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Sujet du devoir
Bonjour, j'ai une analyse de texte à faire sur un extrait de l'Utilitarisme de JS Mill:Incontestablement, il est possible de vivre sans bonheur, c'est ce que font involontairement les dix-neuf vingtièmes de l'humanité, même dans les parties du monde actuel qui sont le moins plongées dans la barbarie : et c'est ce que sont souvent appelés à faire volontairement le héros ou le martyr, pour l'amour d'un idéal qu'ils placent au-dessus de leur bonheur personnel.
Mais qu'est-ce que cet idéal, sinon le bonheur des autres ou quelques-unes des conditions du bonheur? C'est une noble chose que d'être capable de renoncer entièrement à sa part de bonheur ou aux chances de l'atteindre; mais, en fin de compte, il faut bien que ce sacrifice de soi-même soit fait en vue d'une fin : il n'est pas sa fin à lui-même; et si l'on nous dit que sa fin n'est pas le bonheur, mais la vertu, qui vaut mieux que le bonheur, je demande alors ceci : le héros ou le martyr accompliraient-ils ce sacrifice s'ils ne croyaient pas qu'il dût épargner à d'autres des sacrifices du même genre ? L'accompliraient-ils s'ils pensaient que leur renonciation au bonheur pour eux-memes ne dut avoir d'autre resultat pour leurs semblables que de leur faire partager le meme sort et de les placer eux aussi dans la condition de gens qui ont renonce au bonheur? Honneur a ceux qui sont capables de renoncer pour eux-memes aux jouissances personnelles que donne la vie, quand ils contribuent precieusement par un tel renoncement a accroitre la somme du bonheur dans le monde!
Où j'en suis dans mon devoir
Pouvez-vous m'aider je des difficultés à comprendre ce texte.9 commentaires pour ce devoir
Chez les stoicistes:
Le bonheur :
bonheur = accorder sa volonté avec celle de Dieu, avec l’ordre du monde ; vivre en harmonie avec la Nature.
« Il vaut mieux changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde. » (Descartes)
Les Stoïciens sont panthéistes (= Dieu partout) : ils suivent Dieu ; Dieu est la Nature.
il faut changer ses désirs car les lois naturelles sont immuables.
Mais, il faut distinguer :
- la morale de résignation (acceptation passive des événements) plaintes
- la morale d’acceptation qui prend en considération l’ordre naturel des choses et où l’on demeure actif. Ex : « Si tu perds un ami, ne dis pas que tu l’as perdu mais que tu l’as rendu. » (Epictète)
Pour les Stoïciens, l’Homme est un microcosme, à l’image de l’Univers, et en quelque sorte une partie de Dieu. La morale doit ordonner sa vie comme celle du cosmos.
Celui qui est malheureux, c’est celui qui n’accepte pas le cours des choses.
« Le destin pousse celui qui veut et tire celui qui ne veut pas. » (Sénèque)
On peut être libre et obéir.
Pour atteindre l’ataraxie, il faut se détacher des biens non spirituels ; le monde des objets et celui de certains désirs occupe le vide de notre existence ; l’accumulation des biens matériels ne permet pas de donner un sens à sa vie.
La quête du plaisir est absolument vaine, contrairement aux Epicuriens.
Pour Epictète, les hommes sont malheureux car ils désirent des choses, soit inaccessibles, soit qu’ils risquent de perdre.
Tout est affaire de jugement : ce qui me trouble ce ne sont pas les choses elles-mêmes mais le jugement que je porte sur les choses.
Le bonheur :
bonheur = accorder sa volonté avec celle de Dieu, avec l’ordre du monde ; vivre en harmonie avec la Nature.
« Il vaut mieux changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde. » (Descartes)
Les Stoïciens sont panthéistes (= Dieu partout) : ils suivent Dieu ; Dieu est la Nature.
il faut changer ses désirs car les lois naturelles sont immuables.
Mais, il faut distinguer :
- la morale de résignation (acceptation passive des événements) plaintes
- la morale d’acceptation qui prend en considération l’ordre naturel des choses et où l’on demeure actif. Ex : « Si tu perds un ami, ne dis pas que tu l’as perdu mais que tu l’as rendu. » (Epictète)
Pour les Stoïciens, l’Homme est un microcosme, à l’image de l’Univers, et en quelque sorte une partie de Dieu. La morale doit ordonner sa vie comme celle du cosmos.
Celui qui est malheureux, c’est celui qui n’accepte pas le cours des choses.
« Le destin pousse celui qui veut et tire celui qui ne veut pas. » (Sénèque)
On peut être libre et obéir.
Pour atteindre l’ataraxie, il faut se détacher des biens non spirituels ; le monde des objets et celui de certains désirs occupe le vide de notre existence ; l’accumulation des biens matériels ne permet pas de donner un sens à sa vie.
La quête du plaisir est absolument vaine, contrairement aux Epicuriens.
Pour Epictète, les hommes sont malheureux car ils désirent des choses, soit inaccessibles, soit qu’ils risquent de perdre.
Tout est affaire de jugement : ce qui me trouble ce ne sont pas les choses elles-mêmes mais le jugement que je porte sur les choses.
Vois ce que tu peux tirer de mes cours de philo ;)
Je te remercie de ton aide pour ce devoir car je ne sais vraiment pas comment j'aurais pu écrire quelque chose sur ce texte. Merci.
Excuse-moi mais j'ai encore une petite question, c'est quoi la thèse du texte?
Je suis pas sure mais je pense que la thèse serait quelque chose du genre: la quête du bonheur sysnonyme d'oubli de soi?
Merci beaucoup de ton aide précieuse.
Je t'en prie. Bon courage
Pouvez-vous m'aider à trouver le plan du texte et sa problématique svp? Merci
Ils ont besoin d'aide !
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L’EPICURISME
Ecole fondée par Epicure (IIIe siècle av. J.-C.), « école du jardin ».
Les disciples d’Epicure le considéraient à l’égal des dieux ; c’était le Sage par excellence.
Epicure allait à contre-courant des préjugés de l’époque. Il était le premier à inviter des femmes à ses cours car il les considérait capables d’être philosophes comme les hommes, ce qui était révolutionnaire en ce temps-là. Parmi ces femmes, il y avait d’anciennes prostituées, ce qui explique la mauvaise réputation des épicuriens qui passaient pour des débauchés.
Doctrine = le bonheur ne se trouve pas dans la débauche, ni dans la satisfaction effrénée des désirs ; le bonheur repose sur l’ataraxie = absence de troubles de l’âme, l’aponie = absence de troubles corporels et le logos qui permet de différencier le Bien du Mal.
épicurisme ≠ hédonisme (du grec « hédoné » = plaisir)
C’est une doctrine ascétique (du grec « askésis » = exercice, travail sur soi) en ce qu’elle exige un travail sur soi.
Selon Epicure :
- « Le plaisir est le commencement et la fin du bonheur de la vie. »
- Le bonheur est inséparable d’une hiérarchisation des désirs :
o naturels nécessaires (ex : manger, bire, dormir) et non nécessaires (ex : manger en excès, sexualité, désir naturel mais non nécessaire à la survie [discutable !...]))
o superflus = « désirs vides » :
la richesse car elle conduit à valoriser le matérialisme, des choses qui n’en valent pas la peine désir socialisé, mimétique (cf René Girard)
la gloire (désir mimétique)
l’immortalité, fantasme pour conjurer les peurs fondamentales de la mort.
- il ne faut rechercher que les plaisirs stables qui apportent la tranquillité de l’âme (ataraxie), le plaisir du sage = sérénité adespostos (« sans maître ») = sage, maître de lui-même qui ne dépend de personne, ni de ses désirs.