Help me please

Publié le 27 déc. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 5 janv. 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour, j'aurais besoin d'aide pour commenter la dernière phrase du texte de Jean Jaques Rousseau Les rêveries du promeneur solitaire.
"Il ne serait pas même bon dans la présente constitution des choses, qu'avides de ces douces extases ils s'y dégoûtassent de la vie active dont leurs besoins toujours renaissants leur prescrivent le devoir."

Où j'en suis dans mon devoir

Je suis pas très forte en philosophie alors si quelqu'un veut bien m'aider ca serait super gentil! Merci

 




3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 2 janv. 2015

Bonsoir.

Il ne serait pas même bon dans la présente constitution des choses, qu'avides de ces douces extases ils s'y dégoûtassent de la vie active dont leurs besoins toujours renaissants leur prescrivent le devoir.

Premièrement, en philosophie (et c'est d'ailleurs l'avantage), on n'est ni bon, ni mauvais : on est un sujet de réflexion, ayant la faculté de penser et de juger. Donc il ne se pose pas la question d'être fort ou non...

Réfléchissons sur cette citation. Replace déjà cette citation dans son contexte : nous sommes dans la cinquième promenade : dans Rêveries d'un promeneur solitaire, Rousseau discute du sujet humain, de son bonheur et de ses désirs (au travers du temps) De là, ensuite, repère des mots que tu comprends, et qui font écho (c'est-à-dire qui t'interpellent : ils te permettent déjà de cerner la thèse du texte ; ici, c'est plutôt la grande idée de la citation). Prenons quelques extraits qui peuvent interpeller :

<< [...] avides de ces douces extases >> : être avide, c'est en vouloir toujours plus. De quoi parle Rousseau quand il imagine les douces extases : quelques mots avant cet extrait, le philosophe parle des << passions continuelles >> . On comprend assez aisément qu'on aborde le sujet du désir.

< [...] ils s'y dégoûtassent de la vie active dont leurs besoins toujours renaissants leur prescrivent le devoir. >> : l'idée qu'on aborde le désir se confirme, puisque Rousseau parle de << besoins toujours renaissants >>. Cependant, continuons, et trouvons le mot << devoir >>. Devoir ? Alors que l'on parle du désir ? C'est une nuance : mettre en relation le désir et le devoir, c'est aborder le sujet du bonheur.

Résumons : nous sommes dans la cinquième promenade. Elle discute du bonheur, tout en sachant que le texte aborde l'idée du bonheur dans le temps (ce bonheur est, aux mots de Rousseau, impossible).

Mettons en lien les derniers éléments, plutôt implicites. Les rêveries du promeneur solitaire : Rousseau ne conçoit pas le bonheur par le matérialisme du désir, des passions continuelles. Il regarde le bonheur quand le sujet est seul, quand il bénéficie de sa solitude (c'est-à-dire d'absence d'affection : tout est histoire d'affect. L'affection que l'on porte à ses semblables, les besoins et les désirs...). C'est l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de trouble dans l'âme.

J'espère t'avoir aidé ; je reste à ta disposition pour t'aider.

Je suis attentivement ce devoir.

Bien à toi,

EPHO_

Anonyme
Posté le 3 janv. 2015

Merci beaucoup de votre aide!! Mais je ne comprend pas grand chose à ce texte ^^

Anonyme
Posté le 4 janv. 2015

Page blanche pour demain..


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