TD : Le Brésil

Publié le 14 avr. 2014 il y a 10A par Anonyme - Fin › 17 avr. 2014 dans 10A
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Sujet du devoir

Premiere partie de mon devoir : Etude de dochttp://laeti.perrierbrusle.free.fr/U304_TD2_doc.pdf

 

1.
Le premier document est un extrait issu de la revue « Revue Tiers Monde » datant de 2001. Ses auteurs sont Céline Broggio et Martine Droulers. Cet extrait détermine le rôle de l’espace en tant que concept dans le développement.
L’espace se définit par le type de relation entre les lieux pour un individu ou groupe et cela à différente échelle.
A l’origine, le Brésil fit face à un vaste espace disponible et une population faible. Les amérindiens étaient établis depuis toujours au Brésil et suite à la colonisation européenne, les migrants se sont implantés sur le pays-continent. Puis, un nombre importants d’esclaves sont arrivés afin de travailler dans les plantations. Par cette diversité de peuples, le Brésil mis un certain temps afin de se forger une identité, de former une nation.
Le lien de la société brésilienne qui va unifier cette population sera le territoire. La population brésilienne va marquer une progression vers l’ouest du territoire à la recherche de terres disponibles afin de les exploiter, bien souvent dans un but agricole ou d’élevage.

2.
Le second document est un schéma du Brésil tiré de l’Atlas Brésilien. Ce schéma a été établi par Manoel Mauricio de Albuquerque et Martine Droulers. Il est démontré les étapes de l’occupation du territoire brésilien du XVIe siècle au XIXe siècle.
Il est possible de remarquer une concentration de la population sur le littoral du territoire au XVIe siècle puis une conquête progressive vers l’ouest à travers les siècles. Cependant le schéma montre une part importante du territoire encore inoccupé, situé au centre-ouest. Cette zone inoccupée est en majeure partie une zone forestière, la forêt amazonienne.
L’occupation progressive du territoire brésilien semble liée au bandeiras (expéditions militaires) qui visent à la recherche de richesses minérales, conquête du Sud vers le Nord, mais également à la capture d’indigènes disposés à devenir des esclaves, conquête notamment dans le Sud puis Nord-Ouest. En parallèle, il est possible d’affirmer que le territoire brésilien a gagné du terrain suite à des traités. On peut donc appeler le Brésil comme étant géophage, « qui mange de la terre ».

3.
Le document 3 est un extrait de l’Atlas du Brésil. Ce passage décrit les cycles économiques du Brésil entre le XIXe siècle et le XXe siècle.
L’économie brésilienne a connu plusieurs cycles. A l’origine, le Brésil cultivait énormément de canne à sucre entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle. Son dernier cycle marquant du XIXe siècle fut l’essor du caoutchouc. La production grandissante automobile a permis à l’Amazonie de devenir principal fournisseur de caoutchouc. Cette demande importante engendra une migration massive de population vers les terres productrices (300000 habitants à 1,5 millions entre 1872 et 1920). Plus tard, c’est le café qui relancera l’économie brésilienne, début XXe siècle. Le climat étant favorable à la culture du café. Afin de permettre l’exportation de café, de nombreuses voies de communication ont été crées et notamment un réseau ferré. Avec l’essor du café, c’est le recrutement en masse de main d’œuvre. Le pays habitué à utiliser une main d’œuvre constituée d’esclaves demande maintenant d’employer des salariés suite à l’abolition de l’esclavage en 1888. Le pays évolue et connait une croissance économique.

4.
L’extrait du document 4 est issu de « Jusqu’au bout de la forêt ? Causes et mécanismes de la déforestation en Amazonie brésilienne », écrit par François Michel Le Tourneau en 2004. Dans ce texte, l’auteur présente les causes et acteurs de la déforestation et il évoque également les conséquences et solutions possibles en Amazonie brésilienne.
Les phénomènes sont anciens et persistants. La forêt amazonienne permet une exploitation important du bois (75% du bois récolté est consommé au sein du Brésil). L’exploitation des terres est également importante suite à la politique du pays. Le Brésil a permis à la population de devenir propriétaire de parcelles de terres dans une optique agricole. Le pays profite également d’une nouvelle culture, celle du soja. Depuis 20 ans, sa production évolue grandement et cela sous l’influence des multinationales. Par exemple, l’état du Mato Grosso a quadruplé sa production en 12 ans.
Mais le phénomène de déforestation devient trop important. Le problème est d’origine politique et économique. Le Brésil fait face à une déforestation parfois incontrôlées et, ou illégale en raison de la valeur financière que le bois et le terrain peuvent apporter. Cela n’est pas sans conséquence, la géologie, les populations et l’économie sont menacés.

5.
Ce graphique est tiré d’une recherche de « Food & Agriculture Organisation » (ou Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture). Il présente la croissance des superficies plantées en soja entre 1961 et 2007. Il est possible de voir le rapport entre le nombre de plantation (superficie exploitée, plantée en soja) et la quantité récoltée par année.
La superficie exploitée en soja a connu un décollement vers les années 70 passant de 1000 milliers d’hectares à 23 000 milliers d’hectares en 2007. Cette augmentation de surface a été permise en partie grâce à la déforestation de la forêt amazonienne brésilienne. En revanche, les gains annuels rapportés connaissent une stabilité comprise entre le minima (0) et 3000. (Hors année sans gain, surement due à un climat peu propice aux récoltes).

6.
Le document 6 présente deux cartes du Brésil, l’une en 1997 et la seconde en 2002. Ces cartes sur la progression du front du soja vers l’Amazonie sont issues d’une étude de l’ « Istiuto Brasileiro de Geografica e Estatica » de 2004.
En 1997, la production de soja se concentre au sud du Brésil, hors de la limite des savanes arborées. Suivant les régions la production en tonnes ne dépasse pas les 42723 tonnes. En 2002, la production s’est répandu au centre du pays et a dépassé les limites des savanes arborées. Il est important de remarquer l’évolution de la production. Certaines régions produisent jusqu’à 1 482 000tonnes de soja par an.
En 25 ans, la production de soja a pris plus d’espace mais a également augmenté sa productivité.

7.
Le document 7 montre un tableau d’évolution de la production de soja dans le Mato Grosso tiré d’une étude d’une entreprise publique du Ministère de l’Agriculture Brésilien (CONAB)
L’étude se fait entre 1984 et 2003 et porte sur la surface en millier d’hectare et la production en millier de tonne. Ainsi il est possible de calculer le rendement par année au Mato Grosso, état situé dans la partie occidentale du Brésil. Entre 1984 et 2003, la surface de production a presque sextuplée passant de 0.8 a 4.58 milliers d’hectares. La production a également connu une évolution de production par 8, passant de 1.66 à 13.43. Il est a noter un boom de production entre 1996 et 2001, où la production a doublé (passant de 5.72 à 11.64) en seulement 5 ans.
Par conséquence le rapport production/surface connait un élan positif (multiplié par 1.5). La région de Mato Grosso ne cesse de croitre sa productivité et l’année 2001 connu même un pic de rentabilité. Cette région voit une perspective de progression dans le domaine du soja.

8.
Le document 8 présente une ferme de soja dans Mato Grosso. Cet exemple démontre l’importance de la production de soja de l’état du Mato Grosso.
A l’origine, 6 anciennes exploitations formaient cette nouvelle ferme, d’où l’immensité du terrain (12 000 hectares). Dans les années 80, il s’agissait d’une culture riz/soja peu rentable mais la production a évolué. A l’heure actuelle, cette ferme produit soja, maïs et coton. Le soja est majoritaire et s’étend sur 6600 hectares, le coton sur 4700 hectare et le maïs seulement sur 700 hectares. Le rendement pour le soja est à 3408 q/ha actuellement contre 12-18q/ha dans les années 80.
Ce rendement en constante évolution est possible en partie grâce à la mécanisation des cultures et à l’emploi de personnes permanentes, qui se qualifient alors dans ce domaine.

Où j'en suis dans mon devoir

Je suis uniquement à la première partie de mon devoir, je souhaitais avoir un avis et des commentaires sur ce que j'ai fourni. Y-a-t-il des choses à développer ou supprimer ?

 

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