Résumé sur la nouvelle de Prosper Mérimée

Publié le 31 oct. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 1 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour, je dois résumer en quelques lignes ( 10 environ ) la nouvelle de Prosper Mérimée 'La Perle de Tolède'. J'ai commencer mais je ne comprends pas la fin.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déja fait le début mais la fin de cette nouvelle je ne la comprends pas. Voici la fin: Elle s'est approchée sans défiance ; mais il a ranimé ses forces, et du tranchant de son sabre il balabre ce visage si beau.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 31 oct. 2011
Bonjour, tu pourrais nous montrer le début ?
Anonyme
Posté le 31 oct. 2011
Alors je vous montre la nouvelle en entier :
Oui me dira si le soleil est plus beau à son lever qu’à son coucher ? Oui me dira de l’olivier ou de l’amandier lequel est le plus beau des arbres ? Qui me dira qui du Valencien ou de l’Andalous est le plus brave ? Qui me dira quelle est la plus belle des femmes ? — Je vous dirai quelle est la plus belle des femmes : c’est Aurore de Vargas, la perle de Tolède.

Le noir Tuzani a demandé sa lance, il a demandé son bouclier : sa lance, il la tient de sa main droite; son bouclier pend à son cou. Il descend dans son écurie, et considère ses quarante juments l’une après l’autre. Il dit : « Berja est la plus vigoureuse ; sur sa large croupe j’emporterai la perle de Tolède, ou, par Allah ! Cordoue ne me reverra jamais. »

Il part, il chevauche, il arrive à Tolède, et il rencontre un vieillard près du Zacatin. « Vieillard à la barbe blanche, porte cette lettre a don Guttiere , à don Gutriere de Saldana. S’il est homme, il viendra combattre contre moi près de la fontaine d’Almami. La perle de Tolède doit appartenir à l’un de nous. »

Et le vieillard a pris la lettre, il l’a prise et l’a portée au comte de Saldana, comme il jouait aux échecs avec la perle de Tolède. Le comte a lu la lettre, il a lu le cartel, et de sa main il a frappé la table si fort que toutes les pièces sont tombées. Et il se lève et demande sa lance et son bon cheval ; et la perle s’est levée aussi toute tremblante, car elle a compris qu’il allait à un duel.

« Seigneur Guttiere , don Guttiere de Saldana, restez, je vous en prie, et jouez encore avec moi. — Je ne jouerai pas davantage aux échecs; je veux jouer au jeu des lances à la fontaine d’Almami. » Et les pleurs d’Aurore ne purent l’arrêter ; car rien n’arrête un cavalier qui se rend à un duel. Alors la perle de Tolède a pris son manteau, et, montée sur sa mule, s’en est allée à la fontaine d’Almami.

Autour de la fontaine le gazon est rouge ; l’eau de la fontaine est rouge aussi : mais ce n’est point le sang d’un chrétien qui rougit le gazon, qui rougit l’eau de la fontaine. Le noir Tuzani est couché sur le dos; la lance de don Guttiere s’est brisée dans sa poitrine; tout son sang se perd peu a peu. Sa jument Berja le regarde en pleurant, car elle ne peut guérir la blessure de son maître.

La perle descend de sa mule : « Cavalier, ayez bon courage ; vous vivrez encore pour épouser une belle Moresque ; ma main sait guérir les blessures que fait mon chevalier. — perle si blanche, ô perle si belle, arrache de mon sein ce tronçon de lance qui le déchire : le froid de l’acier me glace et me transit. » Elle s’est approchée sans défiance ; mais il a ranimé ses forces, et du tranchant de son sabre il balafre ce visage si beau.

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