Explication de texte ( bac )

Publié le 14 juin 2013 il y a 10A par Anonyme - Fin › 17 juin 2013 dans 10A
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Sujet du devoir

Pour m'entraîner au bac, j'essaye de faire plusieurs sujets d'explication de texte. Mais je n'arrive pas à comprendre la métaphore des tonneaux percés. Voici le texte :

Socrate : Regarde bien si ce que tu veux dire, quand tu parles de ces deux genres de vie, une vie d'ordre et une vie de dérèglement, ne ressemble pas à la situation suivante. Suppose qu'il y ait deux hommes qui possèdent, chacun, un grand nombre de tonneaux. Les tonneaux de l'un sont sains, remplis de vin, de miel, de lait, et cet homme a encore bien d'autres tonneaux, remplis de toutes sortes de choses. Chaque tonneau est donc plein de ces denrées liquides qui sont rares, difficiles à recueillir et qu'on n'obtient qu'au terme de maints travaux pénibles. Mais, au moins une fois que cet homme a rempli ses tonneaux, il n'a plus à y reverser quoi que ce soit ni à s'occuper d'eux ; au contraire, quand il pense à ses tonneaux, il est tranquille. L'autre homme, quant à lui, serait aussi capable de se procurer ce genre de denrées, même si elles sont difficiles à recueillir, mais comme ses récipients sont percés et fêlés, il serait forcé de les remplir sans cesse, jour et nuit, en s'infligeant les plus pénibles peines. Alors, regarde bien, si ces deux hommes représentent chacun une manière de vivre, de laquelle des deux dis-tu qu'elle est la plus heureuse ? Est-ce la vie de l'homme déréglé ou celle de l'homme tempérant ? En te racontant cela, est-ce que je te convaincs d'admettre que la vie tempérante vaut mieux que la vie déréglée ? Est-ce que je ne te convaincs pas ?
Calliclès :
Tu ne me convaincs pas, Socrate. Car l'homme dont tu parles, celui qui a fait le plein en lui-même et en ses tonneaux, n'a plus aucun plaisir, il a exactement le type d'existence dont je parlais tout à l'heure : il vit comme une pierre. S'il a fait le plein, il n'éprouve plus ni joie ni peine. Au contraire, la vie de plaisirs est celle où on verse et on reverse autant qu'on peut dans son tonneau !

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai rédigé une intro : Le texte que nous allons étudier est un extrait de Gorgias, texte de Platon. Platon est un disciple de Socrate, il a fondé l'Académie. Cet extrait est en fait un dialogue entre Socrate, également philosophe de l'antiquité qui fut mis à mort par un tribunal démocratique, et Calliclès qui est un personnage récurrent des textes de Platon. Ici, le thème principal est le bonheur de l'homme. Socrate prend l'exemple de deux hommes aux tonneaux. Il explique que les tonneaux de l'un sont remplis de vivres, comme du miel du lait et du vin et résultent d'un dur labeur. Ce premier homme est donc satisfait et a l'esprit tranquille en pensant à ses tonneaux. Le second pourrait lui aussi voir ses tonneaux remplis s'il travaille autant mais ses récipients sont percés et fêlés. Le texte pose donc la question : L'homme est-il plus heureux en vivant de façon déréglée ou tempérante ? Pour répondre à cette question, nous analyserons les concepts de cet extrait qui sont la perception du bonheur, le travail et la technique, le bonheur, la théorie et l'expérience.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 14 juin 2013
1) évite de reprendre les termes comme ceci les termes "de façon déréglée ou tempérante", car ce ne sont pas des mots très courant. Deux options donc ; soit tu les expliques avant de les introduire, soit tu reformules avec tes propres mots ( moins tu reprends les mots de Platon mieux c'est ).

2) En effet, le texte cherche à expliquer ce qui fait le bonheur de l'homme, et dans quelle situation il est le plus heureux. Dans quel mode de vie ?
Le texte, en effet, dans Gorgias, parle plus du mode de vie...
Le mode de vie que défend Calliclès, c'est à dire de chercher à avoir toujours plus, sans jamais se satisfaire de ce que l'on a, s'appelle la pléonexie, et comme le dénonce Platon, ne mène qu'à une éternelle satisfaction. L'homme court alors de quête en quête sans jamais être heureux, puisqu'il lui en faut plus, et ce jusqu'à la mort...

Je te laisse trouver les autres idées et un plan. (si je te le fais ça ne sert à rien...)
Par contre, la métaphore du tonneau percé n'est pas neuve, elle n'est pas inventée par Platon : elle appartient à la mythologie grecque : le supplice du tonneau des Danaïdes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dana%C3%AFdes

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