Sigmund Freud me pose problème... Urgent!!!!

Publié le 3 nov. 2017 il y a 6A par Anonyme - Fin › 5 nov. 2017 dans 6A
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Sujet du devoir

Voilà, c'est mon premier sujet de philosophie de toute ma vie et je ne sais pas ce que je dois dire, ni comment faire. Les consignes sont "Analysez les caractères de la nature humaine selon Freud" - "Etudiez le conflit qui oppose la société à la nature primitive de l'homme." - "Précisez comment la "civilisation" met tout en œuvre pour "limiter l'agressivité humaine" ".

 

voilà le texte en question:

"

L’homme n’est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d’amour, dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque, mais un être au contraire qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n’est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L’homme est en effet tenté de satisfaire son besoin d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagements, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer. [...] Cette tendance à l’agression, que nous pouvons déceler en nous-mêmes et dont nous supposons à bon droit l’existence chez autrui, constitue le facteur principal de perturbation dans nos rapports avec notre prochain ; c’est elle qui impose à la civilisation tant d’efforts. Par suite de cette hostilité primaire qui dresse les hommes les uns contre les autres, la société civilisée est constamment menacée de ruine. L’intérêt du travail solidaire ne suffirait pas à la maintenir : les passions instinctives sont plus fortes que les intérêts rationnels. La civilisation doit tout mettre en œuvre pour limiter l’agressivité humaine et pour en réduire les manifestations à l’aide de réactions psychiques d’ordre éthique. De là, cette mobilisation de méthodes incitant les hommes à des identifications et à des relations d’amour inhibées quant au but ; de là cette restriction de la vie sexuelle ; de là aussi cet idéal imposé d’aimer son prochain comme soi-même, idéal dont la justification véritable est précisément que rien n’est plus contraire à la nature humaine primitive." Malaise dans la civilisation de Freud.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai essayé plusieurs introductions mais je n'y arrive vraiment pas et pour les idées de plans etc  c'est encore le néant, je n'ai jamais fait de commentaires philosophiques...




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 3 nov. 2017

Waaa c'est trop complexe sa mdr

Anonyme
Posté le 3 nov. 2017

je confirme! :(

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Anonyme
Posté le 4 nov. 2017

Le texte est constitué de deux grandes parties

1ère partie de l'homme n'est point à de le tuer = cette partie porte sur la nature de l'homme. Freud commence par réfuter une thèse adverse. Cette thèse est que l'homme est bon, qu'il est amour. Au contraire pour Freud l'homme a en lui des pulsions, un instinct qui le pousse à l'agressivité. Cette aggressivité induit un certain rapport aux autres êtres humains. L'homme va chercher à utiliser autrui, avoir des conportements de prédaction. L'homme sans la société est mauvais, c'est un loup pour l'homme....

L’homme n’est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d’amour, dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque, mais un être au contraire qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n’est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L’homme est en effet tenté de satisfaire son besoin d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagements, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer. [...]Cette tendance à l’agression, que nous pouvons déceler en nous-mêmes et dont nous supposons à bon droit l’existence chez autrui, constitue le facteur principal de perturbation dans nos rapports avec notre prochain ; c’est elle qui impose à la civilisation tant d’efforts.

Partie 2 : ça induit un certain rapport à la société, je te laisse trouver : 

Par suite de cette hostilité primaire qui dresse les hommes les uns contre les autres, la société civilisée est constamment menacée de ruine. L’intérêt du travail solidaire ne suffirait pas à la maintenir : les passions instinctives sont plus fortes que les intérêts rationnels. La civilisation doit tout mettre en œuvre pour limiter l’agressivité humaine et pour en réduire les manifestations à l’aide de réactions psychiques d’ordre éthique. De là, cette mobilisation de méthodes incitant les hommes à des identifications et à des relations d’amour inhibées quant au but ; de là cette restriction de la vie sexuelle ; de là aussi cet idéal imposé d’aimer son prochain comme soi-même, idéal dont la justification véritable est précisément que rien n’est plus contraire à la nature humaine primitive." Malaise dans la civilisation de Freud.

Anonyme
Posté le 5 nov. 2017

Mh d'accord! Désormais je peux faire deux parties et j'ai compris comment le couper! merci! ^^


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