Champs lexical de la religion

Publié le 11 févr. 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 20 févr. 2011 dans 13A
20.00 / 20
5

Sujet du devoir

J'ai un devoir a rendre dans lequel on me demande de repérer le champ lexical de la religion ce qui est fait puis de dire quel effet il produit, mais je vois pas du tout ce qu'il produit donc pourriez-vous me dire ce que peut provoquer le champ lexical de la religion ou ce qu'il entraîne.

Merci.

Où j'en suis dans mon devoir




9 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 11 févr. 2011
Il nous faut le texte pour t'aider; à+.
Anonyme
Posté le 11 févr. 2011
Bonsoir,

abbé, prêtre, Christ, mosquée, gloire... tous ces mots peuvent appartenir au champ lexical de la religion.
Sans le texte, difficile de t'aider davantage.

Simple remarque : le repérage d'un champ lexical en 1ère doit être une formalité...

Bonne continuation.
Anonyme
Posté le 11 févr. 2011
j'en ajoute... Foi, croyance, charité, pénitence, carême, ramadan, etc... où est le texte ?
Anonyme
Posté le 11 févr. 2011
il nous faut obligatoirement le texte pour t'aider sans cela nous ne pouvons rien dire, tout dépend du contexte. Surtout concernant la religion qui est un sujet assez vaste. Si ton texte est vraiment trop long mets un lien d'un site où nous pourrions le lire
willffy
willffy
Posté le 11 févr. 2011
Quelle impression donne ce texte de la religion?
- bien être?
- angoisse?
- réconfort?
- envie de croire?
- partage?
- rejet?
- universalité?
- sectarisme?
....

Il y a le vocabulaire spécifique utilisé qui peut renforcer une impression ou un climat général.

Si tu utilise le mot "foi" ou le mot "croyance", l'impression n'est pas la même.
"foi" donne une impression de plénitude
" croyance" peut laisser placer un doute sur la valeur de la croyance.

Bonne soirée.
willffy
willffy
Posté le 11 févr. 2011
"peut laisser placer"
peut laisser "planer"
Anonyme
Posté le 11 févr. 2011
La derniere page de Bel-Ami
Anonyme
Posté le 11 févr. 2011
Lorsque l'office fut terminé, il se redressa, et donnant le bras à sa femme, il passa dans la sacristie. Alors commença l'interminable défilé des assistants. Georges, affolé de joie, se croyait un roi qu'un peuple venait acclamer. Il serrait des mains, balbutiait des mots qui ne signifiaient rien, saluait, répondait aux compliments: "Vous êtes bien aimable."
Soudain il aperçut Mme de Marelle; et le souvenir de tous les baisers qu'il lui avait donnés, qu'elle lui avait rendus, le souvenir de toutes leurs caresses, de ses gentillesses, du son de sa voix, du goût de ses lèvres, lui fit passer dans le sang le désir brusque de la reprendre. Elle était jolie, élégante, avec son air gamin et ses yeux vifs. Georges pensait: "Quelle charmante maîtresse, tout de même."
Elle s'approcha un peu timide, un peu inquiète, et lui tendit la main. Il la reçut dans la sienne et la garda. Alors il sentit l'appel discret de ses doigts de femme, la douce pression qui pardonne et reprend. Et lui-même il la serrait, cette petite main, comme pour dire: "Je t'aime toujours, je suis à toi!"
Leurs yeux se rencontrèrent, souriants, brillants, pleins d'amour. Elle murmura de sa voix gracieuse: "A bientôt, monsieur."
Il répondit gaiement: "A bientôt, madame."
Et elle s'éloigna.
D'autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve. Enfin elle s'éclaircit. Les derniers assistants partirent. Georges reprit le bras de Suzanne pour retraverser l'église.
Elle était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble. Il allait lentement, d'un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande baie ensoleillée de la porte. Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui.
Lorsqu'il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de Paris le contemplait et l'enviait.
Puis, relevant les yeux, il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la Chambre des députés. Et il lui sembla qu'il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon.
Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de spectateurs. Mais il ne les voyait point; sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant ses yeux éblouis par l'éclatant soleil flottait l'image de Mme de Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit.
Anonyme
Posté le 11 févr. 2011
Lorsque l'office fut terminé, il se redressa, et donnant le bras à sa femme, il passa dans la sacristie. Alors commença l'interminable défilé des assistants. Georges, affolé de joie, se croyait un roi qu'un peuple venait acclamer. Il serrait des mains, balbutiait des mots qui ne signifiaient rien, saluait, répondait aux compliments: "Vous êtes bien aimable."
Soudain il aperçut Mme de Marelle; et le souvenir de tous les baisers qu'il lui avait donnés, qu'elle lui avait rendus, le souvenir de toutes leurs caresses, de ses gentillesses, du son de sa voix, du goût de ses lèvres, lui fit passer dans le sang le désir brusque de la reprendre. Elle était jolie, élégante, avec son air gamin et ses yeux vifs. Georges pensait: "Quelle charmante maîtresse, tout de même."
Elle s'approcha un peu timide, un peu inquiète, et lui tendit la main. Il la reçut dans la sienne et la garda. Alors il sentit l'appel discret de ses doigts de femme, la douce pression qui pardonne et reprend. Et lui-même il la serrait, cette petite main, comme pour dire: "Je t'aime toujours, je suis à toi!"
Leurs yeux se rencontrèrent, souriants, brillants, pleins d'amour. Elle murmura de sa voix gracieuse: "A bientôt, monsieur."
Il répondit gaiement: "A bientôt, madame."
Et elle s'éloigna.
D'autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve. Enfin elle s'éclaircit. Les derniers assistants partirent. Georges reprit le bras de Suzanne pour retraverser l'église.
Elle était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble. Il allait lentement, d'un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande baie ensoleillée de la porte. Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui.
Lorsqu'il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de Paris le contemplait et l'enviait.
Puis, relevant les yeux, il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la Chambre des députés. Et il lui sembla qu'il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon.
Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de spectateurs. Mais il ne les voyait point; sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant ses yeux éblouis par l'éclatant soleil flottait l'image de Mme de Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit.

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte