Toute vérité doit-elle être prouvée ?

Publié le 4 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 4 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Le but du devoir est d'effectuer une dissertation sur la question données en y repondant par un plan progressif

Où j'en suis dans mon devoir

Toute vérité doit-elle être prouvée ? Tel est le sujet que nous nous proposons de traiter. Tout d'abord, il semble necessaire de définir ce qu'est la vérité, il s'agit de l'adéquation d'une représentation et de son représenté.



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 4 nov. 2011
tu t'exprimes très bien et je t'en félicite (c'est si rare sur ce site !)

as-tu déjà une idée de plan ?

tu peux par exemple, après avoir fait le tour du mot vérité et du mot preuve, construire ta dissertation autour de la différence entre la vérité scientifique qui peut normalement être prouvée et de ce que j'appellerais la vérité existentielle (mais c'est une expression toute personnelle) et qui ne peut qu'être approchée, mais pas prouvée...

n'oublie pas peut-être d'indiquer qu'il faut éviter de confondre vérité et sincérité, la première étant objective et la seconde subjective... Je pense à la réponse de Pilate au Christ : "qu'est-ce que la vérité ?"

J'aime la citation de Paul Valéry que j'applique aisément à ce terme de vérité : "il dépend de toi que je sois tombe ou trésor, que je parle ou me taise, ami n'entre pas ici sans désir"... car aller vers la vérité demande à tout un chacun de sortir de soi, de ses dépouiller de ses a-priori.... comprends-tu ?

Sujet fort intéressant mais difficile. Je te souhaite de réussir et d'être sincère avec toi-même toute ta vie. Bon courage
Anonyme
Posté le 4 nov. 2011
Merci et justement c'est le plan qui me pose problème j'ai du mal à visualiser plusieurs réponses pour cette même question
Anonyme
Posté le 4 nov. 2011
Définitions des notions importantes :

tout : La totalité sans exception.

vérité : La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement. Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux. La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion. La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du jugement vrai.

être : Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là. En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel). 2) Nom : ce qui est, l'étant. 3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant). 4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme). 5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu.

Problématique :

La vérité est une propriété qui s’attribue à nos jugements et à nos énoncés. Elle désigne leur accord avec la réalité. Mais Qu’est-ce qui peut garantir cet accord ? Il faut que ma pensée y soit amenée par quelque chose. Ce quelque chose, c’est la preuve. La preuve implique l’usage de la démonstration, c’est-à-dire du procédé par lequel on établit logiquement la vérité d’un énoncé en le déduisant de propositions premières et dont le modèle est la déduction mathématique.

Certaines choses semblent aller tellement de soi et semblent si bien connues qu'il serait extravagant d’en donner une preuve ; elles s’imposent d’elles-mêmes et immédiatement. Ainsi, il me semble possible de tenir immédiatement pour une vérité qu'il existe des choses matérielles autour de moi, que ce stylo écrit en noir et que cette feuille est blanche.

Pourquoi devrait-on prouver ces vérités qui s’imposent d’elles-mêmes et qu'il ne me semble pas possible de remettre en cause ? Comment les prouver d’ailleurs autrement qu’en affirmant que mes sens en témoignent et que cela suffit.

De plus, il semble bien qu’un énoncé puisse être une vérité sans être prouvé. « Dieu existe », « Dieu n’existe pas », voici deux énoncés contradictoires : nécessairement l’un est vrai et l’autre faux. L’un est une vérité même s’il n’a pas été prouvé. Simplement, je ne sais pas lequel. Il y a donc bien des vérités sans preuve.

Mais justement, à quoi me sert une vérité si je ne sais pas que c’est une vérité ? Et puis-je le savoir autrement qu’en en apportant une preuve ? C'est cela qui fait apparaître l’exigence de preuve. En en restant à la certitude immédiate, je risque d’en rester aussi à l’opinion non fondée et de ne pas accéder à la connaissance, au savoir. De plus, la connaissance, qu’elle soit scientifique ou philosophique, ne se définit-elle pas en partie par la recherche de fondements à nos affirmations, par quoi elle se différencie de la pure et simple opinion qui manque de ces assises nécessaires ?

Ainsi, toute vérité doit-elle être prouvée ou bien certaines vérités ont-elles le pouvoir de s’imposer d’elles-mêmes ?
Anonyme
Posté le 4 nov. 2011
st3vneag MESSAGE : j'ai lu tout ce que tu as écrit. Si c'est de ton cru, alors bravo,

mais si c'est un copié/collé d'internet, il serait plus honnête (respect des droits d'auteur) que tu dises simplement avant l'extrait : "je t'ai trouvé cela sur le net" d'accord ? Amicalement
Anonyme
Posté le 4 nov. 2011
J'ai oublié de mettre le site : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-verite-prouvee-preuve-102401.html

;)

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