Commentaire composé l'Assommoir de Zola pour demain

Publié le 20 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 22 nov. 2011 dans 12A
17.00 / 20
5

Sujet du devoir

Gervaise s’entêta encore à la fenêtre pendant deux mortelles heures, jusqu’à huit heures. Les boutiques s’étaient ouvertes. Le flot de blouses descendant des hauteurs avait cessé ; et seuls quelques retardataires franchissaient la barrière à grandes enjambées. Chez les marchands de vin, les mêmes hommes, debout, continuaient à boire, à tousser et à cracher. Aux ouvriers avaient succédé les ouvrières, les brunisseuses, les modistes, les fleuristes, se serrant dans leurs minces vêtements, trottant le long des boulevards extérieurs ; elles allaient par bandes de trois ou quatre, causaient vivement, avec de légers rires et des regards luisants jetés autour d’elles ; de loin en loin, une, toute seule, maigre, l’air pâle et sérieux, suivait le mur de l’octroi, en évitant les coulées d’ordures. Puis, les employés étaient passés, soufflant dans leurs doigts, mangeant leur pain d’un sou en marchant ; des jeunes gens efflanqués, aux habits trop courts, aux yeux battus, tout brouillés de sommeil ; de petits vieux qui roulaient sur leurs pieds, la face blême, usée par les longues heures du bureau, regardant leur montre pour régler leur marche à quelques secondes près. Et les boulevards avaient pris leur paix du matin ; les rentiers du voisinage se promenaient au soleil ; les mères, en cheveux, en jupes sales, berçaient dans leurs bras des enfants au maillot, qu’elles changeaient sur les bancs ; toute une marmaille mal mouchée, débraillée, se bousculait, se traînait par terre, au milieu de piaulements, de rires et de pleurs. Alors, Gervaise se sentit étouffer, saisie d’un vertige d’angoisse, à bout d’espoir ; il lui semblait que tout était fini, que les temps étaient finis, que Lantier ne rentrerait plus jamais. Elle allait, les regards perdus, des vieux abattoirs noirs de leur massacre et de leur puanteur, à l’hôpital neuf, blafard, montrant, par les trous encore béants de ses rangées de fenêtres, des salles nues où la mort devait faucher. En face d’elle, derrière le mur de l’octroi, le ciel éclatant, le lever de soleil qui grandissait au-dessus du réveil énorme de Paris, l’éblouissait.


Est ce que qqun peu m'aider à trouver un plan car je n'y arrive vraiment pas .merci

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai juste vu qu'il y a de la description et je ne sais pas ce que je peux mettre pour faire un plan



0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte