Commentaire de texte philosophique - Bergson

Sujet du devoir

Bonjour, voilà mon texte :

"Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s'en retire. Dans l'apprentissage d'un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu'il vient de nous, parce qu'il résulte d'une décision et implique un choix ; puis à mesure que ces mouvements s'enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns les autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît. Quels sont, d'autre part, les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité ? Ne sont-ce pas les moments de crise intérieure ou nous hésitons entre deux ou plusieurs partis à prendre, où nous sentons que notre avenir sera ce que nous l'auront fait ? Les variations d'intensité de notre conscience semblent donc bien correspondre à la somme plus ou moins considérable de choix, ou si vous voulez, de création, que nous distribuons sur notre conduite. Tout porte à croire qu'il en est ainsi de la conscience en général. Si conscience signifie mémoire et anticipation, c'est que conscience est synonyme de choix."

Je suis bloqué à la problématique en fait je fais de la paraphrase du texte...

Où j'en suis dans mon devoir

Voilà mon intro donc sans problématique :

Henri Bergson est un philosophe français du XX ème siècle qui écrivit plusieurs œuvres comme l’Essai sur les données immédiates de la conscience, Matière et mémoire, L'Évolution créatrice… L’extrait de texte à étudier est tiré de l’Essai sur les données immédiates de la conscience. L’auteur met en avant la conscience en tant qu’une caractéristique de l’individu car il montre qu’elle varie en fonction de nos différents actes. Ainsi, il met en exergue le fait que la conscience s’exprime par un choix irréversible qui entraîne un certain retour en arrière, et aussi de prévoir l’avenir. Bergson d’après sa dernière phrase expose sa thèse qui est la suivante : "Si conscience signifie mémoire et anticipation, c’est que conscience est synonyme de choix". C'est-à-dire qu’en étant un individu nous possédons déjà la faculté de mémoire et d’anticipation que l’on met en pratique depuis le plus jeune âge en apprenant à marcher, à lire… Mais aussi nous détenons la capacité de faire nos propres choix. Sauf que nous en avons conscience plus tard. C’est une évolution de la vie, d’un cap à un autre. On prend conscience que la vie est constamment faite de choix mais des fois nous avons fait des choix inconsciemment. Plus on grandit, plus nous avons de choix à faire. Donc la conscience est utile car elle lui revient l’activité indispensable de choisir l’action à opter. En conséquence, l’auteur se demande quel est le rapport entre la conscience et le mouvement ? Et est ce que la conscience se manifeste toujours de la même manière ?

Tout d’abord, il répond à la question de la relation entre le mouvement et la conscience. Elle est récapitulé dans une phrase "La conscience s’en retire." (l.2). Puis il donne un exemple pour argumenter sa thèse, on le voit bien car il dit "par exemple" (l.3) et c’est l’apprentissage d’un exercice comme la lecture ou la danse sauf que Bergson insiste sur le fait corporel donc plutôt une suite de "mouvements" qui "s’enchaînent entre eux"... Et il insère la notion de choix (l.6-8) qui est en correspondance avec la suite. Donc la première partie (l.1 à l.9) distingue l'acte conscient de l'acte automatique. L'homme n'agit pas constamment selon toute sa conscience. Ensuite l’auteur rebondit sur les choix pour se poser une autre question qui est "Quels sont, d’autre part les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité ?" (l.9-10), c’est la seconde partie (l.9 à l.12) où on en déduit que la conscience est d'autant plus vivace qu'elle ne sait pas toujours comment agir. Enfin, il met en avant le "choix" et de "création" (l.15). Pour finir par généraliser à la conscience en général et en faire sa théorie. Il conclut la propriété essentielle de la conscience : le fait de choisir. Les enjeux sont donc la conscience, la pensée, la création, l’automatisme, la liberté et le temps.