Aide pour commentaire composé (avec le plan détaillé de fait!)

Sujet du devoir

Bonjour,
Je dois rédiger un commentaire composé pour un extrait de texte sur Candide de Voltaire. C'est le passage de la rencontre avec le nègre chapitre 19. Enfin, j'ai donc fait entièrement le plan détaillé mais, je n'arrive pas à rédiger le commentaire à partir de mon plan. Si quelqu'un d'entre vous pourrez me le faire, c'est juste une question de rédaction maintenant et, non plus de recherche.
Merci à tous ceux qui m'aideront/!

Où j'en suis dans mon devoir

Problématique :

Comment Voltaire met-il en place une dénonciation de l’esclavage ?

Plan détaillé :

I- Discours du négre :

Dans cet extrait de Candide, on peut observer un discours argumentatif suite à la questionde Candide. C'est un discours explicatif, sur un ton neutre, avec un emploi du présent de vérité général : « C’est l’usage » qui montre que l’esclavage est un droit qui s’inscrit dans une loi. Il n’y a pas de révolte de la part du nègre, on peut relever l'utilisation de liens logiques avec une répétition de la temporelle « quand ». C’est au lecteur de réagir, comme le fait Candide, qui éprouve de l’affection envers cet homme car il a un point de vue subjectif : « pauvre homme ». « Eh ! Mon Dieu ! lui fit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l’état horrible où je te vois ? ».
Le vocabulaire employé par l’esclave est courant, voir recherché, il nous parle de généalogie. Ce qui surprant : La parole est donnée à l’esclave lui-même : important pour Voltaire qui se bat pour la liberté d’expression.

II- Qu’es ce que l’esclavage ?

-But économique. Voltaire fait référence au commerce triangulaire par le nom du maître de l’esclave : « Vanderdendur » qui peut avoir une conotation péjorative, exprimant la cruauté. L’auteur fait également référence au sucre, ce qui rappel le texte de Montesquieu « De l’esclavage des nègres ». Le sucre est d’une denrée rare, de luxe, ce qui montre que pour une cause minimale, les conséquences sont maximales. Voltaire fait aussi référence au « Code Noir » qui est un recueil d'une soixantaine d'articles promulgués en 1685 sous le règne de Louis XIV par Colbert, son ministre des finances et qui rassemble toutes les dispositions réglant la vie des esclaves noirs. En effet, on retrouve dans le récit a but informatif de l’esclave, des données provenant de celui-ci tel que « On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année » qui fait référence à l’article 25 du Code Noir. On le retrouve aussi par les punitions données : « Quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe ». Par le témoignage de cet esclave, on voit bien que l’escalvage est l’absence de liberté, la négation de la personne car l’esclave n’a plus d’identité. En effet, l’esclave ne parle plus sa langue maternel car Candide s’addresse à lui en hollandais, il parle la langue de son maître.

III- La satire implicite de l’église :

Satire sur le plan morale : à travers les références de la bible. L’esclave souligne que l’église lui a appris que tous les hommes blanc ou noir étaient les fils d’Adam, or il s’étonne de la façon dont les blancs traitent leurs frères. « Vous m’avourez qu’on ne peut pas en user avec ses parents d’une manière plus horrible ».
Il y a aussi une critique implicite par le rôle des missionnaires qui les convertient obligatoirement. Critique par le mensonge : les parents bien qu’ils aient consenties à ce que leur fils servent les blancs, n’ont aucune idée du traitement que ceux-ci vont subir. Les paroles de la mère marquent une certaine ignorance, naiveté.L’esclave a donc était trahit à la fois par ses parents mais aussi par l’église.
Voltaire dénnonce le comportement de l’église qui agit par l’endoctrinement, le mensonge et l’hypocritie alors que celle-ci, au contraire devrait prôner l’obéissance à Dieux uniquement et non pas à d’autres hommes et la fraternité.

On voit que Candide est encore inactif au monde qui l’entoure mais qu’il en prend toutefois de plus en plus conscience :

-Par l’émotion qu’a provoqué la vue de l’esclave.
-Par sa nouvelle définition de l’optimisme : « c’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal ».