Dissertations de philosophie

Publié le 14 nov. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 22 nov. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Voici mon sujet :
L'homme n'est il qu'un homme naturel ?

J'ai bien avancée mon devoir mais je pense qu'il y a beaucoup de maladresse.
Donc j'attend vos avis, corrections
Voila je vous remercie d'avance :)

Où j'en suis dans mon devoir

Introduction :
Le terme de nature renvoie à ce qui existe spontanément, à ce qui est originel, ce qui préexiste à l’homme : elle n’est pas seulement un ensemble de choses, mais un principe de production des choses.
L'homme n'est il qu'un être naturel ?
Cette phrase suppose une opposition avec "n'est il qu'un", entre nature et culture. On oppose souvent l'homme culturel façonné par la civilisation ou corompu par elle, alliénant ainsi sa premiere nature, à l'homme au naturel, un être presque pur, vivant selon les rêgles de la nature et en harmonie avec celle-ci.
pour ces raisons se demander si l'homme n'est il qu'un être naturel ne semble pas insiter à niée l'idée selon laquelle l'homme est a la fois un être de culture et de nature.
Il s’agit plutôt de s’interroger sur ce qui fait l’essence de l’homme : la nature est-elle sa véritable essence, que la culture ne fait que recouvrir ?
Après avoir envisagé l’idée que l’essence de l’homme est dans la nature, nous pourrons amener l’idée que cette nature ne dit rien sur ce qu’est l’homme, et que celui-ci est, d’emblée et essentiellement, un être de culture. Nous pourrons alors contester l’idée que l’homme est un être de nature en affirmant que cette idée implique celle d’une nature humaine donnée nécessairement, qui ne correspond pas à la liberté qui définit l’existence humaine.

I/L'homme n'est pas naturel
a. L'homme

L'homme n'est pas entièrement un être naturel, car son essence dépasse toute naturalité possible : la perspective kantienne. -Selon Kant, l'homme appartient à deux mondes : l'un, déterminé, est celui des phénomènes ; l'autre, indéterminé, est celui des choses en soi. La nature, c'est l'ensemble des phénomènes qui s'offrent à notre pouvoir subjectif de représentation. Le sujet de cette représentation constitue la condition a priori de cette représentation, il lui échappe donc par nature.L'homme, en échappant à la condition déterminée des phénomènes naturels, peut lui-même déterminer ces phénomènes par sa raison, à travers ce que Kant nomme les "impératifs hypothétiques", où il s'agit de trouver les moyens pour réaliser une fin déterminée. En ce sens, l'homme se représente une nature qui se conforme aux structures mêmes de sa subjectivité, l'homme échappant par lui-même au déterminisme de cette condition objectale, c'est-à-dire déterminée, de la nature ; l'homme est la condition de la représentation, et comme tel il échappe aux conditions mêmes de cette représentation.

b.Nature, culture
La culture s'entend d'abord par opposotion à la nature : est naturel, ce qui ce fait tout seul; est culturel ce qui porte la trace du travail humain
...

c.le mythe de Protagora
Dans le mythe raconté par Protagoras, la Nature a oublié l'homme dans la distribution des qualités et défenses diverses aux animaux. Ce défaut constitue une définition négative de l'homme. Nous pourions croire que l'homme est née avec ces qualités.Or l'inné, l'universel parce que naturel, c'est ce que la Nature donne à l'homme en tant qu'être vivant (organes, jambes rapides) mais non pas des qualités, des aptitudes, qui sont d'une autre origine que la nature. Ces deux attitudes n'ont rien à voir avec une ruse de la nature.
La justice et la pudeur sont du domaine de la culture c'est-à-dire de l'éducation.

d. Le language

Un homme à l'état de nature ne serait pas un homme, mais un animal : ainsi, le langage humain (à la différence du langage animal) n'est pas inné, mais acquis.
En apprenant le langage, le petit enfant hérite en fait d'une tradition et d'un savoir qui s'est peu à peu accumulé au cours des siècles : alors que chez l'animal, tout recommence à zéro à chaque génération, avec l'homme, c'est le progrès qui devient possible. La culture est donc tout ce par quoi nous avons définitivement quitté le domaine de la nature pour entrer dans celui de la civilisation, et d'abord en adoptant ce mode de vie propre à l'homme qu'est la vie en communauté.

II/Rapport du naturel au culturel
a. Une étroite Imbrication

C'est toujours à partir d'une langue donnée et dans une interprétation donnée du monde que l'homme détermine ce qu'est pour lui la nature : on voit bien alors que le sens qu'a le mot « nature » est lui-même culturel ; d'ailleurs, il a radicalement changé de signification entre Aristote et nous. Nous pensons donc la nature à partir de notre culture.

b.

Toute culture a d'abord commencé par ritualiser nos pulsions biologiques : par exemple, on ne mangera pas n'importe quoi, n'importe quand et n'importe où ; certains aliments seront consommés crus, et d'autres cuits (Levi-Strauss). Ces formes symboliques fondamentales que sont les manières de la table, mais aussi l'organisation de la parenté par l'institution des alliances et du mariage, nous coupent radicalement de toute nature, même lorsque nous obéissons à des nécessités biologiques (se nourrir, dormir, se reproduire) : l'homme vit dans un monde entièrement cultivé, et son rapport à lui-même comme à la nature hors de lui est d'emblée culturel. La culture est l'acte par lequel l'homme se pose comme distinct de la nature.
Ainsi, les travaux des ethnologues nous montrent que les indiens d'Amazonie passent de longues heures à s'épiler, à se parer, à se tatouer, pour se différencier le plus possible des animaux : l'homme interpose entre lui et l'animalité des symboles et des rites qui constitueront le monde humain.

c. L'opposition

Là où commence l'humanité, la nature s'arrête : l'homme a « cultivé et humanisé la nature » (Marx), il se l'est appropriée par le travail, par la technique et le langage.
Ainsi les paysages que nous pouvons voir sont le fruit d'un très long travail humain : ils ont été aménagés, cultivés, modifiés de façon à satisfaire nos besoins ; regarder par la fenêtre, ce n'est pas voir la nature, c'est voir ce que Hegel nommait l'esprit objectif, c'est-à-dire l'esprit humain qui s'est déposé dans des choses (car un champ ne pousse pas tout seul).







1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 nov. 2010
tu as bien sérié les aspects du problème à traiter (langage s'écrit sans u)
tu pourrais mieux souligner la domestication de la nature qui n'est pas pour lui un espace contraignant dans lequel trouver gite et couvert mais un espace au service de ses besoins alimentaires énergétiques ou de loisirs;une haie "sauvage"avec orties et ronces n'est pas percue comme "belle"

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