si loin de Pékin et l’est en réalité – entre 2500 et 3000 km. Je me demandais, ignorant l’état des routes, comment j’effectuerais le trajet et quels obstacles apporteraient, peut-être, à mon projet les gens des pays à traverser. Mais voilà, une fois de plus, je constate que les difficultés des voyages sont, surtout,, dans les récits des voyageurs et dans les appréhensions précédant le départ. Une fois en route tout se simplifie. On ne mange pas toujours bien, on ne dort pas toujours bien; il faut parfois endurer la poussière ou la chaleur, ou la pluie, ou le froid; les gîtes manquent de confort. Rien de tragique là-dedans. Et les kilomètres défilent, on laisse derrière soi des villes, des rivières, des montagnes et, après tout, on continue à marcher sur la terre et sur ses deux jambes…C’est bien facile. A Si-in, très aimablement, le prêtre belge ( R.P. Schram) et les missionnaires protestants m’ont prêté les livres des voyageurs qui ont parcouru quelques parties du Tibet. Je m’émerveille des tartarinades de ces gens et de leurs façons de voyager. D’abord, pas un n’entendait la langue du pays; ensuite ils s’embarquaient avec des douzaines de chameaux, des douzaines de chevaux, des douzaines de serviteurs, il fallait ravitailler tout cela et le pire c’est que , sans discernement, ils emmenaient des chameaux habitués aux steppes mongoles parmi les glaciers des cols tibétains, et des musulmans dans le pays des lamas. Le gâchis qui suivait, on l’imagine, et c’est avec l’histoire de ce gâchis qu’ils ont composé leurs livres. Leur façon de se conduire avec les indigènes mérite aussi une mention. Les uns se fournissaient de gibier en tirant dans les propriétés des monastères sur des animaux familiers, un autre -je regrette qu’il soit français- ici, à Kum-Bum- se mit à graver son nom sur l’arbre sacré. Que penserait-il si un visiteur s’avisait d’inscrire son nom sur la glace de son salon ? …Enfin d’autres enlevaient de force les chevaux des nomades pour remplacer ceux de leur caravane qui étaient morts. Ce qui m’étonne, c’est la mansuétude des Naturels qui n’ont pas massacré ces intrus mal élevés.

 

Texte 2

À ce climat déprimant, les Indiens contribuaient d’une autre façon. Les deux bandes ennemies qui s’étaient rencontrées à Campos Novos, toujours sur le point d’en venir aux mains, nourrissaient des sentiments qui n’étaient pas plus tendres à mon égard. Je devais me tenir sur le qui-vive, et le travail ethnographique était pratiquement impossible. Dans des conditions normales, l’enquête sur le terrain se révèle déjà éprouvante : il faut être levé avec le jour, rester en éveil jusqu’à ce que le dernier indigène se soit endormi et même, parfois, guetter son sommeil ; s’appliquer à passer inaperçu en étant toujours présent ; tout voir, tout retenir, tout noter, faire montre d’une indiscrétion humiliante, mendier les informations d’un gamin morveux, se tenir prêt à profiter d’un instant de complaisance ou de laisser-aller ; ou bien savoir, pendant des jours, refouler toute curiosité et se cantonner dans la réserve qu’impose une saute d’humeur de la tribu. À pratiquer ce métier, l’enquêteur se ronge ; a-t-il vraiment abandonné son milieu, ses amis, ses habitudes, dépensé des sommes et des efforts si considérables, compromis sa santé, pour ce seul résultat : faire pardonner sa présence à quelques douzaines de malheureux condamnés à une extinction prochaine, principalement occupés à s’épouiller et à dormir, et du caprice desquels dépend le succès ou l’échec de son entreprise ? Quand les dispositions des indigènes sont franchement mauvaises, comme c’était le cas à Campos Novos, la situation devient pire : les Indiens refusent jusqu’à leur spectacle ; sans prévenir, ils disparaissent pendant des jours à la chasse ou pour quelque expédition de cueillette.

 

 

Texte 3 : 

 

Au nom de quoi faudrait-il toujours partir ? Et s’il était plus aventureux de rester ? La vie est là, de toute façon. Il se demande si ceux qui partent ne bercent pas sans se l’avouer le rêve d’aller où elle n’est pas. Il développe de solides argumentations sur la beauté des habitudes. Il hoche sa lourde tête de philosophe. Son regard erre sur les murs de sa chambre. Oh ! mais il ne va pas y aller. Au Mali, pas de sitôt. C’est à peine si on sait où c’est. Encore un de ces pays. Il se trouve bien, lui, sur le sol natal. Il connaît le coin. Parfois il caresse le projet de faire un tour à Prague, ou au Portugal. On verra. Mais le Mali, quelle idée. Jamais auparavant t il ne s’est soucié du Mali, ni de près ni de loin, ni même de Lima ou de Bali, c’est dire. Il ne va pas feindre tout à coup d’avoir quelque chose à y faire. On l’invite en résidence d’écriture dans un village du Mali, sur le Niger. Comme s’il avait besoin de se rendre là-bas pour écrire. Qu’on lui apporte une table, une chaise, un crayon et du papier. Sujet, avons-nous dit, l’Afrique. Facile. Tel est son tour d’esprit qu’il pense tout de suite aux grands animaux de la savane. Son imagination limitée convoque aussitôt t la girafe et l’éléphant.

 

Où j'en suis dans mon devoir

Questions:

Document 1

1) Présentez en 6 ou 7 lignes le corpus en insistant sur ses point de cohérence.

 

Il y a 3 textes traitant sur des voyages fait par des voyageurs une exploratrice et écrivaint l'autre anthrologue et ethnologue et l'autre auteur. la première femme européenne à séjourner à Lhasa au Tibet ( Alexandra David-Néel]. Claude Lévis-strauss qui evoque les difficultés parfois rencontrées lors de son voyage. Eric chevillard l'auteur qui s'amuse a reprendre tous les stéréotypes qui peuvent peser sur le voyages et, par conséquent, sur l'image qu'on se fait de l'étranger.

2) Reformulez les reproches que l'exploratrice fait aux voyageurs précedents.

L’exploratrice repproche les récits des voyageurs et les appréhensions précédant le départ

 



3) Caractérisez l'état d'esprit dans lequel les voyages s'effectuaient et celui dans lequel ils devraient s'efectuer selon la voyageuse.

 

1)      Le voyage s’effectue de façons pénible, l’exploratrice dit ‘’ qu’on ne mange pas toujours bien’’, ‘’ on ne dort pas’’, ‘’ manque de confort’’, ‘’ il faut endurer la poussières la chaleur’’.

( je n’ai pas trouver la réponses à la 2éme questions ‘’ comment le voyage devraient s’efectuer selon la voyageuse).


4) Montrez que la dernière phrase du texte exprime un jugement de l'auteure à la fois sur les tibétains et sur les voyageurs

 

J'ai pas réussi.

 

Question sur les 3 documents:

1) Les réactions des protagoniste face au voyages sont-elles identiques? pourquoi ?

Oui car ils décrivent tous le voyages pratiquement de la même façons en disait que les gens du voyages sont des sauvages et en étant toujours prudent  ils parlent tout les 3 des  aspects, à la fois physiques et culturels. 

 

2) Quelles perceptions de l'Autre apparaissent dans les différents textes?

Je n'ai pas réussi

 

 

 

3) Les voyages permettent-ils de mieux comprendre autrui ?

( 2 arguments en faveur du ''oui'' et en faveur du ''non''

 

Les voyages permettent de mieux connaître autrui et de se connaître mieux soi-même.

 

Bien sûr, il y a Internet, les documentaires,mais rien ne vaut la découverte de l'autre en pleine immersion dans sa  propre culture, dans les odeurs et les couleurs des pays traversés. Rien ne peut remplacer des échanges de regards, des sourires, des expressions. Que l'on parle ou non la même langue, ces émotions,. Et de faire de belles rencontres, pénétrer à leur demande chez des inconnus totalement différents de vous;  ils vous offrent un verre de thé ou autres, tout est dans l'échange et le partage.

je trouve pas d'argument en faveur du '' non''

 

 

 

j'aurai besoin d'une correction  je n'ai pas tout compris

 

Merci d'avance,

 

 

 

 

 




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