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Sujet du devoir
Cet effort qui constitue le centre, l'essence de chaque chose, c'est au fond le même, nous l'avons depuis longtemps reconnu, qui, en nous, manifesté avec la dernière clarté, à la lumière de la pleine conscience, prend le nom de volonté. Est-elle arrêtée par quelque obstacle dressé entre elle et son but du moment : voilà la souffrance. Si elle atteint ce but, c'est la satisfaction, le bien-être, le bonheur. Ces termes, nous pouvons les étendre aux êtres du monde sans intelligence ; ces derniers sont plus faibles, mais, quant à l'essentiel, identiques à nous. Or, nous ne pouvons les concevoir que dans un état de perpétuelle douleur, sans bonheur durable. Tout désir naît d'un manque, d'un état qui ne nous satisfait pas ; donc il est souffrance, tant qu'il n'est pas satisfait. Or, nulle satisfaction n'est de durée ; elle n'est que le point de départ d'un désir nouveau. Nous voyons le désir partout arrêté, partout en lutte, donc toujours à l'état de souffrance ; pas de terme dernier à l'effort ; donc pas de mesure, pas de terme à la souffrance. [...] Déjà, en considérant la nature brute, nous avons reconnu pour son essence intime l'effort, un effort continu, sans but, sans repos ; mais chez la bête et chez l'homme, la même vérité éclate bien plus évidemment. Vouloir, s'efforcer, voilà tout leur être ; c'est comme une soif inextinguible. Or tout vouloir a pour principe un besoin, un manque, donc une douleur ; c'est par nature, nécessairement, qu'ils doivent devenir la proie de la douleur. Mais que la volonté vienne à manquer d'objet, qu'une prompte satisfaction vienne à lui enlever tout motif de désirer, et les voilà tombés dans un vide épouvantable, dans l'ennui ; leur nature, leur existence, leur pèse d'un poids intolérable. La vie donc oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui ; ce sont là les deux éléments dont elle est faite, en somme. De là ce fait bien significatif par son étrangeté même : les hommes ayant placé toutes les douleurs, toutes les souffrances dans l'enfer, pour remplir le ciel n'ont plus trouvé que l'ennui. Arthur SCHOPENHAUERil faut faire une explication du texte
dans une première partie il faut expliquer les différentes idées du texte et dans une seconde partie il faut faire la critique du texte,le discuter. ou alors exposer les différentes idées les exposer et les discuter au fur a mesure
Où j'en suis dans mon devoir
différentes idées du texte trouvées:- si la volonté est arrêté par des obstacle cela conduit a la souffrance
-si la volonté atteint son but cela amène de la satisfaction et donc du bonheur
- si l'homme ne désir pas il s'ennui
-le désir / la volonté est dans la nature de l'homme
2 commentaires pour ce devoir
merci beaucoup de ton aide précieuse.
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Quelques pistes : A.S montre ici que l'homme n'est pas caractérisé par son intelligence mais par sa volonté. Le but de l'auteur est de dénoncer l'illusion du bonheur. Afin de redonner la vraie nature à l'homme, il faut revenir sur la nature du désir. Le désir est la satisfaction. Comment la quête du bonheur ne peut qu'engendrer l'apparition de la souffrance et l'ennui ? Si la souffrance atteint son but, c'est la satisfaction, le bien-être, le bonheur. Le désir est parfois en lutte, parfois arrêté donc il est toujours à l'état de souffrance. Bon courage