Dissertation les lettres Persanes

Publié le 9 avr. 2020 il y a 4A par siangue - Fin › 12 avr. 2020 dans 4A
1

Sujet du devoir

Bonjour, j'ai fait une dissertation sur les lettres persanes. 
voici le sujet : quel voyage Montesquieu propose -t-il à ses lecteurs 

 

je voulais savoir si ma disseration etait bonne 

Où j'en suis dans mon devoir

Les Lettres Persanes est un roman épistolaire écrit en 1721 par Montesquieu.

Montesquieu de son vrai nom Charles Louis de Secondat est un philosophe et romancier appartenant au mouvement des Lumières du XVIIIe siècle. Les Lettres Persanes est la première œuvre de Montesquieu. Il publia anonymement à Amsterdam pour critiquer la société française en évitant la censure. Après ce grand succès, il donna son nom. Ce roman est composé de 161 lettres s’étalant sur plus de 9 ans. Il raconte l’histoire de deux Persans Usbek et Rica qui voyagent dans  l’Europe et envoient des lettres de correspondances avec leurs amis et leurs femmes restées en Perse. 

Dans son œuvre, Montesquieu évoque le voyage des deux persans jusqu’à Paris. Le mot voyage signifie le déplacement d’une personne ou d’un groupe de personnes dans un endroit éloigné, parfois inconnu. Ce voyage est un voyage exotique ainsi qu’instructif pour les lecteurs. A l’époque de Montesquieu, les Français sont intéressés par son livre qui est un récit de voyage. En effet, celui-ci permet de faire découvrir le regard que les français ont sur les étrangers ainsi que de leurs faire découvrir d’une autre façon leurs pays vu par des étrangers.  

Nous allons nous demander quel est le voyage que Montesquieu propose à ses lecteurs dans son œuvres. 

Dans un premier temps, nous allons voir le voyage exotique jusqu’à Paris. Dans un second temps, nous aborderons le voyage instructif sur la société française à travers le regard critique des deux Persans. 

 

 

     Dans son roman, Montesquieu évoque le voyage exotique de la Perse jusqu’à Paris. 

Tout d’abord, dans les lettres 1 à 5, Montesquieu évoque le départ des deux Persans. En effet, les deux persans Usbek et Rica vont quitter leurs habitudes comme l’évoque la lettre 1 « Rica et moi [...] qui aient renoncé aux douceurs d’une vie tranquille pour aller chercher laborieusement la sagesse » ( Lettre 1, ligne 6 à 9). Ces deux Persans souhaitent quitter leurs habitudes, leur familles, leurs amis pour aller apprendre davantage à travers leur voyage dans l’Europe. Usbek et Rica sont fascinés par le monde éloigné, le monde qu’ils ne connaissent pas mais qu’ils veulent découvrir. De plus, ces deux amis ont la volonté de prendre de la distance avec les personnes qu’ils connaissent pour pouvoir découvrir et apprendre davantage sur le monde qu’ils ne connaissent pas. Cependant, ces amis ne le comprennent pas «  on ne peut comprendre que tu puisses quitter tes femmes, tes parents, tes amis, ta patrie pour aller dans des climats inconnues aux Persans » ( Lettre 5, ligne 5 à 7). Ces amis ne souhaitent pas le laisse partir et s’oppose à son désir. 

Ensuite, Montesquieu évoque leurs périples dans l’Europe et dans l’Asie mineur. Les deux amis vont traversés la Perse, l’Empire Ottoman, la Mer méditerranéenne, l’Italie et la France pour arriver à Paris. Leur voyage va être raconter par Montesquieu dans les lettres 1 a 23 et va durer 13 mois et demi. Dans ces lettres, ils évoquent leurs trajets et leur arrivées dans les grandes villes de leurs époques. Dans la lettre 1, Usbek et Rica se situe à Tauris en Perse, ils évoquent leur arrivée à après leur séjour très court à Com. Puis dans les lettres 6 et 8, Usbek et Rica se situe à Erzeron toujours en Perse. Dans la lettre 19, ils se situent à Smyrne dans l’empire Ottoman, dans la lettre 23 à Livourne, en Italie puis à Marseille, en France. Dans toutes ces lettres, Usbek s’adresse à ses amis pour raconter son voyage et leurs donner des nouvelles. Une fois arrivés à Marseille, lieux deux amis sont impatients d’arriver à Paris « Le dessein de Rica et le mien est de nous rendre incessamment à Paris, qui est le siège de l’empire d’Europe » ( Lettre 23, ligne 21 à 23). 

Enfin, Montesquieu évoque leur arrivée à Paris. Usbek et Rica vont arriver à Paris après 13 mois et demi de voyage depuis l’Europe. Dans la lettre 24, les deux amis raconte la vie à Paris depuis qu’ils sont arrivés. Il raconte la vie des français et évoque le roi de France comme « le plus puissant prince de l’Europe » ( Lettre 24, ligne 34). Pour les deux Persans, le roi est un modèle pour la France. Puis dans les lettres suivantes, va évoquer la culture française et la curiosité des français. En effet, dans les lettres 36 et 40, l’auteur va évoquer la culture des français à travers les cafés parisiens. En voyant les parisiens dans les cafés, Usbek est choqué « Mais ce qui le choque de ces beaux esprits, c’est qu’ils ne se rendent pas utiles à leur patrie , et qu’ils amusent leurs talents à des choses puériles » (Lettre 36, ligne 9 à 11). À Paris, la vie est différente de son village natale Ispahan en Perse, Usbek est donc perdu et choque par l’attitude des parisiens. De plus, dans la lettre 40, Usbek évoque les funérailles organisées par les français. Usbek est de nouveau choqué car les cultures sont très différentes entre les pays et Usbek ne connaissaient pas les funérailles et trouvé cela très affligeant pour la victime. De plus, dans la lettre 30, l’auteur évoque la curiosité des Français et surtout des parisiens vis à vis des étrangers, en l’occurrence des persans. Dans cette lettre, tout le monde dévisage les deux amis du regard, car ceux ci ne porte pas les mêmes vêtements, n’ont pas les mêmes cultures « Lorsque j’arrivai, je fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir » ( Lette 30, ligne 2 à 4). 

Usbek se sent gêné par le comportement des personnes qui l’entoure et par leur regard parfois malveillants. 

 

     Montesquieu évoque le voyage exotique de la Perse jusqu’à Paris grâce au regard critique des deux Persans sur la société française. 

     Dans son roman, l’auteur évoque à travers le regard des deux persans une critique de la société française. 

Tout d’abord, Montesquieu évoque l’inégalité entre les hommes et les femmes. En effet, dans les lettres 7, 26 et 96, il évoque l’amour des femmes du sérail envers Usbek. Celui-ci aime de nombreuses femmes au sérail comme l’évoque ces lettres et plus particulièrement Roxane qui est sa préférée «  Moi-même, à qui ciel vous a donnée pour faire mon bonheur, quelle peine n’ai-je pas eue pour me rendre maître de ce trésor que vous défendiez avec tant de constance ! » ( Lettre 26, ligne 15 à 18 ). Dans ces lettres, certaines femmes du sérail pleurent son départ ou Usbek pleure son départ. Ces lettres évoquent l’inégalité envers les femmes car celle-ci sont contraintes de rester dans le sérail jusqu’au retour de Usbek. Cette mentalité est très différente de celle de notre époque où les femmes ne sont plus considérées comme des objets. De plus, certaines lettres sont des reproches envers Usbek ou envers les eunuques. La lettre la plus marquante est sûrement la dernière lette de ce roman : la lettre 161. Dans cette lettre, Roxane, la préférée de Usbek va lui avouer qu’elle la tromper et va annoncer sa mort. Cette lettre évoque les inégalités envers les femmes et les hommes qui n’ont pas les mêmes droits et devoirs sauf Roxane qui sort du lot par rapport au autres femmes et qui exprime son mécontentent. A travers cette lettre et notamment ce passage « Comment as-tu pensé que je suis fusse assez crédule pour m’imaginer que je ne fusse dans le monde que pour adorer tes caprices ? Que, pendant que tu te permets tout, tu eusses le droit d’affliger tous mes désirs ? Non : j’ai pu vivre dans la servitude, mais j’ai toujours été libre », Roxane se révolte contre Usbek. 

Ensuite, Montesquieu critique les mœurs de la société française à travers le regard des persans. L’auteur va critiqué les religions notamment la religion musulmane grâce aux lettres 17 et 18. Dans ces deux lettres, Usbek se pose beaucoup de questions à propos de la religion telle que « D’où vient que notre législateur nous prive de la chair de pourceau et de toutes les viandes qu’il appelle immondes ? D’où vient qui nous défend de toucher un corps mort, et que, pour purifier notre âme, il nous ordonne de nous laver sans cesse le corps ? » (Lettre 17, ligne 8 à 12). Il pense que la religion musulmane impose des règles strictes à ces croyants. Montesquieu dans ces lettres fait donc une critique de la religion musulmane. De plus, Montesquieu va faire une critique des français dans les lettres 34 et 50 Dans ces lettres, il dévalorise la France mais surtout les Français. En effet, dans la lettre 34, Usbek compare les femmes de son sérail en Perse et les femmes françaises. Selon lui, les femmes françaises sont gaies et jolies contrairement aux femmes perses qui préfèrent la santé à la gaieté. Dans la lettre 50, Rica critique les français. Rica aime les français, cependant il les trouve orgueilleux et vaniteux. Dans cette lettre, Montesquieu a voulu critiquer la société de son temps et faire prendre conscience aux français de leur modestie et de l’image qu’il donne de la France aux étrangers. Ces deux lettres peuvent être mis e opposition avec la lettre 32. Dans cette lettre, Rica rencontre des aveugles dans un hôpital. Ceux-ci vont aider Rica à trouver son chemin et vont le conduire jusqu’à Paris. Montesquieu critique donc les mœurs de la société françaises mais évoque également les points positifs de la société qui ont permis d’aider des étrangers. De plus, Montesquieu critique les loisirs des français tels que le goût pour les sciences et les arts dans la lettre 66 ou encore le goût pour la mode dans la lettre 99. Dans ces lettres Usbek et Rica critique les loisirs français qui sont ennuyeux. 

Enfin, dans son livre, Montesquieu critique la monarchie française. En effet, l’histoire des Troglodytes dans les lettre 11 a 14 permet à Montesquieu de critiquer la monarchie française. 

Les Troglodytes sont un peuple de la Lybie Antique et habitant les cavernes. Usbek raconte cette histoire à son Mirza pour démontrer la nécessité de la justice et de la vertu. Grâce à cette histoire, Montesquieu compare les mœurs de Perse et les mœurs français. Selon lui, les deux mœurs comporterait des qualités et des défauts. L’histoire des Troglodytes servirait de référence et permettrait donc de critiquer la monarchie française. De plus, Montesquieu critique la religion et le roi grâce à la lettre 24 « Il y a deux ans qui lui envoya un grand écrit, qu’il appela Constitution, et voulut obliger, sous de grandes peines, ce prince et ses sujets de croire tout ce qui était contenu.» (Lettre 24, ligne 65 à 68). Dans cette lettre, Montesquieu critique le fanatisme religieux et le gouvernement français qui obéit au pape comme des moutons. La lettre 60 est aussi une critique de la religion mais juive. Selon Usbek, les Juifs sont obstinées par leur religion qu’il considère comme étant à l’origine de toutes les autres religions. De plus, Montesquieu critique ouvertement le roi grâce en aux lettres 37 et 107. Dans ces lettres Usbek et Rica vont critiquer la vieillesse du roi Louis XVI puis la jeunesse du roi Louis XV. Grâce à ces deux lettres, Montesquieu souhaite critiquer le gouvernement français et évoquer son opinion vis à vis du roi. 

 

 

 

     Pour conclure, dans ce recueil, Montesquieu évoque le voyage d’Usbek et Rica jusqu’à Paris qui est voyage instructif car il permet de critiquer la société française à travers le regard de ces deux Persans. 




0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte