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Sujet du devoir
Bonjour a tous, je suis actuellement en train de faire une anthologie de français mais ou les poèmes DOIVENT être engage, j'aurais besoin de vous pour en trouver un 5ème avec une illustration si cela est possible :)
Où j'en suis dans mon devoir
Voici les poèmes que j'ai trouve:
Poème 1: Ils m’ont dit
Ils m’ont dit
tu n’es qu’un nègre
juste bon à trimer pour nous
j’ai travaillé pour eux
et ils ont ri
Ils m’ont dit
tu n’es qu’un enfant
danse pour nous
j’ai dansé pour eux
et ils ont ri
Ils m’ont dit
tu n’es qu’un sauvage
laisse-là tes totems
laisse-là tes sorciers
va à l’église
je suis allé à l’église
et ils ont ri
Ils m’ont dit
tu n’es bon à rien
va mourir pour nous
sur les neiges de l’Europe
pour eux j’ai versé mon sang
l’on m’a maudit
et ils ont ri
Alors ma patience excédée
brisant les nœuds de ma lâche résignation
j’ai donné la main aux parias de l’Univers
et ils m’ont dit
désemparés
cachant mal leur terreur panique
meurs tu n’es qu’un traître
meurs…
pourtant je suis un hydre à mille têtes.
Nicolas Guillen :
Couper les têtes comme les cannes
Clac, clac, clac !
Brûler les cannes et les têtes
Et faire monter jusqu’aux nuages la fumée
Oh quand sera-ce, quand sera-ce !
Nègre, petit nègre
Violet et frisé.
Debout ! dans la rue !
Car le soleil darde ;
Dites réveillé
Ce que vous pensez
Que meure le maître !
Qu’il meure grillé !
Melancholia (extrait)
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
O servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? que veut-il ? »
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !
Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III
Si, comme le disent les colons,
on ne peut cultiver les Antilles qu’avec des esclaves, il faut renoncer aux Antilles.
La raison d’utilité de la servitude pour la conservation des colonies
est de la politique de brigands.
Une chose criminelle ne doit pas être nécessaire.
Périssent les colonies, plutôt qu’un principe.
Victor Schœlcher,
Des colonies françaises,
1842 (France)
6 commentaires pour ce devoir
Et le poème dont tu parlais dans ton autre demande?
http://www.devoirs.fr/1ere/francais/comprehension-dun-poeme-287769.html
Malheureusement il n'est pas engagé(fin je crois, si j'ai tors alors je le prendrais)
très bien merci ;)
Ils ont besoin d'aide !
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D'où vient que ce nom de Fréron
Est l'emblème du ridicule ?
Si quelque maître Aliboron,
Sans esprit comme sans scrupule,
Brave les moeurs et la raison ;
Si de Zoïle et de Chausson
Il se montre le digne émule,
Les enfants disent : " C'est Fréron. "
Sitôt qu'un libelle imbécile
Croqué par quelque polisson
Court dans les cafés de la ville,
" Fi, dit-on, quel ennui ! quel style !
C'est du Fréron, c'est du Fréron ! "
Si quelque pédant fanfaron
Vient étaler son ignorance,
S'il prend Gillot pour Cicéron,
S'il vous ment avec impudence,
On lui dit : " Taisez-vous, Fréron. "
L'autrejour un gros ex-jésuite,
Dans le grenier d'une maison,
Rencontra fille très-instruite
Avec un beau petit garçon.
Le bouc s'empara du giton.
On le découvre, il prend la fuite.
Tout le quartier à sa poursuite
Criait : " Fréron, Fréron, Fréron. "
Lorsqu'au drame de monsieur Hume
On bafouait certain fripon,
Le parterre, dont la coutume
Est d'avoir le nez assez bon,
Se disait tout haut : " Je présume
Qu'on a voulu peindre Fréron. "
Cependant, fier de son renom,
Certain maroufle se rengorge ;
Dans son antre à loisir il forge
Des traits pour l'indignation.
Sur le papier il vous dégorge
De ses lettres le froid poison,
Sans songer qu'on serre la gorge
Aux gens du métier de Fréron.
Pour notre petit embryon,
Délateur de profession,
Qui du mensonge est la trompette,
Déjà sa réputation
Dans le monde nous semble faite :
C'est le perroquet de Fréron.
Voltaire.
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je suis désolé mais je ne vois pas le rapport avec l'esclavagisme